Burger
au foie gras - BBQ
Les éléments de base du hamburger sont :
de la viande hachée, un
petit pain brioché au sésame, de l'oignon doux, du ketchup, des
cornichons, des tranches de cheddar, du bacon et de la salade.
Le hamburger est, par essence, le compagnon privilégié du BBQ.
Cette base se décline à l'infini...
Ici une belle déclinaison régionale, foie gras & magret. Très chic !
Ingrédients pour 6 hamburgers
6 pains à burger : buns
2 magrets de canard
6 tranches de foie gras frais
50 g de pousses d'épinard
3 cuillères à soupe de moutarde à l'ancienne assez douce : Moutarde de Meaux par ex.
Sel & poivre
Indications de préparation
Quadriller les magrets côté peau jusqu'à la chair.
Cuire les magrets sur braises douces 5 min
côté peau, 2 min côté chair - ils devront rester rouges.
Les
couper en fines tranches.
Disposer les pousses d'épinard sur un plat, les recouvrir de magret.
Dorer les pains au barbecue, cuire les tranches de foie gras à la plancha ± 1 min sur chaque face.
Napper les pains de moutarde.
Monter le
hamburger en empilant le magret, le foie gras et les épinards.
Assaisonner.
Aujourd'hui, en anglais, du moins en
anglo-américain, le mot hamburger désigne indifféremment
sandwich et steak haché.
Il est courant en Allemagne, comme
ailleurs, d'attribuer aux spécialités culinaires le nom de
leur ville d'origine.
Ils ouvrirent un drive-in à
San Bernardino (Californie) en 1940, où les clients
pouvaient entrer manger s’ils le voulaient ou bien repartir
en voiture avec leur nourriture. |
À Auch - Gers - où il dirigeait le restaurant de l’Hôtel de
France, André Daguin - grand cuisinier français - fut à
l’origine d’une profonde mutation en matière de cuisine du foie
gras et du confit…
De 59 à 1965, il met au point et diffuse une manière inédite de
préparer une partie du canard gras jusqu'alors sous-employée:
le filet.
Il le cuit un peu à la manière d’un bifteck. Auparavant, dans le
Sud Ouest, on ne le servait que confit ! Le magret cuit de
cette manière et les diverses préparations qui en découlent,
séduiront progressivement les gourmets.
Le canard,
dont la viande plus tendre et moins sèche que celle de l'oie,
convient mieux à cette préparation, a pris la tête des ventes.
Il y a 20 ans, on comptait 30 canards pour 70 oies engraissées.
Aujourd’hui, les chiffres sont largement inversés. Les
producteurs apprécient d’autant plus que le canard est moins
délicat à gaver...
Servir saignant ou rosé, la peau dorée et croustillante.
Le magret pèse environ 400 g et on compte 1 magret pour 2
personnes.
Nota : Selon A. Daguin, l' on ne doit pas dire : “le
magret” mais "lo magret" en gascon ou "le maigret" en
français...
Dès l’antiquité, le goût piquant et parfumé de la
moutarde fut prisé. Le + souvent, les graines étaient concassées et
mélangées à du moût de raisin pour donner du ''mustums ardens''
(moût à la saveur ardente), terme à l’origine du mot ''moutarde''.
Au Moyen Âge, en Europe, on en faisait une forte consommation, son
prix étant peu élevé. Son usage était surtout réservé à
l’accompagnement des venaisons et de la charcuterie. Au XIIIe siècle
la ville de Dijon devient une référence pour son savoir-faire. La
''moutarde de Dijon'' était d’abord sèche, se présentant sous forme
de tablettes à délayer dans du vinaigre. On trouvait également des
moutardes de pâte, mélange de sénevé, cannelle, miel et vinaigre.
En 1390,
la fabrication de la moutarde fut : elle devait être
faite de "bonne graine et compétent vinaigre", sans autre "liant".
Louis XI aimait
tellement la moutarde de Dijon qu’il avait découvert à la Cour des
grands Ducs de Bourgogne, qu’il ne se déplaçait jamais sans un pot
de ce précieux condiment.
Au XVe siècle, de petites fabriques
s’implantent dans la région dijonnaise et
inventent de nouvelles saveurs.
La corporation des
vinaigriers-moutardiers naquit à la fin du XVIe siècle à Orléans.
Le XVIIIe
siècle voit apparaître des
moutardes aux câpres, aux anchois ou au champagne, tandis que
naissent de plus grandes entreprises. Après avoir été commercialisée
dans des tonneaux par des marchands ambulants, la moutarde est
dorénavant vendue en pots. Aujourd’hui, il existe une infinie
variété de goûts: moutarde de ''Meaux'' au broyage grossier qui
laisse apparaître les graines, moutarde à l’estragon, au miel, aux
fines herbes, au vin, sucrée...
La moutarde est assez facile à préparer chez soi, il suffit
d’écraser les graines de sénevé dans un mortier et de les mélanger
avec du vinaigre et du sel. Le reste n'est que question de dosage...