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  Haricots au vin rouge

 

 

 

 

Cuits au préalable et mijotés dans une sauce auvergnate aux lardons, à l'oignon et au vin rouge, les haricots secs font un plat d'hiver savoureux qui pourra accompagner du petit salé ou même des saucisses poêlées…

 

 

 

 

 

 

 






Ingrédients pour 6 convives

  • 500 G de haricots blancs ou rouges - secs

  • 1 Bouquet garni

  • 150 G de lard de poitrine

  • 1 Oignon

  • 20 G de beurre

  • Farine

  • 40 Cl de vin rouge

  • 1 Petit bouquet de persil

  • Sel & poivre noir

Indications de préparation

  • Effiler le céleri. Laver les haricots, les égoutter puis les mettre dans un saladier et les couvrir d'eau froide.
    Les laisser tremper à t° ambiante pendant la nuit.

  • Le lendemain, les égoutter, les placer dans une casserole avec le bouquet garni, couvrir d'eau et laisser cuire doucement pendant 1 heure.

  • Égoutter les haricots et jeter le bouquet garni.

  • Pendant la cuisson des haricots, retirer la couenne du lard et tailler celui-ci en bâtonnets. Les faire blanchir rapidement dans une casserole d'eau bouillante, les égoutter et les éponger.

  • Peler et émincer très finement l'oignon, puis le faire revenir doucement en remuant dans une casserole avec le beurre, sans laisser trop colorer.

  • Ajouter les lardons et continuer à mélanger pendant 2 min, poudrer de farine (1 cuillère à soupe bombée) que l’on fera cuire en remuant pendant 2 min.

  • Lorsque le roux est blond, verser doucement le vin rouge et ajouter 1 verre d'eau tiède. Saler & poivrer.

  • Laisser “mijoter” en remuant sur feu moyen pendant 10 min.

  • Les haricots étant parfaitement égouttés, les transférer dans une casserole ou une cocotte et verser toute la sauce dessus, avec l'oignon émincé et les lardons.
    Mélanger sur feu doux en remuant pendant 15 min.

  • Goûter et rectifier l'assaisonnement.

  • Parsemer de persil finement ciselé avant de servir chaud...



 

 

 

Massif Central, cœur de la France...

Depuis les monts du Lyonnais jusqu'aux contreforts du Limousin, de la Creuse jusqu'à l'Aubrac en passant par le Rouergue et la Limagne, c'est bien le cœur de la France, débordant les limites proprement dites du Massif central. Le Limousin, qui sur les marches tient aussi du Périgord et du Quercy, du Poitou et du Bourbonnais et l'Auvergne, "réserve d'eaux vives, d'herbe douce, de forêts et de landes virginales…”
La cuisine traditionnelle de ces régions date du siècle dernier, époque qui voit se généraliser la consommation de la pomme de terre : la truffe, et l'engraissement du porc.
Avec des images de potée, charcuteries, farcis et estouffades, la gastronomie arverne donne une image de rusticité simpliste, solide et généreuse, avec des classiques qui progressivement se sont implantés sur la carte des bistrots les plus courus : tripous et chou farci, petit salé, truffade et aligot.
Pour mieux en saisir l'originalité, au-delà des richesses que son terroir propose : cochonnailles et fromages, lentilles du Puy, ail de Billom, pâtes de fruits et autres spécialités locales…  il est bon de préciser les véritables signes distinctifs de la cuisine auvergnate :
●  Rencontre du vin rouge, de l'oignon et du lard, avec la pomme de terre. Un quatuor aussi à l'aise pour accompagner viandes et volailles que poissons ou légumes secs.
●  Accord du lard et de la pomme de terre, avec pour témoins : ail, oignon, serpolet ou sauge.
●  Caractéristique importante, l'alliance particulière du sucré et du salé, avec l'apport des fruits secs : pruneaux, raisins secs, ou encore des châtaignes.
●  Quant au lait et produits laitiers, on les trouve sous toutes les formes, avec ces spécialités typiquement cantaliennes que sont les recettes à base de fromage et de pommes de terre.
●  On ne saurait oublier le chou, qui fait magnifiquement alliance avec le porc.
Auvergne et Limousin témoignent finalement d'une même robuste imagination culinaire. Cuisine de pays pauvre, mais débrouillarde, ingénieuse, utilisant au rythme des saisons ce que fournissent la ferme, le jardin, le saloir.

 

 

 

 

 

 

 

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Le haricot

 



Le haricot nous vient d’Amérique du Sud. Christophe Colomb le découvrit à Cuba, Jacques Cartier au Canada un demi-siècle plus tard.

Son nom semble bien dériver de l’aztèque ''ayacotl''. Le XVIe siècle le vit conquérir l’Europe, avec tant de succès que les Toscans furent surnommés ''mangafugioli'', mangeurs de haricots. Le Soissons français apparut au XVIIIe siècle et le premier flageolet en 1878, introduit par Chevrier, près d’Arpajon. L’Anglais William Robinson, chroniqueur horticole, observe en 1869 qu’en France on sert des haricots ''tous les jours en hiver, sous une forme ou une autre, dans tous les restaurants parisiens, du plus modeste au plus réputé''.

De coloris variés par la cosse et le grain, les haricots à écosser en demi sec peuvent se consommer frais, mi-secs ou secs.



Le bouquet garni

Généralement, ce petit bouquet est destiné à imprégner plats & sauces dans de nombreuses recettes de cuisine d'une flaveurs + ou - douce ou corsée.

Il s'incorpore en début de cuisson d'une sauce, d'une viande en sauce, d'un bouillon, soupe et pot au feu, d'un fumet, d'une marinade, d'un court-bouillon ou d'un poisson, ragoûts, daubes...

Composé basiquement de thym, laurier et persil, le tout lié à l'aide d'une ficelle.


Selon le type de recette, on modulera en ajoutant par ex.:
1 gousse d'ail pelée et écrasée, 1 branche de céleri, la partie verte d'un poireau voire 1 tige d'origan...
On le retire systématiquement en fin de cuisson, avant de servir!