Foie gras cuit... au sel
Avec la cuisson au sel, le goût du foie gras est puissant dense,
fort... Tous les palais ne l'apprécient pas mais les vrais amateurs
de foie en raffolent.
À déguster par petites bouchées, sur du pain
grillé ou des tranches très fines de pain d'épice grillées au
four...
Déguster avec un vin blanc doux, frais et
parfumé:
jurançon ou pacherenc.
Un accord classique dans la gastronomie du
Sud Ouest.
Ingrédients pour 5 convives
1 foie de canard cru dénervé de ± 450 g
700 g de gros sel de mer
2 cuillères à soupe de piment d'Espelette
1 cuillère à café de poivre moulu
Indications de préparation
Sortir le foie du réfrigérateur 1 h avant la préparation.
Mélanger le piment d'Espelette avec le poivre.
Saupoudrer le foie sur toutes les faces.
Prendre une grande gaze, et l'étaler bien à plat, emballer le foie.
Verser 1 couche de sel dans le fond d'un plat creux, déposer le foie et recouvrir avec le reste de sel.
Placer le plat au réfrigérateur pendant 12 h.
Plus tard, enlever la gaze et le sel restant.
Placer à nouveau le foie au frais recouvert d'un film alimentaire pendant 24 h, voire 48 h.
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Le piment d'Espelette (ou Ezpeletako biperra
en
basque) est un piment cultivé au Pays basque dans le département des
Pyrénées-Atlantiques. Il tire son nom de la commune d'Espelette.
Introduit au Pays basque au XVIe ou au XVIIe siècle. La plante est
d'abord utilisée en médecine puis très vite comme condiment et
conservateur des viandes et du jambon.
En 1650, on commence à planter des piments à Espelette. Des graines
sont sélectionnées donnant naissance à la variété Gorria, connue
aujourd'hui sous l'appellation "piment d'Espelette".
À l'échelle de Scoville, le piment d'Espelette a une valeur de 4,
il n'est donc pas plus fort que le poivre. En revanche, il est
beaucoup plus parfumé car il est resté longtemps à sécher au soleil.
Il est utilisé depuis 5 siècles à la place du poivre dans toute la
cuisine basque.
Avec son arôme fruité, tomate, poivron et foin sec, sa belle couleur
rouge brique, le piment tient la vedette, le dernier week-end
d’octobre à Espelette et ce depuis 1965.
L'on retrouvera ainsi la variété Gorria en corde fraîche ou corde
sèche, en poudre ou en purée, en gelée ou dans des chocolats...
Il
est dommage que son prix ne soit plus populaire.
Le jurançon moelleux et le jurançon sec sont des
vins du sud-ouest de la France, produits dans une même zone.
On trouve la trace d'une première transaction viticole dans la
commune de Lucq-de-Béarn, à l'abbaye de Saint-Vincent, dès 988.
En 1522, Henri II de Navarre, achète une vigne à Jurançon, déjà les
coteaux sont couverts de petit manseng, de gros manseng. Le jurançon
fut utilisé lors du baptême du futur Henri IV. Henri II, son
grand-père, frotta d'une gousse d'ail les lèvres du nouveau-né et
lui fit boire quelques gouttes de jurançon.
Plus tard, grâce à ce même Henri IV qui aimait sa région d'origine,
il devient le vin de cérémonies de la Maison de France.
Très apprécié de l'Europe du Nord, le jurançon "disparut" avec la
catastrophe du phylloxéra pour ne devenir qu'un vin de messe au
début du XXe siècle.
C'est la cave des producteurs de Gan et quelques propriétaires, qui,
année après année, rendirent peu à peu tout son prestige à cette
appellation.
Ce travail, la réussite de quelques millésimes exceptionnels et la
régularité dans la qualité, vendange après vendange assurent des
produits de qualité
Les vignes à Jurançon poussent sur des pentes raides comme à
Hermitage. Les raisins subissent à la fois le climat océanique et le
climat montagnard des Pyrénées. Les vignerons utilisent des cépages
traditionnels tels que Lauzet, Petit et Grand Mansengs et Courbu.
Le Jurançon doux est un vin doré aux arômes de fruits exotiques et
de miel peut vieillir pendant très longtemps.
Le Jurançon sec a une couleur qui tire vers le vert clair. Le blanc
de blanc est un vin sec frais et aromatique. Le Jurançon sec
représente 75% de la production de vin à Jurançon.