Pizza calzoni
Œufs et jambon
Un classique. Incontournable...
Dans les verres,
Ingrédients pour 4 convives
700 g de pâte à pain
4 œufs + 1 blanc
2 Boules de mozzarella : ± 250 g
4 Cuillères à soupe de sauce tomate
150 g de jambon blanc en tranche épaisse
200 g de champignons de Paris
1 Grosse pincée d'origan
25 g de beurre
Sel & poivre
Indications de préparation
Préchauffer le four Th 8 - 240°c.
Étaler la pâte “pellota” sur la plaque du four farinée ± ½ cm d’épaisseur.
Partager la pâte en 4.
L’étirer à la main ou avec un rouleau à pâtisserie sur un plan de travail fariné afin d'obtenir 4 disques de 22 cm de Ø.
Sur la moitié d'un des 4 disques, en s’arrêtant à 2 cm du bord, étaler la sauce tomate, répartir 1/4 du jambon, de la mozzarella et des champignons.
Casser délicatement 1 œuf sur les ingrédients, saler & poivrer, saupoudrer d'origan.
Enduire les rebords du disque de blanc d'œuf, rabattre l'autre moitié puis pincer les bords.
Répéter l'opération pour les 3 autres disques...
Enfourner pour 25 à 30 min.
Servir chaud aussitôt.
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La Mozzarella de Campanie, la vraie, est fabriquée avec du lait de bufflonne d’eau à robe noire, un animal qui vit au sein de grand troupeau, principalement dans la vallée fertile du Volturno au Nord-est de Naples.
Le
buffle d’eau existe en Asie et en Europe méridionale. Il survit
plus facilement à la chaleur du climat, que le bétail.
L’appellation ''mozzarella di bufala campana'' est une marque
déposée depuis 1993 et est protège par un label DOC.
La mozzarella qu’on trouve dans les supermarchés est faite avec
du lait de vache et devrait en réalité s’appeler ''fior di
latte'', fleur de lait.
Dans
les temps archaïques, le repas se composait de pain, qu’on
appelait ''maze'': pâte non levée, et ''d’opson'', en grec cela
signifiait l’accompagnement du pain : ail, oignon, olive... Puis
l'on se mis à déposer
'' l’opson '' sur le pain,
ce fût la naissance de la pissaladière niçoise et de la pizza...
À l’origine le ''pissalat'': poisson salé en provençal, se
préparait avec des alevins de sardines et d’anchois conservé
dans du sel. Il servait à tartiner la pâte à pain de la
''pissaladière''.
Le ''salat'' descend en droite ligne du ''garum'' et plus encore
de ''l’hallex'' des romains.
Les romains confectionnaient également une sorte de ''focaccia'',
appelée alors ''picea''.
Au Moyen Âge, la chose plate et ronde qui sortait des fours napolitains, ressemblait beaucoup à un vulgaire pain plat. Nous étions encore loin de la vraie ''pizza napolitaine'' garnie de sauce tomate, d’anchois, de câpres et de mozzarella...