Beignets au comté
Ces petits choux salés conviennent parfaitement pour l'apéritif. En
entrée les accompagner d'une salade verte.
Ingrédients pour 4 convives
50 G de beurre
60 G de comté
25 Cl de lait
4 Œufs
125 G de farine
Huile de friture
Noix muscade - facultatif
Sel & poivre
Indications de préparation
Verser le lait dans une casserole, ajouter le beurre en morceaux et porter doucement à ébullition.
Retirer du feu et incorporer la farine en remuant avec un fouet.
Remettre à cuire doucement 2 à 3 minutes sans cesser de remuer à l'aide d'une spatule en bois jusqu'à ce que la pâte se détache des parois.
Retirer la casserole du feu et incorporer les œufs l'un après l'autre en remuant énergiquement à l'aide d'une spatule en bois afin d’obtenir une pâte lisse et souple.
Couper le comté en fines lamelles et les ajouter à la préparation.
Râper éventuellement un peu de noix muscade sur la pâte, saler, poivrer et mélanger bien.
Chauffer l'huile de friture à 180°c.
Prélever des cuillerées à café de la préparation et les faire glisser dans l'huile chaude.
Les faire frire par petites quantités jusqu'à ce que les beignets soient uniformément dorés, en les retournant éventuellement à mi-cuisson s'ils ne le font pas spontanément. Les sortir au fur et à mesure à l'aide d'une écumoire.
Les égoutter sur du papier absorbant et les servir chauds.
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Fromage presque millénaire, né des pâturages jurassien, le Comté existait déjà en fruitière au XIIIe siècle! Il est toujours fabriqué en fruitières (Au même titre que le bois, le fromage est un fruit de la montagne) selon les méthodes traditionnelles. Colorant, conservateur et additif sont interdits. Une meule de Comté peut peser jusqu'à 50 kg! Cousin du gruyère - on l’appelle d’ailleurs gruyère de Comté, ce fromage franc-comtois à pâte pressée et cuite, à croûte épaisse, est protégé par une AOC depuis 1952.
Son aire de fabrication est vaste: Doubs, Jura, Haute-Saône, ainsi que les communes limitrophes de l’Ain, de la Côte-d’Or, de la Haute-Marne, des Vosges, de Saône-et-Loire et du territoire de Belfort.
Si bien qu’il existe 2 comtés de saveur très différente : celui de montagne et celui de plaine, produit avec un lait lui aussi très différent.
Sec et gras, astringent et onctueux, le ''vin
jaune'' déroute par ses arômes de noix, d'épices et sa persistance
en fin de bouche. Associé au Comté, il semble canalisé, maîtrisé et
se confond avec lui - Servir à 14-15°c.
Sinon tenter des accords
régionaux : vins blancs secs et parfumés du Jura ou de Bourgogne :
Arbois, l'étoile, mâcon.
Original, essayer un Xérès ou montilla-morilles
qui présentent de curieuses ressemblances avec le vin jaune!
La coutume des beignets trouve son origine
dans les fêtes romaines des calendes de mars. Celles-ci célébraient
le réveil de la nature par des rites agraires. À cette occasion, les
interdits étaient transgressés et les déguisements autorisés.
La première recette d'une pâte à beignet, "l'aliter dulcia", est
donnée par Apicius dans son ouvrage De re coquinaria.
Le terme "beignet" est un mot obscur attesté au
début du XIVème siècle.
Il semble dérivé de "bignet", pâte frite enveloppant quelques
substance alimentaire. Le terme de bugne constitue la forme
provençale du beignet, lequel est enregistré sous sa graphie
actuelle par le dictionnaire de l’académie en 1798. Les mots bugne
et beignet sont contemporains, puisque bugne, au sens de beignet,
est attesté à Lyon au début du XIXe siècle ou bien...
les noms de beigne et beignet désigneraient pour le premier une
bosse suite à un coup (buyne d'origine vraisemblablement préromane),
c'est encore un terme employé de nos jours - on dit aussi une
"bigne" -. Son dérivé, le beignet, serait ainsi dénommé parce qu'il
est enflé, bosselé...
Quoiqu'il en soit, les formes étranges, grotesques des beignets rappellent le carnaval, la fête
après le jeûne...
À l'origine, ce n'étaient que des morceaux de pâte
qu'on faisait tomber dans le bac à friture.
Il revint en force au moment des croisades
grâce aux Sarrasins.
L'histoire nous rappelle que les Croisades furent + qu'une guerre
chrétienne mais une imprégnation culturelle. C'est ainsi que
les Croisés rapportèrent en France cette gourmandise au XIIIe s. On
les déguste les jours de fête, dans un cornet de papier qu'on
achète aux frituriers ambulants. Mais il faudra attendre le XVIIIe siècle.
pour retrouver le goût du beignet tel qu'on le connaît aujourd'hui
avec l'importation du sucre.
Dans la tradition culinaire, on retrouve de nombreuses recettes de
beignets salés. On préconisait à une certaine époque les abats en
beignet pour accompagner les viandes blanches rôties. Puis vinrent
les fleurs, grappes d'acacia, fleurons de courgette (tradition qui
se perpétue encore en Italie), cymes de sureau dans leur cocon
croustillant.
Sucré, le beignet porte des noms savoureux avec sa personnalité, sa
distinction régionale:
bugnes de Lyon, roussette de Strasbourg,
merveille de Gascogne, bottereau de Charente, oreillette de
Provence, etc...