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 Burgers de poisson

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout le monde connaît le “hamburger” et son petit pain moelleux et léger.
On peut l’accommoder à l’américaine selon la recette traditionnelle, mais l’on peut aussi inventer toutes sortes d’autres sandwichs, salés ou sucrés, particulièrement savoureux, grâce à ce pain doux.
Idéal pour un repas d’enfants ou une partie de barbecue !
Ces burgers légèrement parfumés sont un excellent moyen de faire apprécier le poisson frais aux convives difficiles...
Ces burgers de poisson sont également délicieux servis avec des pommes de terre en robe des champs ou des quartiers de pomme de terre grillés.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 







Ingrédients pour 4 convives

  • 500 g de filets de cabillaud ou haddock - sans peau

  • 4 oignons - finement hachés

  • 1 blanc d’œuf

  • 50 g de chapelure blanche

  • 2 Cuillères à soupe d'huile de tournesol

  • Poivre
    Accompagnement

  • 3 cuillères à soupe de yaourt à la grecque

  • 3 cuillères à soupe de mayonnaise

  • 4 petits pains ronds spécial hamburger : buns aux céréales

  • Feuilles de salade

Indications de préparation

  • Vérifier qu'il n'y a plus d'arêtes dans les filets puis les couper en morceaux.

  • Les mettre dans un robot ou un mixeur avec les oignons et mélanger rapidement afin que les ingrédients soient bien hachés.

  • Ajouter le blanc d'œuf, la chapelure, un peu de sel et de poivre, et mélanger tous les ingrédients.

  • S’humidifier les mains afin que le mélange ne colle pas, et le diviser en 4 puis former des burgers aplatis.
    Laisser ces burgers de poisson au frais pendant ± 1 h au moins avant de les cuire.

  • Badigeonner les burgers d'huile puis les faire cuire sur la grille huilée du barbecue à braises tièdes pendant 3 min de chaque côté pour qu'ils deviennent dorés et qu'ils durcissent - en hiver les dorer au gril du four, voire au grille-pain.

  • Pendant ce temps, mélanger yaourt et mayonnaise, avec un peu de sel & de poivre.

  • Couper les petits pains en 2 et mettre des feuilles de salade sur chaque moitié.

  • Placer les burgers dessus et ajouter 1 cuillère à soupe de mayonnaise au yaourt.

  • Refermer les petits pains et déguster chaud.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tulsa en Oklahoma, patrie du hamburger?
Si elle avait su cela, Monica aurait-elle tant hésité à déménager avec Chandler ?    - Friends series -

Aujourd'hui, en anglais, du moins en anglo-américain, le mot hamburger désigne indifféremment sandwich et steak haché.
Il n'existe aucun rapport entre le hamburger et le jambon (ham, en anglais). Hambourg ayant une étymologie d'origine indo-européenne hamma : lieu entouré d'eau ou presque (méandre), position stratégique... riche en bois et pâturages.
Hamburger fait référence à la ville de Hambourg, en Allemagne.

Il est courant en Allemagne, comme ailleurs, d'attribuer aux spécialités culinaires le nom de leur ville d'origine.
La viande utilisée à l'origine du hamburger était du porc rôti. Elle fût remplacée progressivement par du porc haché.
Au XVIIIe siècle, les plus grands ports d’Europe étaient situés en Allemagne. Les marins allemands importèrent aux États-Unis le "Hamburg Steak", le steak de Hambourg.
Sur le port de New-York, des stands de viande attirent déjà les marins allemands avec le slogan "steak cuit dans le style de Hambourg". Mais il ne s’agissait alors que d’une manière de cuisiner la viande (hachée avec des épices).

Au milieu du XIXe siècle, de nombreux Allemands quittent le pays pour l’Amérique, depuis le port de Hambourg.
La ligne maritime Hamburg-Amerika Linie se spécialisa dans le transport d'immigrants venant d'Allemagne et d'Europe de l'Est.
On servait au cours de la traversée un plat nourrissant typiquement hambourgeois à base de viande hachée, de fromage et d'oignons.
Cette viande était salée, elle-même mélangée avec des oignons et de la chapelure, parfois fumée afin de pouvoir la conserver durant la longue traversée.
Le hamburger traversa donc tranquillement l’Atlantique avec les immigrants. Le porc en arrivant au U.S devint du bœuf.
Les immigrants juifs continuèrent de le préparer de cette façon, la recette se répandit en Amérique.
De New York jusqu’en Californie en passant par les Grands Lacs, le Dakota, l’Iowa, et le Colorado, le hamburger, rappela aux immigrants leur pays d’origine.
S'il semble que le "bœuf de Hambourg" fut déjà servi entre 2 tranches de pain sur les bateaux, plusieurs "américains" s'en disputèrent la paternité.
1844 - The original Boston Cooking School Cook Book, by Mrs. D.A. Lincoln (Mary Bailey), 1844 had a recipe for Broiled Meat Cakes and also Hamburgh Steak.

Mais la question se pose, et peut-être eut-on dû la poser d’entrée, de la définition du hamburger :
Est-ce que n’importe quel bout de viande entre 2 tranches de pain est un hamburger ?
Ou est-ce que seuls les petits pains ronds (buns), font le vrai hamburger ?
Après tout, comme le rappelle Alan Richman dans GQ, le hamburger sans le pain n’est rien de plus qu’un steak haché.
D’après Oscar Weber Bilby, les petits pains ronds sont indispensables, ce qui ferait de lui le créateur du vrai hamburger à Tulsa, Oklahoma, lorsque lors d’un barbecue avec ses amis en 1891, là où ses prédécesseurs avaient utilisé du pain normal, il eut recours à des petits pains ronds "faits maison" par son épouse (des buns).
Hélas !
- Fletcher Davis, d’Athens (Texas), en aurait vendu dans son café dans les années 1880, avant de populariser l’invention à la foire de St Louis (Missouri) en 1904.
- Charlie Nagreen, quant à lui, inventa le hamburger à Seymour (Wisconsin) en 1885 afin de permettre aux clients de la foire Seymour de manger en marchant.
- Le café Louis’ Lunch, à New-Haven (Connecticut), servirait le hamburger américain d’origine depuis 1885 également.
Quoiqu'il en soit, le hamburger naquit aux États-Unis, dans la fin des années 1880.

Les burgers s'imposèrent dans la culture américaine.
Le premier personnage fictionnel à témoigner de sa passion pour ce plat fut ce brave Wimpy, dans Popeye. Grand amateur de hamburger, qui toutefois, n’avait jamais l’argent pour se les offrir.
Survint alors la production en masse.
En 1916, Walter Anderson, travaillait à ce qui allait devenir la chaîne White Castle (rendue célèbre par le film Harold et Kumar go to White Castle - 2004, dans lequel l’objectif des personnages principaux tout au long du film est de manger ces burgers).
Il mit au point une manière de saisir la viande sur une plaque extrêmement chaude afin qu’elle reste juteuse à l’intérieur, ce qui contribua au succès de cette chaîne dès les années 1920.
Son développement contribua à populariser et à répandre le hamburger: White Castle devint l’équivalent culinaire de la Ford T.
Un peu plus tard, les frères Mc Donald eurent l’idée brillante de combiner l’amour des Américains pour les hamburgers à celui qu’il portait à l’automobile.

Ils ouvrirent un drive-in à San Bernardino (Californie) en 1940, où les clients pouvaient entrer manger s’ils le voulaient ou bien repartir en voiture avec leur nourriture.
Cette chaîne continue de se développer, avec le succès que l'on connait, même après avoir été revendue par ses 2 créateurs en 1961.

 

 

 

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Le cabillaud

 

 

Le cabillaud, qui est de la morue fraîche, reste le plus populaire et le plus courant des poissons de l’Atlantique Nord.

Le cabillaud, du néerlandais "Kabeljau" est un poisson de la famille des gadidés, à l'instar du colin et du merlan.
Aujourd’hui, on le pêche principalement dans les océans Atlantique et Pacifique, et en mer du Nord, dans une eau froide dont la température n’excède jamais 10° Celsius. Il investit les eaux côtières de janvier à mars, et trouve refuge en eaux profondes le reste de l’année.
Le cabillaud mesure en moyenne entre 50 cm et 1 m. Le coloris de ses écailles peut varier du gris au brun, ceci en fonction de son alimentation : omnivore, il se nourrit de crabes, de couteaux, de calmars, de petits poissons, ou encore de vers.
La pêche du cabillaud est apparue en France avec les Vikings : ces derniers ont popularisé la pratique dès le IXe siècle, après avoir envahi la Normandie.
 Le Moyen Âge, les autorités religieuses chrétiennes imposant 150 jours "maigres" par an, voit la consommation de poisson croître. En 1278,  Le terme “cabillaud” apparait dans la langue française. La pêche du cabillaud s’intensifie logiquement, et dès le XVIIe siècle, les navigateurs s’aventurent jusqu’aux bancs islandais.
L’activité est demeurée une des principales sources de revenus pour certaines communautés (comme Fécamp et ses Terre-Neuvas), et ce jusqu’au XIXe siècle. Avec l’avènement de la révolution industrielle, les chalutiers à vapeur remplacèrent peu à peu trois-mâts, goélettes, ouvrant la voie à la pêche industrielle, au rendement plus avantageux.
On trouvait jadis le cabillaud en abondance, mais aujourd’hui la tendance s’est inversée, des mesures de restriction sur sa pêche ont été prises, afin d’éviter l’extinction de l’espèce. La Commission européenne a ainsi récemment présenté un plan de "reconstitution des stocks de cabillaud" , imposant notamment une taille légale de capture...



Le smoked haddock




Le véritable haddock, si prisé de nos amis anglais, est de l'églefin coupé en 2 dans le sens de la longueur, saumuré, puis fumé.
Hélas, on vend trop souvent d'autres filets de poisson fumés (cabillaud) et colorés artificiellement, sous ce nom.
Ils n'ont pas la finesse de goût du haddock.
Choisir le haddock épais, souple, de couleur jaune pâle ou orangée, sans excès.
Rungis ± 11 € / kg - 2012
Au détail, 20 à 40 € ! le kg - 2012