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 Gigot à la broche

            BBQ ou Cheminée

 

 

 

 

 

 

Mangeur de viandes crues provenant de la chasse, dégustateur des baies de ses cueillettes, l'homme, il y a plus de 500.000 ans, découvrait la puissance du feu grâce à la foudre embrassant les forêts et pratiquait déjà la cuisine de braise.
Les peuplades nomades ont improvisé, à l'étape, le barbecue, alors que les sédentaires construisaient des cheminées pour se délecter...

La cuisine de braise nous fait revenir aux sources de la cuisine d'autrefois et retrouver les goûts vrais, simples des produits de nos terroirs.
Au soleil l'été, le barbecue rassemble famille et amis.
L'hiver tout en se réchauffant autour de l'âtre, on bavarde, on s'amuse...
Amusant spectacle pour les invités, la cuisine de braise est aussi un soulagement pour la maîtresse de maison.
Tout se prépare à l'avance...

 

 

 

 

 

 

 

 

     Dans les verres,  un Graves ou un Saint-Émilion.

Un Côtes-du-Rhône sera + économique,  un Chianti Classico sera + rock 'n' roll, un Douro Vinho Tinto du Portugal sera + original, un Domaine Kefraya Coteaux de Kefraya du Liban sera + tendance...
Question d'Ambiance !

 

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Ingrédients pour 8/10 convives

  • 1 gigot d'agneau de ± 2 kg 500

  • 40 gousses d'ail

  • 2 cuillères à soupe de graisse d'oie

  • 50 g de beurre

  • 1 verre de feuilles de thym

  • Fleur de sel

  • Poivre en grains : noir, blanc et rose si possible

Indications de préparation

  • Préparation du feu
    Allumer suffisamment tôt le feu afin qu'il soit prêt, ardent, sans flammes, et qu'il dure, grâce à 1 ou 2 belles bûches vives durant toute la cuisson, entourées de bonnes braises très rougeoyantes...
    Hauteur entre le gril et la braise 15 cm.
    Rapprocher le gril en fin de cuisson à 8 cm.
    Temps de cuisson ± 1 h 15.

Pour assurer des braises permanentes, monter près du barbecue un petit foyer d'appoint entre quelques briques.
Réaliser un sol de de briques de 60 cm2. Placer autour des briques debout.
Ajouter sur le fond un peu de gravillon et dessus le charbon de bois, que l'on allumera 15 min après le premier barbecue.
Une fois les braises prêtes, les prendre avec une pelle en métal afin de ranimer le feu du gigot...

  • Éplucher 3 gousses d'ail, les couper en lamelles de 2 mm d'épaisseur et fourrer le gigot en les répartissant.
    En placer 1 entre l'os et la souris.

  • Enduire le gigot de beurre et de graisse d'oie, le rouler dans les feuilles de thym, que l'on aura étalées sur un papier aluminium puis l'embrocher.

  • Dans la cheminée, monter le tournebroche devant les braises rouges.
    Placer la lèchefrite dessous avec un peu d'eau dedans et un peu de graisse d'oie.
    Arroser le gigot de temps en temps, à l'aide d'une cuillère à long manche, du jus de la lèchefrite.
    40 min avant la fin de la cuisson, placer dans la lèchefrite les 37 gousses d'ail, en chemise, sans oublier de les inciser de chaque côté afin qu'elles n'éclatent pas dans le jus.
    8 min avant la fin de la cuisson, rapprocher le tournebroche des braises pour bien faire rôtir la peau.

Si l'on aime la viande très rosée, piquer un couteau pointu au milieu du gigot, et l'on observe si le sang perle.

  • Désembrocher puis couper le gigot en belles tranches.
    On le présentera sur des feuilles de salade frisée légèrement aillées par ex.
    Le gigot sera servi avec " l'ail en chemise " et une saucière "gras-maigre" avec le bon jus dégraissé de la lèchefrite.

Plutôt que de faire des tranches dans la largeur, essayer l'astuce de couper le gigot dans le sens de la longueur, en longeant l'os central.
L'on obtiendra un rôti dont on fera des tranches très régulières.
Question d'ambiance !

Pour distraire et régaler ses invités, l'on fera circuler une "farandole de haricots" composée de flageolets, de haricots rouges et blancs et de haricots verts juste cuits dans un peu d'eau salée.



 

 

 

 

 

 

 

 

Qualité des viandes


On détermine la maturation des viandes et leur tendreté en mesurant leurs propriétés électriques.

Comment être certain que la viande que l’on se prépare à cuire sera bonne ?
les cuisiniers ont leurs méthodes. Par ex., ils examinent le "persillé" : lorsqu’ils voient dans le morceau des infiltrations grasses, ils supposent que la viande aura du goût, en raison des molécules odorantes présentes dans les graisses et que cette viande aura une bonne texture, grâce au "fondant" apporté par le gras.

Pour voir si la viande est tendre, ils savent aussi la pincer entre les doigts : si la texture approche celle du beurre, la viande a des chances d’être tendre. D’autres font glisser le pouce dessus, afin de sentir le "grain" (la rugosité serait de mauvais aloi). Méthodes artisanales, subjectives, que l’on aimerait maîtriser.

Au Centre INRA de Clermont-Ferrand-Theix, Jacques Lepetit, Sylvie Clerjon et Jean-Louis Damez ont montré que les propriétés électriques des viandes fournissent des informations objectives sur l’état de maturation des viandes, élément essentiel de la résistance mécanique des viandes, dénommée tendreté.
Au cœur du travail, la notion d’impédance électrique : pour la viande comme pour n’importe quel matériau, l’impédance électrique décrit la façon dont un objet, placé entre 2 électrodes, permet le passage d’un courant électrique alternatif. Cette impédance se compose de 2 parties : d’une part, la résistance électrique, qui mesure la dissipation de l’énergie sous la forme de chaleur ; d’autre part, la capacité, qui mesure la quantité d’énergie stockée.
Dans la viande, cette composante capacitive est notable, parce que la viande se comporte comme un condensateur : les liquides intra et extracellulaire, qui contiennent des ions, sont conducteurs, mais les mouvements de ces charges électriques sont gênés par les membranes biologiques isolantes.
Les chercheurs de l’INRA ont tiré profit des variations de l’impédance selon la direction du courant (parallèle ou perpendiculaire aux fibres musculaires). On conçoit la cause de la différence : la viande est un matériau anisotrope, parce qu’elle est constituée de fibres musculaires, qui sont des cellules allongées contenant un réseau de protéines, de l’eau et tout ce qui fait vivre ces cellules. Ces fibres musculaires sont limitées par leur membrane et gainé par un tissus fibreux contenant du collagène (lequel donne la gélatine, après une longue cuisson dans l’eau). Elles sont réunies en faisceaux par d’autres tissus faits de collagène et des graisses et sont incluses dans la structure.

Tendreté et électricité
Comment évolue la tendreté de la viande de bœuf  ?
L’état de santé de l’animal est important, mais la maturation après l’abattage est crucial : c’est un processus lent et, surtout de durée très variable selon les animaux.
En France la viande bovine est généralement commercialisée après 1 à 2 semaines de stockage, alors que l’optimum de maturation n’est pas toujours atteint : le consommateur paye cher une viande qui n’est pas toujours tendre.
Comment le satisfaire tout en minimisant les frais de stockage ?
Des méthodes de laboratoire, physique ou biochimique, permettent déjà de connaître cet état de maturation, mais ces méthodes ne sont pas exploitables en site industriel.
Les chercheurs ont donc mis au point des méthodes de mesure rapides et non destructives, adaptées aux contraintes industrielles.
Ils ont découvert une relation entre les propriétés électriques et mécaniques de la viande en cours de maturation : pendant la maturation, l’impédance diminue proportionnellement à la résistance mécanique.
Pourquoi ? Parce que le muscle évolue au cours de sa maturation : d’une part, les membranes cellulaires se détériorent progressivement, ce qui réduit leur capacité électrique ; d’autre part, l’espace extracellulaire évolue, ce qui change sa résistance électrique.
Toutefois, la relation découverte entre impédance électrique et résistance mécanique n’est pas exploitable pour le contrôle de l’état de maturation, car le rapport entre impédance électrique et résistance mécanique varie d’un muscle à l’autre.
Cul-de-sac technologique ?
Pas tout à fait : très récemment, les chercheurs de Theix ont montré, que l’anisotropie électrique, c’est-à-dire la différence entre les impédances électriques mesurées parallèlement et perpendiculairement aux fibres musculaires, est directement relié à la résistance mécanique, indépendamment du muscle et de l’animal.
Cette relation résulte d’un même mécanisme biochimique qui dégrade les membranes et le réseau des protéines dans les fibres musculaires.

Un bonheur ne vient jamais seul, et les chercheurs ont fait un nouveau pas avec le passage aux hyperfréquences : lorsque l’on envoie une onde électromagnétique de fréquence comprise entre 300 mégahertz et 20 gigahertz, polarisée linéairement (la direction du champ électrique est fixe), on peut également mesurer l’anisotropie diélectrique de la viande. Comme pour les fréquences comprises entre 1 et 10 kilohertz, l’anisotropie des réactions aux hyperfréquences diminue au cours de la maturation.
De surcroît, avec les  hyperfréquences, il n’est plus nécessaire de planter des électrodes dans la viande pour enregistrer son impédance (ce qui risque de propager des micro-organismes) : on mesure la maturation de la viande sans contact, à l’aide d’antennes.
Des capteurs hyperfréquences révèleront-ils bientôt la maturation des viandes ?
Quand cela sera , les bouchers sauront, mieux qu’au toucher, déterminer la tendreté de leur produit. - 2010 -

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'ail

 

Depuis l’Égypte antique, l’ail est apprécié pour ses vertus médicinales : il entrait déjà dans la composition de 22 des 800 potions décrites dans le Codex Ebers, un papyrus rédigé 1550 ans avant notre ère.

Remède universel à l'époque de Ramses II. Les bâtisseurs de pyramides recevaient 1 gousse d'ail par jour pour ses propriétés toniques...

Autrefois, à Draguignan, ses gousses étaient rôties sur les feux de la Saint-Jean allumés dans toute la ville, avant d’être ensuite partagées entre tous les habitants.



La fleur de sel

 

La fleur de sel est la mince couche de cristaux blancs qui se forme et affleure la surface des marais salants, en général par l'action évaporatrice du vent.
La fleur de sel se forme principalement pendant les après-midis d'été lorsque l'écart de température, provoqué par la brise, entre l'air tiède et la surface du marais salant est suffisant.
Elle est rabattue par le vent sur les bords du bassin.
Les cristaux de fleur de sel piégés en plaque à la surface des bassins sont beaucoup plus fins que ceux du gros sel.

Ce produit agricole s’utilise en cuisine à la place du sel pour assaisonner les plats.

 


 

 

Le mot gigot provient de sa ressemblance avec un instrument de musique du Moyen Âge : 

gigue - ja6

 Un genre de violon à 3 cordes, donc à cordes frottées. La plus petite, avec son ami le rebec, de la grande famille des Vièles (3 à 5 cordes au XIe).
(1694-1932. Étymol. et Hist. 1650 - Mén., s.v. gigot: Nous disons aussi gigue d'une pièce de lut qui est gaye).
Par ailleurs, son nom latin Giga, s'est maintenu en allemand sous la forme Geige, comme l'une des dénominations du violon...