Logo


 Burger au foie gras - BBQ

 

 

 

 

 

 

 

 

Les éléments de base du hamburger sont :
de la viande hachée, un petit pain brioché au sésame, de l'oignon doux, du ketchup, des cornichons, des tranches de cheddar, du bacon et de la salade.
Le hamburger est, par essence, le compagnon privilégié du BBQ.

Cette base se décline à l'infini...

Ici une belle déclinaison régionale, foie gras & magret. Très chic !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 









Ingrédients pour 6 hamburgers

  • 6 pains à burger : buns

  • 2 magrets de canard

  • 6 tranches de foie gras frais

  • 50 g de pousses d'épinard

  • 3 cuillères à soupe de moutarde à l'ancienne assez douce :  Moutarde de Meaux par ex.

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Quadriller les magrets côté peau jusqu'à la chair.

  • Cuire les magrets sur braises douces 5 min côté peau, 2 min côté chair - ils devront rester rouges.
    Les couper en fines tranches.

  • Disposer les pousses d'épinard sur un plat, les recouvrir de magret.

  • Dorer les pains au barbecue, cuire les tranches de foie gras à la plancha ± 1 min sur chaque face.

  • Napper les pains de moutarde.

  • Monter le hamburger en empilant le magret, le foie gras et les épinards.
    Assaisonner.

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tulsa en Oklahoma, patrie du hamburger? Si elle avait su cela, Monica aurait-elle tant hésité à déménager avec Chandler ?    - Friends series -

Aujourd'hui, en anglais, du moins en anglo-américain, le mot hamburger désigne indifféremment sandwich et steak haché.
Il n'existe aucun rapport entre le hamburger et le jambon (ham, en anglais). Hambourg ayant une étymologie d'origine indo-européenne hamma : lieu entouré d'eau ou presque (méandre), position stratégique... riche en bois et pâturages.
Hamburger fait référence à la ville de Hambourg, en Allemagne.

Il est courant en Allemagne, comme ailleurs, d'attribuer aux spécialités culinaires le nom de leur ville d'origine.
La viande utilisée à l'origine du hamburger était du porc rôti. Elle fût remplacée progressivement par du porc haché.
Au XVIIIe siècle, les plus grands ports d’Europe étaient situés en Allemagne. Les marins allemands importèrent aux États-Unis le "Hamburg Steak", le steak de Hambourg.
Sur le port de New-York, des stands de viande attirent déjà les marins allemands avec le slogan "steak cuit dans le style de Hambourg". Mais il ne s’agissait alors que d’une manière de cuisiner la viande (hachée avec des épices).

Au milieu du XIXe siècle, de nombreux Allemands quittent le pays pour l’Amérique, depuis le port de Hambourg.
La ligne maritime Hamburg-Amerika Linie se spécialisa dans le transport d'immigrants venant d'Allemagne et d'Europe de l'Est.
On servait au cours de la traversée un plat nourrissant typiquement hambourgeois à base de viande hachée, de fromage et d'oignons.
Cette viande était salée, elle-même mélangée avec des oignons et de la chapelure, parfois fumée afin de pouvoir la conserver durant la longue traversée.
Le hamburger traversa donc tranquillement l’Atlantique avec les immigrants. Le porc en arrivant au U.S devint du bœuf.
Les immigrants juifs continuèrent de le préparer de cette façon, la recette se répandit en Amérique.
De New York jusqu’en Californie en passant par les Grands Lacs, le Dakota, l’Iowa, et le Colorado, le hamburger, rappela aux immigrants leur pays d’origine.
S'il semble que le "bœuf de Hambourg" fut déjà servi entre 2 tranches de pain sur les bateaux, plusieurs "américains" s'en disputèrent la paternité.
1844 - The original Boston Cooking School Cook Book, by Mrs. D.A. Lincoln (Mary Bailey), 1844 had a recipe for Broiled Meat Cakes and also Hamburgh Steak.

Mais la question se pose, et peut-être eut-on dû la poser d’entrée, de la définition du hamburger :
Est-ce que n’importe quel bout de viande entre 2 tranches de pain est un hamburger ?
Ou est-ce que seuls les petits pains ronds (buns), font le vrai hamburger ?
Après tout, comme le rappelle Alan Richman dans GQ, le hamburger sans le pain n’est rien de plus qu’un steak haché.
D’après Oscar Weber Bilby, les petits pains ronds sont indispensables, ce qui ferait de lui le créateur du vrai hamburger à Tulsa, Oklahoma, lorsque lors d’un barbecue avec ses amis en 1891, là où ses prédécesseurs avaient utilisé du pain normal, il eut recours à des petits pains ronds "faits maison" par son épouse (des buns).
Hélas !
- Fletcher Davis, d’Athens (Texas), en aurait vendu dans son café dans les années 1880, avant de populariser l’invention à la foire de St Louis (Missouri) en 1904.
- Charlie Nagreen, quant à lui, inventa le hamburger à Seymour (Wisconsin) en 1885 afin de permettre aux clients de la foire Seymour de manger en marchant.
- Le café Louis’ Lunch, à New-Haven (Connecticut), servirait le hamburger américain d’origine depuis 1885 également.
Quoiqu'il en soit, le hamburger naquit aux États-Unis, dans la fin des années 1880.

Les burgers s'imposèrent dans la culture américaine.
Le premier personnage fictionnel à témoigner de sa passion pour ce plat fut ce brave Wimpy, dans Popeye. Grand amateur de hamburger, qui toutefois, n’avait jamais l’argent pour se les offrir.
Survint alors la production en masse.
En 1916, Walter Anderson, travaillait à ce qui allait devenir la chaîne White Castle (rendue célèbre par le film Harold et Kumar go to White Castle - 2004, dans lequel l’objectif des personnages principaux tout au long du film est de manger ces burgers).
Il mit au point une manière de saisir la viande sur une plaque extrêmement chaude afin qu’elle reste juteuse à l’intérieur, ce qui contribua au succès de cette chaîne dès les années 1920.
Son développement contribua à populariser et à répandre le hamburger: White Castle devint l’équivalent culinaire de la Ford T.
Un peu plus tard, les frères Mc Donald eurent l’idée brillante de combiner l’amour des Américains pour les hamburgers à celui qu’il portait à l’automobile.

Ils ouvrirent un drive-in à San Bernardino (Californie) en 1940, où les clients pouvaient entrer manger s’ils le voulaient ou bien repartir en voiture avec leur nourriture.
Cette chaîne continue de se développer, avec le succès que l'on connait, même après avoir été revendue par ses 2 créateurs en 1961.

 

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




        

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le magret, une innovation récente…
À Auch - Gers - où il dirigeait le restaurant de l’Hôtel de France, André Daguin - grand cuisinier français - fut à l’origine d’une profonde mutation en matière de cuisine du foie gras et du confit…
De 59 à 1965, il met au point et diffuse une manière inédite de préparer une partie du canard gras jusqu'alors sous-employée: le filet.
Il le cuit un peu à la manière d’un bifteck. Auparavant, dans le Sud Ouest, on ne le servait que confit !  Le magret cuit de cette manière et les diverses préparations qui en découlent, séduiront progressivement les gourmets.

Le canard, dont la viande plus tendre et moins sèche que celle de l'oie, convient mieux à cette préparation, a pris la tête des ventes. Il y a 20 ans, on comptait 30 canards pour 70 oies engraissées. Aujourd’hui, les chiffres sont largement inversés. Les producteurs apprécient d’autant plus que le canard est moins délicat à gaver...
Servir saignant ou rosé, la peau dorée et croustillante.  Le magret pèse environ 400 g et on compte 1 magret pour 2 personnes.
Nota : Selon A. Daguin, l' on ne doit pas dire : “le magret” mais "lo magret" en gascon ou "le maigret" en français...



La moutarde

 

 

Dès l’antiquité, le goût piquant et parfumé de la moutarde fut prisé. Le + souvent, les graines étaient concassées et mélangées à du moût de raisin pour donner du ''mustums ardens'' (moût à la saveur ardente), terme à l’origine du mot ''moutarde''.
Au Moyen Âge, en Europe, on en faisait une forte consommation, son prix étant peu élevé. Son usage était surtout réservé à l’accompagnement des venaisons et de la charcuterie. Au XIIIe siècle la ville de Dijon devient une référence pour son savoir-faire. La ''moutarde de Dijon'' était d’abord sèche, se présentant sous forme de tablettes à délayer dans du vinaigre. On trouvait également des moutardes de pâte, mélange de sénevé, cannelle, miel et vinaigre.
En 1390, la fabrication de la moutarde fut   : elle devait être faite de "bonne graine et compétent vinaigre", sans autre "liant".
Louis XI aimait tellement la moutarde de Dijon qu’il avait découvert à la Cour des grands Ducs de Bourgogne, qu’il ne se déplaçait jamais sans un pot de ce précieux condiment.
Au XVe siècle, de petites fabriques s’implantent dans la région dijonnaise et inventent de nouvelles saveurs.
La corporation des vinaigriers-moutardiers naquit à la fin du XVIe siècle à Orléans.
Le XVIIIe siècle voit apparaître des moutardes aux câpres, aux anchois ou au champagne, tandis que naissent de plus grandes entreprises. Après avoir été commercialisée dans des tonneaux par des marchands ambulants, la moutarde est dorénavant vendue en pots. Aujourd’hui, il existe une infinie variété de goûts: moutarde de ''Meaux'' au broyage grossier qui laisse apparaître les graines, moutarde à l’estragon, au miel, aux fines herbes, au vin, sucrée...
La moutarde est assez facile à préparer chez soi, il suffit d’écraser les graines de sénevé dans un mortier et de les mélanger avec du vinaigre et du sel. Le reste n'est que question de dosage...