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 Galettes de pommes de terre

 

 

 

 

 

 

Un Classique revisité qui défie le temps... Accessible à tous, cette recette plaira.
Pour les plus gourmands, l'on pourra toujours servir ces galettes avec un soupçon de crème fraîche.

 

 

 

 

 

 

 

 

   Dans les verres, un blanc souple jouant sur la rondeur apportera un accord gourmand : Mercurey, en Bourgogne, ou blancs de la vallée du Rhône, plus abordables, par ex.









Ingrédients pour 6 convives

  • 900 g de pommes de terre - charlottes par ex.

  • 2 œufs

  • 2 cuillères à soupe de farine

  • 10 cl de crème fraîche

  • 1 oignon

  • 3 cuillères à soupe de ciboulette ciselée

  • 15 cl d'huile de tournesol

  • 80 g de beurre

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Émincer finement l'oignon.

  • Peler et râper grossièrement les pommes de terre, puis les presser afin de retirer l'excédent d'eau.

  • Dans un saladier, mélanger les pommes de terre râpées avec l'oignon et 2 cuillères à soupe de ciboulette ciselée.

  • Séparer les jaunes d'œufs des blancs.

  • Ajouter les jaunes, la farine et la crème fraîche à la préparation.
    Saler, poivrer.
    Mélanger bien l'ensemble.

  • Monter les blancs d'œufs en neige ferme, puis les incorporer délicatement au mélange.

  • Dans une grande poêle antiadhésive, chauffer 2 cuillères à soupe d'huile avec 20 g de beurre.

  • Déposer 3 cuillères à soupe de préparation en étalant la pâte afin de former des galettes.
    Les laisser dorer de 2 à 3 min de chaque côté,puis les égoutter sur du papier absorbant.
    Les couvrir de papier aluminium pour les maintenir au chaud.
    Recommencer jusqu'à épuisement de la pâte.

  • Dresser les galettes sur un lit de roquette ou autre salade décorative.

  • Décorer avec le reste de ciboulette ciselée.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La pomme de terre

La pomme de terre nous vient des Andes péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude... Les écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande - version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès d’immigrés venus d'Ulster. Sur le continent, on raconte plutôt que ce sont les marins de Pizarre qui en firent don, en 1534, a un couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir les animaux. C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et pharmacien militaire, vit en elle une parade contre la famine pendant sa captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en portant à la boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans la plaine des sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents de terre afin de cultiver expérimentalement la pomme de terre. Faisant ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de terre, laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin d’encourager le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme de terre devint une denrée de base en France. Une réussite ! Parmentier n’en tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux: Légion d’honneur, 1 titre de Baron et une charge d'inspecteur général de la santé.

À la fin du XVIIIe siècle, elle constitue la principale production agricole de l’Allemagne, où elle fait son apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a été introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à l’apparition du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la famine et le départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre 1845 et 1850.

Aujourd’hui, c’est surtout la quatrième grande culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.