Soupe de pommes de terre
à l'italienne
Une version contemporaine et allégée du classique et très célèbre
minestrone.
Les origines de cette soupe se perdent
dans la nuit des temps. |
Ingrédients pour 2 convives
1/2 oignon
1/2 gousse d'ail
200 g de pommes de terre
1 branche de céleri
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
1/2 cuillère à café de sauge sèche
35 cl de bouillon de viande
100 g de tomates
Sel & Poivre
1/2 cuillère à soupe de persil - haché
20 g de parmesan - fraîchement râpé
Indications de préparation
Peler et hacher finement l'oignon et la gousse d'ail.
Éplucher les pommes de terre et les couper en tranches.
Gratter le céleri pour ôter les fils et le découper aussi en rondelles.
Faire chauffer l'huile dans une cocotte de taille suffisante, y faire revenir l'ail, l'oignon et les tranches de pommes de terre.
Ajouter les rondelles de céleri et la sauge et saisir rapidement.
Recouvrir le tout du bouillon et laisser mijoter la soupe à feu doux pendant environ 20 minutes.
Entailler les tomates en croix, les ébouillanter, les peler et les couper chacune en huit.
Saler et poivrer. Incorporer les tomates et réchauffer rapidement.
Saupoudrer la soupe de persil et de parmesan.
La pomme de terre nous vient des Andes
péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous
le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude... Les
écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée
d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande -
version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès
d’immigrés venus d'Ulster. Sur le continent, on raconte plutôt que
ce sont les marins de Pizarre qui en firent don, en 1534, a un
couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit
quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les
feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour
nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et
dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir
les animaux. C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et
pharmacien militaire, vit en elle une parade contre la famine
pendant sa captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en
portant à la boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans
la plaine des sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents
de terre afin de cultiver expérimentalement la pomme de terre.
Faisant ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de
terre, laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin
d’encourager le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme
de terre devint une denrée de base en France. Une réussite !
Parmentier n’en tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux:
Légion d’honneur, 1 titre de Baron et une charge d'inspecteur
général de la santé.
À la fin du XVIIIe siècle, elle constitue la
principale production agricole de l’Allemagne, où elle fait son
apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a été
introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à l’apparition
du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la famine et le
départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre 1845 et 1850.
Aujourd’hui, c’est surtout la quatrième grande culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.