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 Riz de veau à la périgourdine

 

 

 

 

 

 

 

Pour un plat de fête, ce mets délicat ne trouve pas de meilleur accompagnement que les champignons, avec en point d'orgue un irremplaçable parfum de truffe.

Editio princeps

Comme garniture, servir par exemple des mousserons sautés. L’on pourra aussi proposer une purée d'oseille à la graisse d'oie…

 

 

 

 

 

 

  Dans les verres, un vin blanc doux.

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Ingrédients pour 4 convives

Indications de préparation

  • Demander au boucher des ris de veau prêts à cuire.

 

 

Se procurer un ris de veau prêt à cuisiner, sinon :

La veille, laisser tremper le ris de veau dans de l'eau bien froide et l'entreposer au réfrigérateur. Changer l'eau plusieurs fois, jusqu'à ce qu'elle soit claire. Veiller à ce qu'elle soit toujours très froide.
Le lendemain, le plonger délicatement dans une casserole d'eau froide dans laquelle l'on aura ajouté 1 cuillère à café de jus de citron et 1 autre de sel.
Démarrer la cuisson du ris de veau à feu doux.
Dès que l'eau frémit, compter 5 min.
Plonger immédiatement le ris de veau dans un récipient rempli d'eau froide et de glaçons. Laisser refroidir 5 min.
L'essuyer délicatement avec un linge propre.
Nettoyer et enlever les zones grasses et autres petits bouts de tiraille du ris de veau.
Enlever la peau. Utiliser un petit couteau à bout rond et soulever doucement la peau qui viendra alors toute seule.
Envelopper le ris de veau dans une serviette propre, le placer dans un plat et poser dessus une assiette avec un poids d'
± 1 kg afin de lui donner une forme
aplatie et qu’il rejette toutes leur impureté.
Entreposer au réfrigérateur au minimum 2 h avant utilisation.

 

  • Pendant ce temps, laver et préparer les légumes.
    Tailler les poireaux : le blanc et la base du vert, en filaments et les carottes pelées en fines rondelles.

 

  • Chauffer un peu de graisse d'oie dans une poêle.
    Déballer les ris de veau et les mettre à colorer sans trop de hâte en les retournant plusieurs fois.

  • Les égoutter, puis les mettre dans une cocotte avec les légumes, 1 verre de vin blanc et le jus de la truffe, si l’on en utilise une.
    Saler et poivrer.
    Couvrir et laisser cuire 20 min.

ris de veau - ja6

  • Préparer à part un roux avec 1 cuillère à soupe de graisse d'oie et de farine.
    Le laisser juste blondir, puis l’incorporer en fouettant dans la sauce des ris de veau afin de la lier et l'épaissir. Rectifier l'assaisonnement.

  • Peler la truffe et la détailler en fines lamelles.
    Ajouter ces fines lamelles avec quelques pluches cerfeuil dans la cocotte.
    Laisser “infuser” à couvert 1 à 2 min, puis servir aussitôt, dans un plat creux chaud.


 

 

 

 

 

 

 

 

Blanc (Périgueux), noir (Sarlat, vert (Nontron) ou rouge (Bergerac), le Périgord n'a jamais bénéficié de conditions naturelles très clémentes. Son ordinaire, fut plutôt le chou, le lard et la châtaigne, le navet et les fruits, davantage que la truffe et l'oie grasse, les sauces et le gibier.
La cuisine du Périgord doit moins sa réputation aux ressources naturelles qu'au talent séculaire de ses cuisinières, fermières et maîtresses de maison. Les ingrédients de la bonne cuisine ne sont ni exotiques ni rares, chaque ferme les possède. Rurale et simple, elle reste tributaire des saisons et utilise les produits du terroir.
Témoins de cet art, entre autres, les "farcis": un peu de pain rassis, une poignée de fines herbes, un œuf, un reste de viande, une tranche de foie gras, et voici une feuille de chou, un cou de volaille ou une poule métamorphosés en plats de haute cuisine...
Ultime élément, d'une cuisine de haut goût, son unité, grâce à des saveurs fortes comme celles de l'ail, de la graisse d'oie et de la noix.
Périgord, mot magique, indissociable de l'idée ou de l'envie d'un bon repas.
Terre des foies gras, de la truffe, producteur de vins et de fruits, qui nourrit encore cochons et volailles de pommes de terre, de maïs et de grains, pays des cèpes à gros pied, patrie de la noix, riche en eaux vives et en étangs poissonneux, en bois giboyeux où se dissimulent les palombières, le Périgord sait manger.

 

 

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Le poireau

Légume accommodant, le poireau tolère toutes sortes de climats, se prête à quantité d’usages en cuisine, mais possède une saveur bien a lui. Très apprécié en France, il n’a pas encore vraiment conquis l’Amérique. Il n’en mérite pas moins le nom de "Conqueror'', car il a toujours su s’allier aux puissants de ce monde, ce qui lui vaut de sérieuses références historiques — telles ces 100 bottes de poireaux attribués par le pharaon Chéops à son magicien de cour en sus de 1000 poires, 100 pichets de bière et 1 bœuf.
Mais le poireau était aussi un aliment pour ouvriers - à commencer par ceux qui bâtirent les pyramides d'Égypte. Juvénal voyait en lui "l’asperge du savetier". Vers 640, les guerriers gallois en ornèrent leur casque pour combattre les Saxons et firent de lui un emblème national... Chez les mineurs du Northumberland, c’est à qui cultivera le plus gros, nourri de vin ou de sucre brun. Pour Rabelais comme pour Ronsard, sa tête blanche et sa tige verte symbolisaient la virilité de l’homme mûr...

Aliment de santé, le poireau partage les vertus de ses cousins, l’ail et l’oignon.
Un traité d’herboristerie assyrien le recommande contre le grisonnement des cheveux, Démocrite contre les saignements de nez, et le médecin de François Ier : "'aux mugueteurs de dames pour leur donner plaisante haleine".

Différents petits poireaux verts croissent à l’état sauvage sous
divers climats. La variété à bulbilles, légume ancien tombé dans l’oubli, connaît un regain de faveur Mais le poireau commun cultivé en annuel est apprécié pour son long pied blanc.

 



La carotte

Longtemps considérée comme une plante médicinale, la carotte ne commence à apparaître qu'au XVIIIe siècle avec la “carotte orange de hollande”...