Crevettes en beignets
Spécialité de la Manche, la Mer du Nord...
Ingrédients pour 4 convives
20 grosses crevettes décortiquées fraîches ou Gambas
2 blancs d’œufs
2 cuillères à soupe de Maïzena (fécule de maïs)
2 litres d’huile de friture
Quelques gouttes de citron
Sel
Indications de préparation
Décongeler les crevettes au réfrigérateur si elles sont surgelées, dans du lait ou dans une marinade à l'huile et au citron.
Mettre à chauffer l'huile de friture dans un grand faitout, elle doit être chaude sans fumer.
Battre les blancs d'œufs en
neige ferme
avec 2 pincées de sel et quelques gouttes de jus de citron.
Verser la Maïzena en pluie et l’incorporer aux blancs battus, en
mélangeant délicatement à l'aide d'une cuillère en bois.
Tremper les crevettes dans cette pâte à frire légère, puis les plonger dans l'huile 4 par 4 ou 5 par 5, selon leurs tailles.
Lorsqu'elles sont bien dorées, les sortir à l'aide d'une écumoire, puis les égoutter sur du papier absorbant.
Servir chaud, avec une salade verte par ex.
Un
pas en avant, On y trouve notamment : 1° - Les crevettes
roses ou
bouquet. Ces
appellations dénomment les espèces du genre Palaemon.
Voila donc rapidement cernées, les 3 crevettes que l'on trouve le + facilement dans le commerce, au-delà des appellations régionales différentes: rose ou bouquet, grise et gambas. |
• 300 g de farine |
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Naturellement sans gluten, elle allège et évite les grumeaux.
Pâtisserie et sauces lui doivent beaucoup...
La coutume des beignets trouve son origine
dans les fêtes romaines des calendes de mars. Celles-ci célébraient
le réveil de la nature par des rites agraires. À cette occasion, les
interdits étaient transgressés et les déguisements autorisés.
La première recette d'une pâte à beignet, "l'aliter dulcia", est
donnée par Apicius dans son ouvrage De re coquinaria.
Le terme "beignet" est un mot obscur attesté au
début du XIVe siècle.
Il semble dérivé de "bignet", pâte frite enveloppant quelques
substance alimentaire. Le terme de bugne constitue la forme
provençale du beignet, lequel est enregistré sous sa graphie
actuelle par le dictionnaire de l’académie en 1798. Les mots bugne
et beignet sont contemporains, puisque bugne, au sens de beignet,
est attesté à Lyon au début du XIXe siècle ou bien...
les noms de beigne et beignet désigneraient pour le premier une
bosse suite à un coup (buyne d'origine vraisemblablement préromane),
c'est encore un terme employé de nos jours - on dit aussi une
"bigne" -. Son dérivé, le beignet, serait ainsi dénommé parce qu'il
est enflé, bosselé...
Quoiqu'il en soit, les formes étranges, grotesques des beignets rappellent le carnaval, la fête
après le jeûne...
À l'origine, ce n'étaient que des morceaux de pâte
qu'on faisait tomber dans le bac à friture.
Il revint en force au moment des croisades
grâce aux Sarrasins.
L'histoire nous rappelle que les Croisades furent + qu'une guerre
chrétienne mais une imprégnation culturelle. C'est ainsi que
les Croisés rapportèrent en France cette gourmandise au XIIIe s. On
les déguste les jours de fête, dans un cornet de papier qu'on
achète aux frituriers ambulants. Mais il faudra attendre le XVIIIe
s.
pour retrouver le goût du beignet tel qu'on le connaît aujourd'hui
avec l'importation du sucre.
Dans la tradition culinaire, on retrouve de nombreuses recettes de
beignets salés. On préconisait à une certaine époque les abats en
beignet pour accompagner les viandes blanches rôties. Puis vinrent
les fleurs, grappes d'acacia, fleurons de courgette (tradition qui
se perpétue encore en Italie), cymes de sureau dans leur cocon
croustillant.
Sucré, le beignet porte des noms savoureux avec sa personnalité, sa
distinction régionale: bugne de Lyon, roussette de Strasbourg,
merveille de Gascogne, bottereau de Charente, oreillette de
Provence, etc...