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 Escalope de porc
           aux saveurs des îles

 

 

 

 

 

 

 

Tendance, cette création ambitieuse fera l'unanimité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ingrédients pour 4 convives

  • 600 g de filet mignon de porc

  • 1/2 ananas

  • 180 g de riz long

  • 40 g de beurre

  • 100 g de crème fraîche

  • 1 cube de bouillon de volaille

  • 1 cuillère à café de poivres en grains : noir, vert & rose

  • 1 cuillère à café de ciboulette

  • Sel & poivre

  • 1/2 cuillère à café de rhum - Éventuellement

Indications de préparation

  • Éplucher l'ananas, prélever 8 tranches fines.
    Les couper en 2, et le reste en petits dés.

  • Préparer 50 cl de bouillon de volaille avec le cube puis cuire le riz le temps indiqué sur le paquet.

  • L'égoutter, ajouter 20 g de beurre, la ciboulette ciselée et les dés d'ananas.

  • Dans le morceau de filet mignon, trancher 4 escalopes.

  • Les cuire à l'huile et au beurre en leur donnant une belle coloration.

  • Ensuite retirer la graisse de cuisson de la poêle puis déglacer cette dernière avec le rhum, ajouter la crème, le poivre en grains, le sel et le poivre.

  • Réduire sur feu moyen jusqu'à obtention d'une sauce homogène.

  • Pour servir, napper les escalopes de sauce.
    Ajouter le riz et les demi tranches d'ananas.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le filet mignon est un morceau de porc, parfois de veau ou d'agneau qui se trouve sous le milieu et à la pointe du filet.
Une viande de choix, délicieuse, facile et rapide à cuisiner, très moelleuse et relativement bon marché.
On l'utilise de nombreuses façons:
entier ou coupé en tronçons, en tournedos, en escalopes, en piccatas (tranches rondes et fines) ou en bâtonnets (pour des recettes de cuisine chinoise par ex.).
Beaucoup de modes de cuisson lui conviennent:
à la vapeur, rôti, (en cocotte ou au four), poêlé, sauté, en ragoût...
Quant aux garnitures, elles sont multiples et variées:
purées de légumes diverses, riz, pâtes, mais aussi choucroute, endives, flageolets, lentilles. En cuisine salée/sucrée, des fruits (pruneaux, abricots secs, ananas, poires ... ).

 

 

Cuisine des Antilles françaises
La côte du Dahomey ou "Côte des Esclaves", fut visitée dès le XIIIe siècle par des navigateurs dieppois, génois et portugais.
Dans le Nouveau Monde, le génie des esclaves africains s’est donné libre cours dans l’Art culinaire, avec des plats hauts en couleur et en saveur.
Toutefois, la plupart de ces plats hérités du continent noir n’ont pas toujours d’appellations africaines.
Aux Antilles françaises, les esclaves venus du Ghana ont conservé et adapté un beignet doré appelé Acra (ou Accra), Okra chez les Américains (du nom de Accra, la capitale de la République du Ghana). Ceux-ci donnèrent les acras Portugais (à base de pommes de terre), les Acarajés Brésiliens, boules de feu des Bahianais à base de farine de pois-chiche, les beignets d'okra de Cuba...
Le Calalou, qui est une purée de légumes avec des feuilles tendres de dachine (ou madère), d’eau, de sigine et de gombo, a traversé l’Atlantique avec les esclaves venus du Dahomey pour être servi aujourd’hui aux Antilles et en Louisiane.
La Soupe à Congo (mélange de divers légumes et de porc), est une potée antillaise originaire du... Congo.
D’autres survivances africaines sont les spécialités guadeloupéennes Didiko (petit déjeuner substantiel), Doucoune (pâte de maïs cuite à la vapeur enveloppée dans un fragment de feuilles de bananier), le Langou (pâte obtenue par le mélange de la farine de manioc avec du chocolat bouillant), le Grignogno (mélange de farine de manioc avec du café bouillant), le Mignan (légumes coupés en morceaux cuits avec du cochon salé, des herbes aromatiques et du piment) et le Bébélé qui est un savoureux mélange très épicé de tripes ou d’andouillettes, de bananes figues ou poyos.
Quant aux Martiniquais, ils ont hérité du patté en pot (ou pâté en pot). Il s’agit d’une adaptation de la très épicée rougne sénégalaise.
Les esclaves martiniquais ont également ramené avec eux le Trempage qui est un mélange de pain trempé, pressé, de pois rouges, de morue rôtie pimentée, de ragoût de viande, de bananes mures coupées en rondelles.

Des grillades épicés des redoutables Indiens caraïbes, en passant par le calalou africain, la brandade de morue française ou le colombo indien, c'est toute une large palette gastronomique qui compose cette cuisine.
L’œuvre de déculturation a fini par faire perdre aux déportés, toutes notions de leurs langues d’origine.
L’étrange communication entre oppresseurs et victimes va néanmoins se matérialiser par une langue : le créole.
Du latin criare qui veut dire "celui qui est élevé sur place", véritable construction linguistique, il est un symbole d'espoir après la tragédie passée.
Au-delà, la cuisine antillaise simple, sans artifice est la résultante d'une savoureuse osmose de tous les peuples qui y ont fait escale... de gré ou de force.

 

 

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L'ananas


Les Indiens Tupis l’appelaient nanae qui signifie parfum. Cultivés et sélectionnés dans la nature par les Indiens d’Amérique centrale depuis des millénaires, ces fruits firent sensation parmi l’équipage de Christophe Colomb, en 1493.

Des motifs en ananas furent repris par les artistes européens, parfois déformés, sur des pommeaux et des poignées... En 1550, des ananas conservés dans du sucre étaient expédiés en Europe comme une friandise luxueuse, exotique et lucrative.

Fin XVIe, l’ananas s’était répandu jusqu’en Chine, aux Philippines et acclimaté à Java. Il colonisa peu après la côte ouest de l’Afrique. En 1686, un Hollandais du nom de Le Cour parvint à le cultiver sous serre et, en 1690, il approvisionnait les horticulteurs anglais.

L’engouement pour les ananas fut tel que les jardiniers les cultivèrent jusqu’en Écosse, sous serre, sur couches chaudes et profondes, fertilisées au fumier de cheval. En 1702, Louis XIV put goûter un ananas mûri dans les serres du château de Choisy-le-Roi !

3 principales variétés :

  • ''Cayenne lisse'', le plus courant. En dépit de son nom, il vient de Côte d’ivoire et du Cameroun.

  • ''Gros fruit'' — il peut peser plus de 3 kg — à chair ferme et jaunâtre, juteux et sucré, importé de Martinique et d’Afrique du Sud, aux feuilles épineuses, à chair jaune plus pâle, mais ferme, sa saveur est plus douce que le Cayenne.

  • ''Red spanish'' originaire du Cameroun, généralement rond à chair blanche et peau légèrement rougeâtre, particulièrement savoureux.


Le rhum


Originaire d'Asie, la canne à sucre a été répandue par les Arabes au VIIIe siècle et introduite aux Amériques par les Espagnols en 1493 lors du second voyage de Christophe Colomb, à l'occasion de la première installation européenne en Amérique sur l'île d'Hispaniola.
En France, l'"invention" du processus de distillation de la canne et par là même d'une eau de vie (guildive sucrée) qui suite à quelques évolutions est aujourd'hui devenue le rhum, est prêtée au père Labat (1663-1738), missionnaire dominicain français aux Antilles afin de créer un remède aux fièvres.
Pourtant, la première mention écrite de l'existence du rhum date d'avant l'arrivée de Labat aux Amériques et provient de l'île anglophone de la Barbade en 1688.
Par ailleurs il semblerait que des "rhumeries" aient existé sur cette île depuis 1627...
Le mot rhum serait une abréviation du mot anglais "rumbullion" qui signifie "grand tumulte". Autre explication : le mot "rum" tirerait simplement son origine de la terminaison du mot latin : saccharum (sucre).
Les mots taffia ou kill-devil étaient aussi employés... par leurs consommateurs.
Ses prétendues vertus médicinales en firent un composant obligatoire des rations à bord des navires de l'époque. Le "grog" (rhum allongé d'eau) fut inventé en 1731 afin de diminuer les problèmes liés à l'alcool à bord de ces mêmes navires.
D'abord réservé aux boucaniers et autres écumeurs des mers du Nouveau Monde, le rhum fut aussi utilisé sur les côtes d'Afrique comme monnaie d'échange dans la traite des esclaves.
À la fin du XVIIe siècle, les Français utilisent le mot "rhum" pour désigner l'alcool de canne.
En tant que boisson, il ne se répand en Europe et en Amérique du Nord qu'au cours du XVIIIe siècle.

Le rhum issu de la canne à sucre est produit par fermentation puis distillation.
2 procédés opposés sont utilisés.
L'alcool de canne est obtenu à partir :
- d'un jus naturel ou "vesou" issu du broyage de la canne à sucre qui donne le rhum agricole aussi appelé rhum z'habitant.
- de mélasse (résidu de sucrerie) qui donne le rhum industriel également appelé rhum de sucrerie ou rhum traditionnel.

Issu de 2 produits de nature différente , rhum agricole et rhum industriel sont donc assez différents.