Bouchée à la reine
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Dans les verres,
un tokay pinot gris
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Ingrédients pour 4 convives
4 croûtes en pâte feuilletée - pour bouchée à la reine
360 g de ris de veau
160 g de champignons de paris
1 petite boite de quenelles de volaille
1 petit oignon
1 carotte
50 g de beurre
1/2 Verre de vin blanc sec : ± 10 cl
1 branche de thym
1 feuille de laurier
Sel & poivre
Sauce
30 g de beurre
30 g de farine
30 cl de bouillon de volaille
1 cuillère à soupe de madère
Sel & poivre
Pour une bouchée qui ne sera plus “à la Reine” mais nettement moins onéreuse, remplacer les riz de veau par 2 escalopes de dinde voire de poulet.
Indications de préparation
Demander au boucher des ris de veau prêts à cuire.
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Peler la carotte et l'oignon, les couper en rondelles.
Fondre le beurre dans une sauteuse et faire revenir carotte et oignon.
Ajouter alors les ris de veau, le vin blanc, un 1/2 verre d'eau (± 10 cl), le thym et le laurier.
Saler, poivrer et laisser cuire doucement et à couvert ± 20 min, puis laisser refroidir et couper en dés.
Retirer les pieds sableux des champignons, les laver puis les couper en lamelles.
Les mettre dans une casserole, couvrir d'eau, saler et laisser cuire 5 min puis égoutter.
Égoutter les quenelles de volaille et les
couper en dés.
Préparer la sauce : faites fondre le beurre dans une casserole,
ajouter la farine, mélanger et laisser cuire quelques secondes.
Mouiller alors avec le bouillon de volaille,
mélanger puis laisser épaissir sans cesser de remuer.
Ajouter le
madère.
Faire chauffer les croûtes dans le four à feu moyen, Th 5 - 160°c pendant ± 10 min.
Mélanger à la sauce les ris de veau, les champignons puis les quenelles.
En garnir chaque croûte et remettre les
chapeaux.
Déguster chaud, illico!
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Longtemps le madère fut un
vin peu considéré, devant davantage sa gloire au scorbut, contre
lequel il était réputé souverain, qu’à ses qualités de nectar.
Embarqué a pleines barriques par les navires - l’île de Madère était
une escale obligée des voyages vers le Nouveau Monde. L'on ajoutait
de l’eau-de-vie afin d'éviter toute fermentation pendant le long
périple. Mais l'on s’aperçut qu'il se bonifiait après avoir subi les
fortes chaleurs lors du franchissement de l’équateur, et
c’est ainsi, qu’il devint le vin que nous connaissons. À cette
maturation en cale. s’est substitué aujourd’hui un stockage de 3 à 4
mois dans des greniers ouverts et chauffés par le soleil...