Tarte au beaufort
Ingrédients pour 6 convives
250 G de pâte brisée
500 G de Beaufort - râpé
25 Cl de Crème fraîche
25 Cl de lait
15 G de farine
3 Jaunes d’œufs + 2 Blancs d’œufs en neige
Sauce tomate
3 Tranches de Jambon de cru minces
Muscade
Indications de préparation
Préparer une pâte brisée non sucrée, étaler au rouleau.
Foncer un moule à tarte beurré et faire cuire à blanc à tour chaud.
CUISSON à four moyen, Th 7 - 210°c, pendant 20 min.
Entre-temps, mélanger les 500 g de Beaufort râpé avec le 25 cl de crème fraîche, 25 cl de litre de lait, 15 g de farine et 3 jaunes d’œufs et 2 blancs d'œuf montés en neige ferme .
Saler, poivrer, muscader. Ajouter un peu de paprika.
Retirer la tarte du four, napper le fond avec un peu de sauce tomate, disposer des fines tranches de jambon cru et verser par dessus la préparation au fromage.
Gratiner à tour vif quelques minutes. Servir aussitôt très chaud.
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A.O.C de 1968. Une grosse meule de 20 à 70 Kg à
croûte lisse, une saveur fruitée et une grande onctuosité, le vrai
goût de la montagne, l'on parle du Beaufort. C'est le gastronome
Brillat-Savarin qui baptisa ainsi ce fromage.
Fabriqué à partir de lait cru et entier - affiné 5 mois minimum -
dans une région homogène, située autour de la Vanoise, le "Beaufortain",
la Tarentaise et la Maurienne, en résumé la Savoie !
Caractéristique : un talon concave, à l'inverse de ceux des autres
fromages à pâte pressée et cuite. Cette forme permettait de le
transporter sans problème, sanglé à dos de mulet, lors de la
descente des alpages dans la vallée.
Le Fendant est un vin blanc AOC du Valais -
Suisse romande - produit uniquement à base du cépage chasselas.
Il doit son nom à une particularité de la baie mûre dont la peau et
la pulpe se fendent sous la pression du doigt, sans que le jus
s’écoule.
Sec, franc, racé et aiguillonnant, il affiche son caractère juvénile
dans une attaque fraîche et pétillante. Le Fendant est par
excellence le vin de l’apéritif, de l’accueil.
Il se boit à 10/12ºC. Vin idéal pour accompagner la raclette, la
fondue et les fromages à pâte dure, il s’accorde aussi parfaitement
avec la viande séchée, la choucroute et les escargots.
Moins réputé que celui de Bayonne ou d'Auvergnes,
il reste un excellent jambon de Montagne...
L'élevage et la
transformation des porcs en Savoie ont toujours fait partie de la
ruralité. Déjà au XVIIIème siècle, le Préfet Saussay explique:
"les porcs y sont très abondants: les chênes et les arbres
fruitiers qui couvrent son sol, favorisent l'accroissement de cette
espèce d'animaux…".
Plus récemment, Pierre Tochon dans son ouvrage "Histoire de
l'agriculture en Savoie" montre l'association forte entre élevage de
porcs et fabrication laitière en Savoie:
"La race du pays se rencontre surtout dans les alpages dans les
chalets à fromage, où ces animaux suivent les troupeaux; leur
nourriture se compose de petit lait, ils cherchent dans les
pâturages le complément à leur entretien".
Jusque dans les années 1970, 1 entreprise laitière sur 2, possédait une
porcherie. Cela n'est plus le cas aujourd'hui...
Toutefois, parallèlement à l’élevage domestique, une activité
artisanale et industrielle très importante autour de la fabrication
de jambons et de saucissons secs s'est développée en Savoie et
Haute-Savoie.
Les Salaisons de Savoie ont bénéficié jusqu'en 2003 d'une
reconnaissance de leur qualité au travers du Label Régional Savoie.
Depuis 2004, le Syndicat des Salaisons a choisi de conserver un
contrôle externe indépendant pour sa filière. Une
demande d'IGP (Indication Géographique Protégée) est en cours...