Pintade des Landes
aux abricots secs et au miel
Une pintade gourmande, presque un dessert !
Savourer ce plat avec un vin blanc sec du Sud Ouest, comme le pacherenc du vic-bilh afin de rehausser la douceur du miel et des fruits secs.
Ingrédients pour 5 convives
1 Pintade fermière des Landes de ± 1,6 kg
24 abricots secs moelleux
4 grosses cuillères à soupe de miel liquide
2 oignons
80 g d'amandes entières
75 cl d'eau
1 cube de bouillon de volaille
5 cl d'huile d'olive
Sel & poivre
Indications de préparation
Couper la pintade en morceaux et émincer les oignons.
Verser l'huile d'olive dans une cocotte, saisir les morceaux de pintade 2 min de chaque côté.
Lorsqu'ils sont dorés, les retirer, puis mettre les oignons à fondre.
Replacer les morceaux de viande dans la cocotte, ajouter le miel, laisser caraméliser 3 min.
Faire bouillir l'eau, puis laisser dissoudre le cube de bouillon de volaille.
Verser le bouillon dans la cocotte, saler,
poivrer, couvrir, laisser cuire 1 h au four à 210°c - Th 7.
Remuer de temps en temps...
Faire griller 5 mn les amandes à la poêle, puis les ajouter dans la cocotte avec les abricots secs, laisser cuire encore 30 min.
Les Landes
- quel joli vocable empreint de romantisme pour désigner un
département qui doit son nom à la vaste plaine infertile qui
formait les 2/3 de son étendue.
Les longues côtes landaises de sable
blond ne comptent que 2 ports: Capbreton et Hossegor. De là
partaient les pêcheurs de baleines et de morues, aventuriers
des eaux froides, en direction des côtes américaines. La
pêche a disparue. Les côtes sont vouées au tourisme... |
Ferme et goûteuse au fumet délicat, la pintade, est un oiseau d’origine africaine.
Mentionnée en France à partir de la Renaissance,
notamment par Rabelais qui, dans son Pantagruel, parle de la ''guynette''
ou poule de Guinée.
Sa chair est plus fine, mais aussi plus sèche, que celle du poulet
et beaucoup moins grasse.
Au XIXe siècle on la faisait légèrement faisander afin de lui faire développer un fumet de gibier.
Originaire du Moyen-Orient, l’amandier était
connu des Hébreux et des Phéniciens. Il fut acclimaté dès le Ve
siècle dans le midi de la France. Il est à présent largement cultivé
en Californie, en Afrique et en Australie du Sud. L‘amandier
ressemble au pêcher, son proche parent botanique. Ses fleurs rose
pâle sont plus grosses et s’épanouissent avant ses longues feuilles
étroites. Il fleurit une quinzaine de jours avant le pêcher et subit
souvent les dégâts du gel.
Les espèces sauvages ont parfois les branches épineuses. Les fruits
possèdent une enveloppe duveteuse coriace, immangeable, brun
verdâtre, mais qui s’ouvre facilement. À l’intérieur se trouve un
noyau dur, lisse, et criblé de petits trous qui ne transpercent pas
la coque. Celle-ci renferme une graine unique, plate, ovale et
pointue.
Le sirop d’orgeat, fait autrefois avec une décoction d'orge, est
aujourd’hui fabriqué avec une émulsion d'amandes.