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 Pommes de terre,
       foie gras et boudin blanc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oser! - ja6

 

Un triptyque faussement simple et rustique.

Le safran, la cardamone, la qualité du miel  du sirop de citron et du boudin blanc feront la différence.

Éviter de faire trop d'impasses sur les ingrédients, un peu difficile à rassembler il est vrai.

Ce plat derrière une présentation dépouillée cache une palette de flaveurs délicates.

Les ingrédients sont chers, mais cette recette à réaliser avec soin est facile. À réserver aux connaisseurs !

 

 

 

 

 

Pour cette recette, à défaut de  "Princesse Amandine®" ou si son prix parait indécent, choisir alors :

Belle de Fontenay, BF 15, Charlotte, Chérie, Franceline, Linzer Delikatess, Nicola, Pompadour, Ratte ou Roseval.


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Ingrédients pour 4 chanceux

  • 5 pommes de terre: Princesse Amandine ou Belle de Fontenay, BF 15, Charlotte...

  • 4 tranches de foie gras cru

  • 80 g de boudin blanc - de volaille de préférence

  • 50 g de feuilles de roquette

  • 1 cube de bouillon de volaille

  • 60 cl d'eau

  • 30 cl de sirop de citron

  • 2 graines de cardamome

  • 2 pistils de safran

  • 5 cl de vinaigre de citron

  • 5 cl de vinaigre balsamique blanc

  • 1 cuillère à soupe de miel de citronnier

  • 5 cl d'huile d'olive

  • Fleur de sel & poivre

Indications de préparation

  • Éplucher, tailler les pommes de terre en rondelles.
    Rincer les feuilles de roquette.

  • Chauffer l'eau, laisser dissoudre le cube de bouillon de volaille.
    Réserver.

  • Pour la vinaigrette au citron : mixer dans un bol 10 cl de bouillon de volaille, les 2 vinaigres, le miel, l'huile d'olive.
    Réserver au frais.

  • Verser le reste du bouillon de volaille dans une casserole avec 30 cl de sirop de citron, la cardamome et le safran.

  • Plonger les rondelles de pommes de terre, les saisir 3 min sur feu doux.
    Les réserver au frais.

  • Réchauffer le bouillon de volaille dans lequel l'on fera cuire pendant 4 min les 4 tranches de foie gras sur feu doux.

  • Sur une assiette, disposer les rondelles de pommes de terre en rosace.

white pudding - ja6

  • Déposer dessus 1 tranche de boudin et 1 de foie gras cru, ajouter quelques feuilles de roquette, verser tout autour la vinaigrette au citron, saler, poivrer.

  • Déguster chaud voire tiède !

 


 

 

 

 

 

 

 

 

1 pistil = 3 stigmates ou filaments
1 gramme
= ± 525 stigmates ou filaments

Dosage:
Plat sucré : 1 pistil par personne soit 3 stigmates.
Plat salé : 2 pistils par personne.
Pour les paella et autres coquillages 3 pistils par personne.
Pour les sauces : de 1 à 2 pistils par personne.
Desserts : de 3 à 5 pistils par litre de lait.
Riz et pâtes : prévoir 5 pistils pour 250 g.

Le safran ne révèle pas ses saveurs instantanément.
Le safran ne supporte ni friture, ni ébullition prolongée
Pour cela il reste 2 techniques : L’infuser ou le torréfier...

Infusion:  Placer le safran dans un liquide acide tel que vin blanc ou citron, ou bien dans du lait, de la crème fraîche tiède, ou encore une sauce chaude.
Il aura besoin d’infuser, à minima, 30 min, afin de développer ses subtils arômes.
Ceci permet d’introduire l’épice dans un plat en fin de cuisson et de lui éviter ainsi la dégradation due à un trop long "mijotage"...

Torréfaction:  Chauffer une poêle - à fond épais si possible - très chaude, sans matière grasse, ajouter le safran.
Laisser 5 min hors du feu. Le réduire en poudre avec le dos d’une cuillère ou mieux, d'un mortier.

Le safran pourra sans crainte, être mélangé avec d’autres aromates ou épices tels que: thym, ail, anis, cannelle, poivre, gingembre...
Il agira dès lors comme un efficace exhausteur de goût.

 

Jolie clochette mauve, le crocus est une petite fleur courante au printemps sous nos latitudes.
Mais attention, c'est sa version d'automne, le Crocus sativus, copie conforme, qui renferme le fameux "or végétal": le safran.
Ce ne sont pas moins de 150 000 fleurs qu'il faudra récolter, pour prélever à la main, sur chacune d'elles, les 3 stigmates - filaments jaune orangé au cœur de la fleur -, qui, une fois séchés, constitueront 1 kg de cette épice à la flaveur exceptionnelle. L'énorme travail artisanal justifie le prix très élevé - jusqu'à 12 € le gramme (2007) !
Connu depuis des millénaires en Inde, en Iran, et au Maroc, le safran était autant apprécié pour ses vertus médicinales que pour son pouvoir de teinture et son parfum inoubliable en cuisine.
Gare aux contrefaçons...
Vendu à peine moins cher que le safran, le curcuma, issu d'une racine,  a la même belle couleur, mais aucun parfum.
La Barbe de maïs habilement coupée, teinte puis mélangée à quelques vrais filaments de safran pour l’odeur, fait aussi illusion…
Il n'y a pas de miracle, le safran est cher mais irremplaçable, donc vigilance !
Préférer les filaments pour le parfum, utiliser la poudre - moins riche en saveur - pour colorer.
Le safran d’Andalousie se situe parmi les meilleurs, et un coup de chapeau pour le français du Gâtinais !

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Princesse amandine®


L'entreprise Germicopa, qui a développé la variété "Princesse Amandine®", s'est alliée avec 14 opérateurs pour la lancer sous forme de marque. Une démarche inédite pour la pomme de terre, légume assez banal, mais les affaires sont les affaires, l'on vise ici le haut de gamme & la valeur ajoutée.

Issue d'un croisement avec la Charlotte, Princesse Amandine® est une pomme de terre à la chair ferme et fondante qui présente une excellente tenue à la cuisson.
Fine en bouche, elle se caractérise par une texture moelleuse et se distingue par un goût de pomme de terre nouvelle et quelque chose qui ressemble au beurre frais, de plus sa jolie forme allongée et régulière séduit.
Pour mieux l'apprécier, préférer la cuisson vapeur, à l’eau ou encore sautée. Sa peau est si fine et délicate qu'elle peut être dégustée sans être épluchée.




Le boudin blanc


L’origine du boudin blanc remonte au Moyen Âge, lorsqu'il était de tradition de débuter le réveillon de Noël par de la bouillie de lait, servie chaude.
Dans son ouvrage, ''la Maîtresse de maison'', la baronne de Staffe relate, en 1892, l’idée d’un cuisinier du cardinal de Mazarin, auquel appartenait autrefois le comté de Rethel, de présenter cette bouillie sous boyau, afin de simplifier le service, et d’apporter aussi quelques changements radicaux à la recette traditionnelle de la bouillie.
Ainsi est né le ''boudin blanc de Rethel'' : 17 cm de long, 120 g, une préparation cuite qui se présente sous la forme d’une pâte très claire, composée de viande de porc uniquement, de lait, d’œufs et d’un assaisonnement, unis dans un boyau de porc.

Le boudin blanc de Rethel bénéficie d’une Inscription géographique protégée (IGP), qui interdit toute velléité de le fabriquer ailleurs..