Haricots au vin rouge
Ingrédients pour 6 convives
500 G de haricots blancs ou rouges - secs
1 Bouquet garni
150 G de lard de poitrine
1 Oignon
20 G de beurre
Farine
40 Cl de vin rouge
1 Petit bouquet de persil
Sel & poivre noir
Indications de préparation
Effiler le céleri. Laver les haricots, les
égoutter puis les mettre dans un saladier et les couvrir d'eau
froide.
Les laisser tremper à t° ambiante pendant la nuit.
Le lendemain, les égoutter, les placer dans une casserole avec le bouquet garni, couvrir d'eau et laisser cuire doucement pendant 1 heure.
Égoutter les haricots et jeter le bouquet garni.
Pendant la cuisson des haricots, retirer la couenne du lard et tailler celui-ci en bâtonnets. Les faire blanchir rapidement dans une casserole d'eau bouillante, les égoutter et les éponger.
Peler et émincer très finement l'oignon, puis le faire revenir doucement en remuant dans une casserole avec le beurre, sans laisser trop colorer.
Ajouter les lardons et continuer à mélanger pendant 2 min, poudrer de farine (1 cuillère à soupe bombée) que l’on fera cuire en remuant pendant 2 min.
Lorsque le roux est blond, verser doucement le vin rouge et ajouter 1 verre d'eau tiède. Saler & poivrer.
Laisser “mijoter” en remuant sur feu moyen pendant 10 min.
Les haricots étant parfaitement égouttés, les
transférer dans une casserole ou une cocotte et verser toute la
sauce dessus, avec l'oignon émincé et les lardons.
Mélanger sur feu doux en remuant pendant 15 min.
Goûter et rectifier l'assaisonnement.
Parsemer de persil finement ciselé avant de servir chaud...
Depuis les monts du Lyonnais jusqu'aux
contreforts du Limousin, de la Creuse jusqu'à l'Aubrac en
passant par le Rouergue et la Limagne, c'est bien le cœur de
la France, débordant les limites proprement dites du Massif
central. Le Limousin, qui sur les marches tient aussi
du Périgord et du Quercy, du Poitou et du Bourbonnais et l'Auvergne,
"réserve d'eaux vives, d'herbe douce, de forêts et de landes
virginales…” |
Le haricot nous vient d’Amérique du Sud. Christophe Colomb le découvrit à Cuba, Jacques Cartier au Canada un demi-siècle plus tard.
Son nom semble bien dériver de l’aztèque ''ayacotl''. Le XVIe siècle le vit conquérir l’Europe, avec tant de succès que les Toscans furent surnommés ''mangafugioli'', mangeurs de haricots. Le Soissons français apparut au XVIIIe siècle et le premier flageolet en 1878, introduit par Chevrier, près d’Arpajon. L’Anglais William Robinson, chroniqueur horticole, observe en 1869 qu’en France on sert des haricots ''tous les jours en hiver, sous une forme ou une autre, dans tous les restaurants parisiens, du plus modeste au plus réputé''.
De coloris variés par la cosse et le grain, les haricots à écosser en demi sec peuvent se consommer frais, mi-secs ou secs.
Généralement, ce petit bouquet est destiné à
imprégner plats & sauces dans de nombreuses recettes de cuisine
d'une flaveurs + ou - douce ou corsée.
Il s'incorpore en début de cuisson d'une sauce, d'une viande en
sauce, d'un bouillon, soupe et pot au feu, d'un fumet, d'une
marinade, d'un court-bouillon ou d'un poisson, ragoûts, daubes...
Composé basiquement de thym, laurier et persil, le tout lié à l'aide d'une ficelle.
Selon le type de recette, on modulera en ajoutant par ex.:
1 gousse d'ail pelée et écrasée, 1 branche de céleri, la partie
verte d'un poireau voire 1 tige d'origan...
On le retire systématiquement en fin de cuisson, avant de servir!