Riz
de veau à la périgourdine
Pour un plat de fête, ce mets délicat ne trouve pas de meilleur accompagnement que les champignons, avec en point d'orgue un irremplaçable parfum de truffe.
Comme garniture, servir par exemple des mousserons sautés. L’on pourra aussi proposer une purée d'oseille à la graisse d'oie…
Dans les verres,
un vin blanc doux.
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Ingrédients pour 4 convives
500 g de ris de veau
3 poireaux
5 carottes
Graisse d'oie
Vin blanc
Farine
1 truffe - facultatif
Sel & poivre
Indications de préparation
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Pendant ce temps, laver et préparer les
légumes.
Tailler les poireaux : le blanc et la base du vert, en
filaments et les carottes pelées en fines rondelles.
Chauffer un peu de graisse d'oie dans une
poêle.
Déballer les ris de veau et les mettre à colorer sans trop de
hâte en les retournant plusieurs fois.
Les égoutter, puis les mettre dans une cocotte
avec les légumes, 1 verre de vin blanc et le jus de la truffe,
si l’on en utilise une.
Saler et poivrer.
Couvrir et laisser cuire 20 min.
Préparer à part un roux avec 1 cuillère à
soupe de graisse d'oie et de farine.
Le laisser juste blondir, puis l’incorporer en fouettant dans la
sauce des ris de veau afin de la lier et l'épaissir. Rectifier
l'assaisonnement.
Peler la truffe et la détailler en fines
lamelles.
Ajouter ces fines lamelles avec quelques pluches cerfeuil dans
la cocotte.
Laisser “infuser” à couvert 1 à 2 min, puis servir aussitôt,
dans un plat creux chaud.
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Légume accommodant, le poireau tolère toutes
sortes de climats, se prête à quantité d’usages en cuisine, mais
possède une saveur bien a lui. Très apprécié en France, il n’a pas
encore vraiment conquis l’Amérique. Il n’en mérite pas moins le nom
de "Conqueror'', car il a toujours su s’allier aux puissants de ce
monde, ce qui lui vaut de sérieuses références historiques — telles
ces 100 bottes de poireaux attribués par le pharaon Chéops à son
magicien de cour en sus de 1000 poires, 100 pichets de bière et 1 bœuf.
Mais le poireau était aussi un aliment pour ouvriers - à commencer
par ceux qui bâtirent les pyramides d'Égypte. Juvénal voyait en lui
"l’asperge du savetier". Vers 640, les guerriers gallois en
ornèrent leur casque pour combattre les Saxons et firent de lui un
emblème national... Chez les mineurs du Northumberland, c’est à qui
cultivera le plus gros, nourri de vin ou de sucre brun. Pour
Rabelais comme
pour Ronsard, sa tête blanche et sa tige verte symbolisaient la
virilité de l’homme mûr...
Aliment de santé, le poireau partage les
vertus de ses cousins, l’ail et l’oignon.
Un traité d’herboristerie
assyrien le recommande contre le grisonnement des cheveux, Démocrite
contre les saignements de nez, et le médecin de François Ier : "'aux mugueteurs de dames pour leur donner plaisante haleine".
Différents
petits poireaux verts croissent à l’état sauvage sous
divers climats. La variété à bulbilles, légume ancien tombé dans
l’oubli, connaît un regain de faveur Mais le poireau commun cultivé
en annuel est apprécié pour son long pied blanc.
Longtemps considérée comme une plante médicinale, la carotte ne commence à apparaître qu'au XVIIIe siècle avec la “carotte orange de hollande”...