La coupetade
La Coupétade ou le coupétado...
appartient à la gamme caractéristique des desserts rustique.
Typique du
Nord de la Lozère, son nom dérive du plat profond en terre, le coupet, dans lequel,
elle ou il,
cuit.
Ici, nous utilisons un moule à cake, par défaut.
Cet entremets que l'on dégustait couramment permet
d'utiliser des restes de pain rassis avec des fruits secs ou séchés.
On l'accompagne fréquemment d'une
crème anglaise à la vanille.
Ingrédients pour 10 convives
Pain un peu rassis : ± la moitié d'une flûte
150 G de pruneaux - dénoyautés
100 G de raisins de Corinthe
50 G d'abricots secs
80 G d'amandes - mondées
5 Œufs
150 G de sucre
Arôme de vanille
75 Cl de lait
1 Litre de crème anglaise
Beurre pour le moule
Indications de préparation
Beurrer un grand moule à cake.
Chemiser le fond de ce moule avec de fines lamelles de pain.
Répartir sur la couche de pain les fruits séchés mélangés, pruneaux, raisins, abricots et amandes.
Remettre une seconde couche de pain et alterner ainsi les ingrédients jusqu'à épuisement sur 2 ou 3 épaisseurs.
Mélanger les 5 œufs entiers battus en omelette, le sucre, quelques gouttes d'arôme de vanille et le lait préalablement tiédi dans une terrine.
Mélanger intimement et verser cette préparation dans le moule sur les couches de pain et de fruits.
Poser sur le dessus une feuille de papier d'aluminium et la rabattre sur les côtés.
Laisser cuire dans le four à 180°c - au bain-marie pendant ± 45 min.
Sortir la coupetade du four et la laisser tiédir.
Répartir la crème anglaise bien froide dans les assiettes de service.
Découper l'entremets en tranches épaisses et les poser dans les assiettes.
Servir aussitôt.
Depuis les monts du Lyonnais jusqu'aux
contreforts du Limousin, de la Creuse jusqu'à l'Aubrac en
passant par le Rouergue et la Limagne, c'est bien le cœur de
la France, débordant les limites proprement dites du Massif
central. Le Limousin, qui sur les marches tient aussi
du Périgord et du Quercy, du Poitou et du Bourbonnais et l'Auvergne,
"réserve d'eaux vives, d'herbe douce, de forêts et de landes
virginales…” |
Il
y a 2000 ans ou presque, Virgile célébrait déjà le pruneau et ses
vertus. Il ne s'agis pas encore, pourtant, de notre pruneau
"national".
Celui-ci attendit, pour apparaître, le Moyen Âge. Ce sont les
moines de l'abbaye de Clairac, près d'Agen, qui, au cours d'une
année de surproduction, auraient constaté que le séchage au soleil
des prunes permettait de les conserver toute l'année...
Tunnels d’air chaud ou étuves ont désormais
remplacé la traditionnelle méthode de dessiccation. Au cours de
cette opération, le fruit perd une grande partie de sa teneur en
eau, plus de 3 kilos de prunes sont nécessaires pour l'obtention d'1
kg de pruneaux...
Une fois séchée, la prune conserve toute sa
richesse.
Rouges ou violacées, les prunes d’Ente, variété du ''prunus domestica'',
dites aussi “prunes-dattes” ou “robe de sergent”, seuls les pruneaux
issus de la prune d'Ente à droit à l'appellation "pruneau d'Agen".
L'Agenais ne détient pas le monopole du pruneau célèbre. Il y eut
jadis, à Tours, la prune sainte-Catherine, avec laquelle on
confectionnait de fameux pruneaux fourrés. Il y eut les prunes de
Brignole, qui jouèrent un petit rôle dans l'Histoire et furent
surnommées'' prunes de Monsieur'', par allusion à un de leurs grands
amateurs, Gaston, frère de Louis XIII. Et il y a encore, à Vitteaux,
en pays Auxois, des pruneaux blonds...
Ces raisins, récoltés en Grèce, sont réputés pour
leur petite taille et leur saveur. Leur calibre minuscule est une
preuve de leur grande qualité. Petits les raisins de Corinthe noirs
se distinguent des autres raisins par leur taille minuscule, ils
n'en sont pas moins juteux et légèrement sucrés.
On les nomme aussi raisins Zante ou raisins à champagne
L'appellation “raisins à champagne” est d’origine U.S, plus
précisément de Californie. Dans cette région, on sert le champagne
dans des verres ornés de petites grappes de ces raisins. Décoratifs,
ils sont dépourvus de pépins, sucrés et très savoureux.
Corinthe est le nom de la ville grecque et Zante le nom de l'île grecque où s'effectuait le commerce intensif de ces raisins il y a plus de 2 000 ans...