Gelée de thé de Ceylan
Servir cette gelée avec des biscuits, du cake ou des brioches par
ex.
L’on pourra également utiliser pour cette recette toutes autres thés
parfumés...
Ingrédients pour 4/5 convives
1 Kg de pommes
800 G de sucre cristallisé
1 Citron
25 G de thé de Ceylan ou d'Earlgrey
Indications de préparation
Couper les pommes en 4, les mettre dans une casserole et ajouter 1 litre d'eau. Porter à ébullition et laisser cuire pendant 30 min sur feu doux, jusqu'à ce que les quartiers soient bien tendres.
Filtrer le jus de cuisson des pommes à travers un chinois, en pressant légèrement les fruits, puis filtrer le liquide obtenu, mais à travers une étamine cette fois.
Presser le citron et filtrer le jus.
Porter à ébullition 20 cl d'eau, ajouter le thé et, hors du feu, laisser infuser pendant 3 min. Filtrer le thé.
Verser le jus de pomme, le sucre et le jus de citron dans une marmite, porter à ébullition et écumer, puis faire cuire pendant 5 min.
Ajouter alors le thé, laisser cuire pendant encore 5 min, retirer du feu et mettre en pots.
Nos pommes actuelles, ''Malus communis'', sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.
Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'', au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...
Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en
trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant
également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier ''avallo'',
un nom que l'on retrouve dans celui de la ville d'Avallon, île
légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement ''pommeraie''.
D'ailleurs, dans la famille des langues indo-européennes, la pomme
était nommée ''abol'', qui a donné ''apple'' en anglais, ''apfel''
en allemand, et ''appel'' en néerlandais.
En latin, ''pommum'' désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au Moyen
Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan, le mot
''pommum'' a changé de sens pour désigner uniquement la pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore
aujourd’hui le fruit.