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  Gaufres au chocolat
         et à la coriandre

 

 

 

 

 

 

Les gaufres autrefois appelées “oublies” ou “métiers”, prirent le nom de “plaisir”. Sèches ou moelleuse elles empruntent la forme d’un moule, ancien ou moderne !  

 

 

 

 

 

 

 

 









Ingrédients pour ± 16 gaufres

  • 300 G de farine

  • 1 Pincée de sel

  • 1 Sachet de levure chimique

  • 75 G de sucre en poudre

  • 1Sachet de sucre vanillé

  • 2 Cuillères à soupe de cacao amer en poudre

  • 3 Œufs

  • 100 G de beurre

  • 50 Cl de lait

  • 1 Cuillère à soupe de graines de coriandre

  • 100 G de chocolat en poudre - riche en cacao

  • 30 G de sucre en poudre

  • 10 Cl de crème fraîche

Indications de préparation

  • Mettre la farine dans une grande terrine et creuser un puits.

  • Placer dans ce trou le sel, la levure, le sucre en poudre, le sucre vanillé et le cacao mélangés.

  • Casser les œufs et verser le beurre juste fondu dans le puits.

  • Délayer peu à peu au fouet en versant le lait, jusqu'à obtention d'une pâte lisse.

  • Broyer grossièrement les graines de coriandre au robot, les passer au travers d'une passoire pour enlever les parties dures de l'écorce, puis les incorporer à la pâte.

  • Cuire les gaufres. Brasser la pâte à chaque fois pour répartir équitablement la coriandre.

  • Lorsque les gaufres sont cuites, les décoller et les déposer sur une grille à pâtisserie.

  • Pendant ce temps, faites fondre le chocolat au bain-marie. Dès qu'il est onctueux, incorporer le sucre et la crème fraîche, délayer au fouet.

  • Napper les gaufres tièdes de sauce.



 

 

 

 

 

 

 

Moule à gaufres - fer forgé - 1905

 

 

 

Selon Athénée de Naucrate qui, en Égypte, l'écrivit en l'an 200 de notre ère, ce sont les anciens grecs qui ont perfectionné la technique de cuisson des "oublies". Ils étaient déjà, fort habiles dans la fabrication de certains petits gâteaux cuits dans des moules composés de 2 plaques de fer et appelés "obelias" ou "obelios".
Plus tard, l'on retrouvera des "moules à gaufre" ronds, dépourvus de décoration, dans des sépultures des VIIe et Xe siècles de femmes Vikings notamment en Suède et Norvège.

Mais c'est au  XIIIe siècle que les gaufres proprement dites font leur apparition. On les doit au forgeron qui imagina le premier de fabriquer des moules ou plutôt des fers à oublies en copiant le dessin alvéolé des rayons de miel qu'élaborent les abeilles. Le nom des oublies fabriquées avec ce type de fers était tout trouvé : gaufre, du latin "gafrum" ou du vieux français "wafla" ou "wafel" qui désigne ces fameux rayons de miel extraits des ruches.
Une confrérie fût crée par Saint Louis, celles des oubliyeurs (oublieurs, oublayeurs ou oubloiers...) qui fabriquaient un biscuit cuit entre 2 fers, dérivé des hosties. Elles étaient fines roulées en forme de cornet ou de bâton, et décorées d’inscriptions et d’images pieuses.

 

Ces oublayeurs les vendaient dans les rues en semaine, et sur le parvis des églises le dimanche. Dans les rues, elles étaient vendues à la criée...
La convergence lexicale entre oublie et gaufre vient du fait que ces 2 pâtisseries légères étaient cuites par les oublieurs entre 2 plaques de fer, mais la mince oublie était roulée en cylindre ou en cornet, tandis que la gaufre reste généralement plate.
Il est difficile de déterminer quand cette convergence s'est effectuée. Dès le XIIIe siècle, on vendait au peuple dans les rues de Paris la gaufre à un demi-dernier.
Aux XIVe et XVe siècles, il est courant d'en réaliser à la maison : le Ménagier de Paris au XIVe siècle en donne 4 recettes.

 

 

 

 

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Cacao & chocolat




Le ''chocolat'' que les Espagnols rapportèrent du continent américain vers la fin des années 1500, pénétra en France plus tard, par l’intermédiaire de 2 infantes d’Espagne : Anne d’Autriche, épouse de Louis XIII, et Marie-Thérèse, épouse de Louis XIV. Ces 2 reines furent de grandes ''chocolâtres'' et le goût pour le cacao se répandit à travers la cour, puis dans tout le pays. C’est sous le règne de Louis XIV que l’on découvrira le moyen d’évaporer et démouler le chocolat pour en faire la friandise que nous connaissons.
La première chocolaterie française est née à Bayonne, où une corporation d’artisans chocolatiers exista dès 1761. La ville exportait du chocolat vers l’Espagne et Paris. Son calendrier commercial de 1822 cite plus de 20 maisons de luxe. Quant à la première chocolaterie industrielle, elle vit le jour en France, en 1770, avec les ''Chocolats et Thés Pelletier et Co''.
C’est à un Suisse, le Docteur Peter, que l’on doit l’invention du chocolat au lait en 1878. À partir de 1850, l’industrie du chocolat se développa dans le monde entier.