Salmis de faisan
Le salmis est un ragoût de gibier
ou de volaille cuisiné dans une sauce au vin rouge ou blanc épicée.
On pourra cuisiner ainsi le pigeon ramier (palombe), la pintade, la
bécasse, le lièvre, le chevreuil, le faisan, etc...
Un plat souvent présent sur les bonnes tables familiales jusque dans les années 1960/70 …
Ingrédients pour 4 convives
1 Jeune faisan
30 g de jambon cru, ou de lard maigre - coupé en dés
12 baies de genièvre
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
1 cuillère à soupe de Cognac
30 g de carottes - coupées en dés
30 g d'oignon - coupé en dés
Feuilles de céleri - hachées
1/2 gousse d'ail - hachée
4 cl de vin blanc
Bouillon
4 tranches de pain
Lamelles de truffe - facultatif
Indications de préparation
Découper
les cuisses et les blancs du faisan (en réservant la
carcasse) et les faire dorer à la poêle, dans de l'huile
d'olive, avec le jambon et les baies de genièvre.
Baisser un peu le feu.
Retourner chaque morceau pour que tout soit bien doré.
Continuer la cuisson jusqu'à ce que le sang ne sorte
plus lorsqu'on pique la viande avec une fourchette.
Retirer les
morceaux de faisan et faire flamber avec le Cognac.
Conserver le faisan au chaud et couvert.
Écraser la
carcasse avec des ciseaux à volaille et la placer dans
le même poêlon avec le jus resté dedans, en ajoutant l'oignon,
la carotte, le céleri, l'ail et le thym.
Faire dorer tous ces ingrédients, en faisant attention
de ne pas les laisser brûler…
Ajouter le vin et déglacer le fond du poêlon.
Faire réduire de moitié, puis ajouter le bouillon à
hauteur.
Couvrir le poêlon, en posant un grand rond de papier
sulfurisé sous le couvercle afin de réduire
l'évaporation.
Laisser frémir pendant 30 min.
Retirer les
os.
Réduire en purée le reste du contenu du poêlon au mixeur
ou au robot ou encore, au moulin à légumes (grille
fine), afin de réaliser la sauce.
Couvrir et laisser frémir doucement pendant 10 min.
Assaisonner alors avec du poivre, il n'y aura
probablement pas besoin de sel.
Si la sauce est trop liquide, ajouter ± 10 cl de crème
et remuer jusqu'à ce qu'elle épaississe.
Faire frire
le pain (moins gras le toaster), et placer un morceau sous chaque part de faisan
dans le plat de service.
Disposer les lamelles de truffe sur le dessus et verser
la sauce à la cuillère.
Servir avec des pommes dont l’on aura retiré le cœur pour le remplacer par de la gelée de groseilles, et que l’on aura fait cuire au four.
Dépecez un faisan cuit aux trois quarts à la broche; coupez les ailes et les cuisses en deux; levez les blancs et toutes les chairs qui tiennent à la carcasse. Coupez-les en filets; mettez ces débris dans une casserole avec un verre de vin blanc, des échalotes hachées, un peu de zeste de bigarade râpé, deux cuillerées de jus ou de bon bouillon, sel, poivre et muscade râpée ; faites réduire, quelque temps avant de servir, ajoutez deux cuillerées d'huile fine, et le foie de faisan bien écrasé ; servez avec des croûtons passés au beurre.
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Faisan dérive du latin phasianus -
emprunté au grec φασιανός, proprement "oiseau du fleuve Phase". Le
terme latin a directement donné son nom au genre Phasianus,
celui de l'espèce faisan de Colchide qui vivait sur ce fleuve.
Aujourd'hui, faisan est le nom vernaculaire de nombreuses espèces
d'oiseaux de la sous-famille des Phasianinae même si en Europe, il
désigne en premier lieu le Faisan de Colchide Phasianus
colchicus.
Tous ces oiseaux sont des gibiers réputés.
Préférer la poule au mâle, car la chair de cette première est
toujours plus fine. Comme souvent, la chair sera d’autant plus
tendre que l’animal sera jeune.
Pour rendre la viande plus tendre, on pratiquait autrefois le
faisandage. Pour cela, on suspendait l’animal, non vidé, dans un
endroit frais durant une période variable, allant de quelques jours
à plusieurs semaines. Cette pratique s’est peu à peu perdue, en
raison des risques sanitaires qu’elle présente...
Pour attendrir la viande ferme des gibiers, on préfère aujourd’hui
le marinage. La marinade se compose de vin, d’épices et d’aromates -
jamais de sel -, mélange dans lequel on laisse tremper la viande sur
une courte durée et dans un lieu froid. Cette technique permet
également d’augmenter la digestibilité de la viande de gibier.
Si la congélation sert essentiellement à conserver la viande, elle
permet également d’attendrir celle du gibier.
Le faisan jeune peut être rôti, car cette préparation fera bien
ressortir la finesse de sa chair. La cuisson doit alors de
préférence être "à point". Compter entre 1h et 1h30 de cuisson à
190°c.
Afin d'éviter que la viande ne se dessèche à la cuisson, on peut
également la badigeonner de gras avant de la cuire, ou l’arroser
régulièrement du jus au cours de la cuisson. On peut également la
barder, c'est-à-dire l’envelopper de tranches de gras.
Le faisan peut aussi être farci, puis cuit dans une cocotte. La
farce permet de diminuer la sècheresse de cette viande. Cette
préparation peut parfaitement être accompagnée d’alcool ou de vin.
Il peut tout autant être sauté ou fricassé, après avoir été
préalablement découpé en 4 ou en 6.
Il se couche et rampe à la montagne ou se dresse en colonne dans les
plaines. Le genévrier porte ses baies à longueur d’année. Vertes ou
noires bleutées, couvertes de pruine, ces baies sont en fait des
écailles résineuses charnues et soudées, à l’arôme très prononcé.
Elles se récoltent encore assez fermes mais bien foncées.
Il sert à confectionner des liqueurs et des eaux-de-vie, dont le
gin. On en fait même une confiture, très noire, à déguster sur des
tartines de pain beurré ou du fromage blanc. Il fournit aussi une
huile essentielle et apporte sa note particulière aux pots-pourris
d’ambiance.