Gaufres au chocolat
et à la coriandre
Les gaufres autrefois appelées “oublies” ou “métiers”, prirent le nom de “plaisir”. Sèches ou moelleuse elles empruntent la forme d’un moule, ancien ou moderne !
Ingrédients pour ± 16 gaufres
300 G de farine
1 Pincée de sel
1 Sachet de levure chimique
75 G de sucre en poudre
1Sachet de sucre vanillé
2 Cuillères à soupe de cacao amer en poudre
3 Œufs
100 G de beurre
50 Cl de lait
1 Cuillère à soupe de graines de coriandre
100 G de chocolat en poudre - riche en cacao
30 G de sucre en poudre
10 Cl de crème fraîche
Indications de préparation
Mettre la farine dans une grande terrine et creuser un puits.
Placer dans ce trou le sel, la levure, le sucre en poudre, le sucre vanillé et le cacao mélangés.
Casser les œufs et verser le beurre juste fondu dans le puits.
Délayer peu à peu au fouet en versant le lait, jusqu'à obtention d'une pâte lisse.
Broyer grossièrement les graines de coriandre au robot, les passer au travers d'une passoire pour enlever les parties dures de l'écorce, puis les incorporer à la pâte.
Cuire les gaufres. Brasser la pâte à chaque fois pour répartir équitablement la coriandre.
Lorsque les gaufres sont cuites, les décoller et les déposer sur une grille à pâtisserie.
Pendant ce temps, faites fondre le chocolat au bain-marie. Dès qu'il est onctueux, incorporer le sucre et la crème fraîche, délayer au fouet.
Napper les gaufres tièdes de sauce.
Selon Athénée de Naucrate qui, en Égypte,
l'écrivit en l'an 200 de notre ère, ce sont les anciens
grecs qui ont perfectionné la technique de cuisson des
"oublies". Ils étaient déjà, fort habiles dans la
fabrication de certains petits gâteaux cuits dans des moules
composés de 2 plaques de fer et appelés "obelias"
ou "obelios".
Mais c'est au XIIIe siècle que les
gaufres proprement dites font leur apparition. On les doit
au forgeron qui imagina le premier de fabriquer des moules
ou plutôt des fers à oublies en copiant le dessin alvéolé
des rayons de miel qu'élaborent les abeilles. Le nom des
oublies fabriquées avec ce type de fers était tout trouvé :
gaufre, du latin "gafrum" ou du vieux français "wafla"
ou "wafel" qui désigne ces fameux rayons de miel
extraits des ruches.
Ces oublayeurs les vendaient dans les
rues en semaine, et sur le parvis des églises le dimanche.
Dans les rues, elles étaient vendues à la criée... |
Le ''chocolat'' que les Espagnols rapportèrent du
continent américain vers la fin des années 1500, pénétra en France
plus tard, par l’intermédiaire de 2 infantes d’Espagne : Anne
d’Autriche, épouse de Louis XIII, et Marie-Thérèse, épouse de Louis
XIV. Ces 2 reines furent de grandes ''chocolâtres'' et le goût pour
le cacao se répandit à travers la cour, puis dans tout le pays.
C’est sous le règne de Louis XIV que l’on découvrira le moyen
d’évaporer et démouler le chocolat pour en faire la friandise que
nous connaissons.
La première chocolaterie française est née à Bayonne, où une
corporation d’artisans chocolatiers exista dès 1761. La ville
exportait du chocolat vers l’Espagne et Paris. Son calendrier
commercial de 1822 cite plus de 20 maisons de luxe. Quant à la
première chocolaterie industrielle, elle vit le jour en France, en
1770, avec les ''Chocolats et Thés Pelletier et Co''.
C’est à un Suisse, le Docteur Peter, que l’on doit l’invention du
chocolat au lait en 1878. À partir de 1850, l’industrie du chocolat
se développa dans le monde entier.