Cabillaud
à la crème
Petits chefs
Pas facile, parfois de contenter nos chérubins portés toujours sur
les mêmes plats, boudant les légumes et toute nouveauté culinaire.
Pour les Mamans en quête de repas équilibrés qui fassent dire aux
enfants Encore !
Il s'agit de trouver des recettes faciles et
rapides, parfois ludiques, toujours appétissantes.
Leur dénominateur commun?
La simplicité des saveurs et le nombre d'ingrédients limité, le tout
assorti d'astuces de présentation et d'idées de variantes.
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Le poisson est ici "nature" et pourtant les enfants aiment bien le
manger grâce à la présence de la crème.
Alors, ne pas hésiter à en ajouter un peu, le plat n'en sera pas
moins sain.
Servir avec des pommes de terre à l'eau ou du riz
blanc.
Ingrédients pour 4 convives
1 court-bouillon instantané
800 g de cabillaud - queue ou filet épais
50 cl de crème fraîche épaisse
1 cuillère à soupe d'herbes ciselées - ciboulette ou persil
Sel & poivre
Indications de préparation
Remplir à moitié d'eau une grande casserole ou un faitou
Ajouter le court-bouillon et porter à
ébullition.
Baisser le feu et plonger le cabillaud dans le
court-bouillon.
Laisser pocher de 10 à 15 min. selon l'épaisseur
du poisson.
Verser la crème fraîche dans un petite casserole et la faire chauffer, saler et poivrer.
Si l'on a choisi une queue, retirer la peau et les arêtes.
Verser la crème sur le poisson et parsemer d'herbes.
Le cabillaud, qui est de la morue fraîche, reste le plus populaire et le plus courant des poissons de l’Atlantique Nord.
Le cabillaud, du néerlandais Kabeljau,
est un poisson de la famille des gadidés, à l'instar du colin et du
merlan.
Aujourd’hui, on le pêche principalement dans les océans Atlantique
et Pacifique, et en mer du Nord, dans une eau froide dont la
température n’excède jamais 10° Celsius. Il investit les eaux
côtières de janvier à mars, et trouve refuge en eaux profondes le
reste de l’année.
Le cabillaud mesure entre 50 cm et 1 m. Le coloris de ses écailles
peut varier du gris au brun, ceci en fonction de son alimentation:
omnivore, il se nourrit de crabes, de couteaux, de calmars, de
petits poissons ou encore de vers.
La pêche du cabillaud est apparue en France avec les Vikings: ces
derniers ont popularisé la pratique dès le IXe siècle,
après avoir envahi la Normandie...
Le Moyen Âge, les autorités religieuses chrétiennes imposant 150
jours "maigres" par an, voit la consommation de poisson croître.
En 1278, Le terme “cabillaud” apparait dans la langue
française.
La pêche du cabillaud s’intensifie, et dès le XVIIe
siècle, les navigateurs s’aventurent jusqu’aux bancs islandais.
L’activité est demeurée une des principales sources de revenus pour
certaines communautés (comme Fécamp et ses Terre-Neuvas), et ce
jusqu’au XIXe siècle. Avec l’avènement de la révolution
industrielle, les chalutiers à vapeur remplacèrent peu à peu
trois-mâts, goélettes, ouvrant la voie à la pêche industrielle, au
rendement plus avantageux.
On trouvait jadis le cabillaud en abondance, mais aujourd’hui la
tendance s’est inversée, des mesures de restriction sur sa pêche ont
été prises, afin d’éviter l’extinction de l’espèce. La Commission
européenne a ainsi récemment présenté un plan de "reconstitution des
stocks de cabillaud" , imposant notamment une taille légale de
capture... 2008
Le court-bouillon est un liquide aromatisé et épicé, auquel on
ajoute du vin et/ou du vinaigre, et dans lequel on fait pocher les
poissons, les crustacés et les coquillages. Il devra être cuit 30
min, puis refroidi.
Les poissons sont pochés à froid puis portés à frémissement, tandis
que les coquillages et crustacés sont introduits dans le
court-bouillon en ébullition.
Les ingrédients de base sont :
2 L eau, 1 L vin blanc, 1/2 L
vinaigre, 20 g sel, 1 carotte, ½ branche cèleri, 2 brins de persil,
1/2 oignon, 1/2 feuille laurier, 1 pincée de thym, 1 pincée de
poivre.
Le court-bouillon devra être passé avant utilisation et peut être
utilisé comme base pour une soupe ou un potage.
Sinon, l'industrie agroalimentaire réalise de bons courts bouillons, lyophilisés ou en tablettes, prêts à l'emploi... Ouf !