Logo

 

  Soupe glacée de concombre
       et melon au yaourt

 

 

 

 

 

Sous ses allures modestes, le yaourt se révèle étonnant, parfois même intriguant...

 

 

On le connait velouté ou brassé, liquide ou ferme, nature ou aromatisé, mais son potentiel culinaire reste mal exploré.

 

 

 


Ingrédients pour 4 convives

  • 1 melon

  • 1/2 concombre

  • 4 yaourts à la grecque

  • 10 feuilles de menthe fraîche

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Prélever la chair du melon, en ayant pris soin d'enlever les pépins, puis la placer dans le bol d'un mixeur.

  • Nettoyer sous l'eau froide le concombre, le couper en 2 dans le sens de la longueur et retirer les pépins.

  • Détailler en tronçons et ajouter à la chair de melon.
    Mixer jusqu'à l'obtention d'un velouté homogène.

  • Ajouter ensuite les 4 yaourts et mixer une dernière fois.
    L'on pourra également ajouter 2 ou 3 glaçons et les mixer pour plus de fraîcheur...

  • Saler et poivrer à votre convenance et placer la soupe ainsi obtenue au réfrigérateur.

  •  Au moment de servir, parsemer la soupe de menthe fraîche ciselée.

 

 


 

 

 

Antérieurement la région était peuplée de Celtes appelés aussi Ligures ou Celto-Ligures.
Le littoral provençal fut colonisé par les Grecs vers ± 600 av. J.-C. Les Phocéens s'installent à Marseille (en grec, Massalia; en latin, Massilia), puis essaiment à Nice, Arles, Agde, et au sud de Nîmes.
la Provence doit son nom à l'époque romaine qui la connaissait comme Provincia (une des nombreuses provinces romaines). La Provence fit partie de la Gaule Transalpine, rebaptisée Gaule Narbonnaise au 1er siècle av. J.-C. Ancien comté, elle devient province royale française en 1481.
De fait, culturellement et touristiquement, la Provence s'étend jusqu'à l'est du Gard, au-delà du Rhône jusqu'à Nîmes, et jusqu'au sud de l'Ardèche et de la Drôme.
La cuisine provençale c'est du soleil dans l'assiette ! Un festival de saveurs, de parfums et de couleurs qui aiguisent appétit et bonne humeur. On retrouvera le charme des balades dans les collines de Provence : les odeurs de thym, de romarin, de basilic et même de lavande !
L'huile d'olive règne en maîtresse vénérée sur la cuisine provençale, elle accompagne avec bonheur les légumes : poivrons, tomates, aubergines... ou les viandes et poissons.
Dans les collines, le sanglier est une pièce de choix. Au pays des chasseurs, la tradition du "cochon" porte au premier plan cette viande dans les menus. Mais le poisson qui se mange sur la côte n’est pas oublié dans les terres : sardines grillées, bourrides ou aïolis, l'on pourra en déguster sur les cours des villages de Provence lors de repas joyeux et animés.
Bien que la production de vin rouge s'améliore d'année en année, c'est pour sa production de rosé que la Provence est la plus renommée. Les 2/3 de sa production y sont consacrés.
Le vignoble provençal s'étend des environs de Nice, à l'est, jusqu'au delta du Rhône, et l'immense superficie de ce vignoble permet de rencontrer des terroirs, et donc des productions, très différenciées...

 


 

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

Yogurut,  Yogurt,  Yoghourt,  Yaourt...  


 

Il existe paraît-il, au Nord de l'Inde, dans la ville sainte de Bénarès, une caste privilégiés de laitiers, les ''Yadav''. Grands, forts, se nourrissant presque exclusivement des produits qu'ils commercialisent, ces gardiens d'un savoir ancestral portent l'un des noms du huitième avatar de Vishnu, Krishna. Dans l'imaginaire indien, le lait et ses dérivés, le yaourt en particulier, sont des nourritures divines et dotées d'un grand prestige, car génératrices de santé, de force et de jouvence. De fait, les ''Yadav'' sont des lutteurs rituels redoutables...
La croyance dans les vertus du lait fermenté est aussi partagée depuis des temps immémoriaux par tous les peuples de l'Asie centrale. Dieu lui-même aurait fait porter par un ange à Abraham le secret du lait fermenté ! Selon la Genèse, c'est à ce breuvage magique que le patriarche dut sa fécondité et sa longévité... plus de 175 ans !
Si l'origine du mot lui-même reste mystérieuse, sa présence dans toute l'aire turco-mongole est attestée depuis fort longtemps. Dès 1071, le dictionnaire arabo-turc de Mahmoud al Kachgari, publié au Sin-Kiang, en fait une mention écrite.

Le yoghourt suit la progression irrésistible des cavaliers mongols comme des troupes turques et, présent dans tous les Balkans, s'immobilise sous les murs de Vienne, jamais conquise. À Constantinople, des Turcomans offrent en 1432 au voyageur français Bertrandon de la Broquière ''un grand bol de lait caillé qu'ils appellent yaourt''.
 Le yoghourt s'est sédentarisé. Tout amateur de cuisine turque ou visiteur de la Turquie sait la place qu'il y occupe. Le yaourt fait même en 1542 une percée imprévue à la cour de France où le roi François Ier, souffrant d'une maladie intestinale, éprouve langueur et neurasthénie... François Ier fit alors mander le médecin juif qui préparait le précieux breuvage et qui traversa l'Europe à pied, suivi de son troupeau ! Le roi guérit au bout de quelques semaines, ce qui provoqua un véritable engouement à la Cour. Les membres de la Faculté de Médecine se penchèrent également sur le produit miraculeux. Las, les brebis moururent, frappées par le froid parisien. Le médecin repartit à Constantinople, emportant avec lui le secret de sa fabrication...

Le yaourt tombe dans l'oubli pendant plusieurs siècles. En tant que produit laitier, il connaît le même discrédit qui frappe laits et laitages, aliments par excellence des pauvres et des paysans. Il faut attendre la révolution du goût des XVIIIe et XIXe siècles, qui touche d'abord les matières grasses du lait, crème et beurre, pour voir les produits laitiers devenir peu à peu synonymes de santé et de bien-être.

 



Le melon

 

 

Le melon appartient à la vaste famille des Cucurbitacées qui sont des plantes sarmenteuses, rampantes ou grimpantes, annuelles et délicates, comme le concombre, la pastèque, la courgette et le potiron. Ses feuilles sont grandes et ses tiges légèrement pubescentes. Ses petites fleurs jaunes évoluent en fruits de tailles et de formes variables. L’origine du melon est controversée. Certains la voit en Inde, d’autres en Afrique australe. Cinq siècles avant notre ère les égyptiens cultivaient déjà un fruit similaire mais qui avait peut-être davantage le goût de concombre. Les Romains l’ont aussi goûté. Pline, au Ier siècle ap. J.-C., faisait allusion à un fruit qui, mûr, se détache, ce qui est typique du melon. Galen, le philosophe physicien, écrivait, au IIe siècle ap. J.-C. ''Les fruits (mûrs) d’automne ne rendent pas malade comme ceux encore verts''. Au IIIe siècle, les melons étaient devenus assez sucrés et parfumés pour être mangés avec des épices.
Jusqu’au Moyen Age, le melon n’était cultivé en Europe qu’en Espagne et en Italie. Charles VIII l’aurait rapporté de Naples en France en 1495 pendant les guerres d’Italie. Planté avec succès vers Narbonne, il s’étendit peu à peu jusqu’en
Anjou.

Les premiers melons réellement délicieux résultent d’hybridations entre différentes souches, au XVIe siècle. Les hommes ont disséminé des graines de melon un peu partout. En retournant dans le Nouveau Monde, Christophe Colomb découvrit des melons poussant en abondance sur les lieux de ses précédents séjours. De même, délibérément ou par inadvertance, les melons atteignirent la plupart des régions chaudes du monde et devinrent des fruits potagers très populaires dans de
nombreux pays. Des variétés fiables furent créées au XIXe siècle et cultivées avec succès toute l’année en serre. Mais de nos jours, beaucoup de melons vendus en Europe du Nord poussent en plein air dans des pays chauds.