Tarte poires et amandes
Un classique de la cuisine familiale des années 1960 - 70 …
Ingrédients pour 6 convives
100 g d’amandes en poudre
100 g de sucre glace
100 g de beurre salé mou
1 Grande boite de poires au sirop
1 Œuf
20 g d’amandes effilées
2 cl d'alcool de poire - facultatif
Indications de préparation
Préchauffer le four à 180°c - Th 6.
Disposer la pâte sablée dans un moule à tarte de 28 cm de Ø .
Réserver au réfrigérateur.
Dans un saladier, mélanger à l'aide d'une cuillère en bois le sucre, le beurre en petits morceaux, la poudre d'amandes, l’œuf et l'alcool de poire.
Égoutter les demi poires.
Étaler la crème d'amandes sur le fond de tarte et disposer les poires par-dessus.
Parsemer d'amandes effilées.
Placer au four pendant ± 30 min.
Une tarte à déguster tiède ou froide !
Est-elle comme bon nombre de nos fruits usuels,
originaire de la Chine où on l'aurait cultivée voici déjà 6000 ans?
Vient-elle plutôt de centrale, entre le Cachemire et la Mésopotamie.
Il est probable que le poirier sauvage croît spontanément
dans toutes les régions un tant soit peu tempérées de l'immense
Eurasie, mais faut alors des yeux très avertis pour en identifier
les fruits, surgissant minuscules après floraison remarquablement
éphémère...
Les premières poires cultivées furent
sélectionnées dès l’époque préhistorique à partir d’arbres sauvages
originaires d’Asie Mineure. Bien connue des Grecs et des Phéniciens,
les Romains eux, cultivaient des variétés améliorées, et
l’appréciaient crue, cuite ou séchée au soleil. Il en faisait déjà
une boisson fermentée. Au temps de Caton, il existait au moins 6
variétés de poires différentes. Pline en mentionne 41, Palladius
56...
En Italie médiévale, une liste destinée au grand-duc de
Toscane, Cosme III en cite 209. La Quintinie, jardinier de Louis
XIV, a dénombré 500 variétés de poires, mais a surtout privilégié la
poire à cuire ''Catillac'' pour le Potager du roi. La création de la
plupart de nos variétés modernes fut surtout l’œuvre de quelques
arboriculteurs passionnés français et belges de la fin du XVIIIe
siècle.
Originaire du Moyen-Orient, l’amandier était
connu des Hébreux et des Phéniciens. Il fut acclimaté dès le Ve
siècle dans le midi de la France. Il est à présent largement cultivé
en Californie, en Afrique et en Australie du Sud. L‘amandier
ressemble au pêcher, son proche parent botanique. Ses fleurs rose
pâle sont plus grosses et s’épanouissent avant ses longues feuilles
étroites. Il fleurit une quinzaine de jours avant le pêcher et subit
souvent les dégâts du gel.
Les espèces sauvages ont parfois les branches épineuses. Les fruits
possèdent une enveloppe duveteuse coriace, immangeable, brun
verdâtre, mais qui s’ouvre facilement. À l’intérieur se trouve un
noyau dur, lisse, et criblé de petits trous qui ne transpercent pas
la coque. Celle-ci renferme une graine unique, plate, ovale et
pointue.
Le sirop d’orgeat, réalisé autrefois avec une décoction d'orge, est
aujourd’hui fabriqué avec une émulsion d'amandes.