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 Mont-Blanc aux marrons 

 

 

 

 

 

Un grand classique !

D'origine antillaise, martiniquaise pour tout dire, il est ici clairement revisité.

Un dôme de crème aux marrons, garni de crème Chantilly et posé sur un socle en meringue. Un travail minutieux, mais plus facile à faire qu'il n'en a l'air.

On pourra réaliser les meringues 2 jours à l'avance et les conserver dans une boîte hermétique... ou les commander chez le pâtissier.
Version simplifiée confectionner des vermicelles avec la crème de marrons écrasée dans une passoire à thé. Les déposer sur les disques de meringue à la fourchette afin de ne pas les casser, puis recouvrir de crème fouettée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Matériel : 6 petits bols - 2 saladiers - 1 batteur électrique - 1 presse-purée - 1 poche à douille - 1 douille lisse de 1 cm - 1 crayon de papier - Papier sulfurisé - film transparent - Plaque à pâtisserie - 1 spatule - 1 grille - 1 faitout - 1 cuillère en bois - 1 passoire.






Ingrédients pour 6 convives

          Meringues

  • 2 Blancs d'œufs

  • 100 g de sucre glace.

          Crème aux marrons

  • 500 g de marrons épluchés : surgelés ou au naturel en bocal

  • 50 cl de lait

  • 100 g de sucre en poudre

  • 2 sachets de sucre vanillé

  • 30 g de beurre

  • 10 cl de crème fraîche.

          Chantilly

  • 25 cl de crème fraîche à 35 % ou épaisse

  • 1 Sachet de sucre vanillé

  • 1 cuillère à soupe de sucre glace

 

Indications de préparation

 batteur rétro - ja6

  • Préparer les meringues : fouetter les blancs en neige ferme.
    Incorporer le sucre glace.
    Verser la meringue dans la poche à douille à embout lisse.
    Dessiner des cercles de 10 cm de Ø sur du papier sulfurisé posé sur une plaque.
    Les remplir à la douille en formant des cercles réguliers.
    Cuire 1 h 30 min à 90°c - Th. 3.
    Décoller les meringues et les laisser refroidir sur une grille.

  • Laisser décongeler les marrons si nécessaire, puis les cuire 30 min env. dans le lait, sur feu moyen, dans un faitout avec le sucre en poudre et le sucre vanillé.
    Ils doivent absorber presque tout le liquide.

  • Égoutter les marrons, les passer au presse-purée, puis incorporer le beurre et la crème dans le mélange chaud.
    Garnir 6 petits bols de film transparent (pour faciliter le démoulage), en laissant dépasser les bords.
    Avec une cuillère, tapisser le fond et les bords de crème aux marrons, sur 1/2 cm d'épaisseur.
    Presser légèrement pour la faire tenir.

 

ou   

Fouet à la main ou électrique ?
Éviter l’usage du batteur électrique ou bien régler celui-ci sur la vitesse la plus faible !


  • Préparer la chantilly : placer au congélateur pendant 10 min un saladier, les fouets du batteur et la crème fleurette.
    Dans le saladier bien froid, monter la crème en chantilly ferme avec le sucre vanillé.

  • Remplir le centre des bols de chantilly et replier le film par-dessus. Réserver au frais.

  • Au moment de servir, ouvrir le film et poser un disque de meringue (côté plat dessus) sur les monts-blancs.
    Poser une assiette dessus et retourner le tout.
    Retirer le bol puis, délicatement, le film transparent. Saupoudrer de sucre glace et servir aussitôt.

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Châtaigne ou marron ?

Le célèbre marronnier de nos parcs et avenues ne produit rien de comestible.
La loi a examiné la question : Une variété de châtaigne est dite “marron” lorsqu'elle produit moins de 12 % de fruits cloisonnés. Le fruit non cloisonné accède à la dignité de marron et finit en général son existence confit et glacé, offert à la convoitise des patents, amis et relations dans une jolie boîte.
La châtaigne se contente de rester simple, “peuple”, et succulente quand même.

 

 

 


 

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La châtaigne


Originaire des régions méditerranéennes, le châtaignier était recherché par les Romains comme source de nourriture et de bois. Ils entreprirent de l’acclimater dans les Cévennes, mais on a produit des châtaignes dans la plupart des pays du sud de l’Europe où elles représentaient un aliment important pour nourrir les paysans plusieurs mois par an.
Les premières réelles cultures de châtaigniers sont apparues en France au XIIIe siècle. C’est en s’inspirant des techniques de greffages du Proche Orient, que les ardéchois ont commencé à exploiter la culture de la châtaigne dans leurs forêts. Séchées “à la clède”, au-dessus d’un feu sans flammes, les châtaignes pouvaient se conserver toute l’année et palier ainsi aux carences alimentaires fréquentes à l’époque. Ce fait d’histoire vaut au châtaigner son surnom “d’arbre à pain”.
L’Espagne en a exporté en abondance. On dit que celles de Madère sont les plus grosses. Plus au nord de l’Europe. Le châtaignier s’il peut atteindre une taille impressionnante, ne fructifie bien qu’après les étés chauds, il est donc plutôt planté pour son bois.
Châtaignes et marrons, 2 noms pour le même fruit. "Châtaignes" désigne un fruit plus petit. Variété de châtaigne cultivée et améliorée — le châtaignier pousse à l’état sauvage — le "marron est aisément reconnaissable : sa bogue hérissée d’épines, sans cloisonnement intérieur, ne renferme qu’1 seul lobe, bien régulier et toujours bombé, alors que la
châtaigne sauvage en contient plusieurs, serrés les uns contre les autres et souvent aplatis sur une face, II demeure ainsi plus présentable après l’épluchage. Ne pas le confondre avec les fruits du marronnier — les marrons d’Inde — qui
jonchent le sol à l’automne, amers et non comestibles, pour tout dire très toxiques ...