Cake aux poires
Tiède, lors d'un apéro dinatoire ou froid, en mode casse-croûte
nomade, c'est un classique incontournable qui défie les tendances.
Adapté pour le repas en plein air et complice du déjeuner sur l'herbe,
le cake sait se réinventer !
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Ingrédients pour 6 convives
3 œufs
160 g de farine
170 g de sucre semoule
1/3 sachet de levure chimique
150 g de beurre ½ sel
2 poires williams
Sirop
10 cl d’eau
100 g de sucre semoule
Indications de préparation
Préchauffer le à 180°c - Th 6.
Éplucher les poires, les couper en 2 puis les faire
pocher dans le sirop Eau/sucre frémissant, ce pendant 15
min.
Les égoutter, puis les couper en gros dés.
Dans un saladier, fouetter les 3 œufs et le sucre
jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Ajouter en pluie fine la farine additionnée de la
levure.
Pendant ce temps, fondre le beurre et l’incorporer au
mélange.
Fariner les morceaux de poires puis les incorporer au mélange.
Verser la préparation dans un moule beurré et fariné et
mettre au four pendant 40 min.
Le cake va légèrement gonfler.
Attendre 15 min au moins, avant de démouler.
Laisser refroidir le cake sur une grille.
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Que les Français
aient conservé le mot anglais cake pour désigner ce gâteau est
symptomatique de l’anglophilie qui sévi dans le premier quart du
XIXe siècle.
Selon le "Trésor de la langue française", un cake
est un "gâteau à base de farine, d'œufs, de beurre et de sucre, et
contenant des raisins de Corinthe et des fruits confits". |
Est-elle comme bon nombre de nos fruits usuels,
originaire de la Chine où on l'aurait cultivée voici déjà 6000 ans?
Vient-elle plutôt de centrale, entre le Cachemire et la Mésopotamie.
Il est probable que le poirier sauvage croît spontanément
dans toutes les régions un tant soit peu tempérées de l'immense
Eurasie, mais faut alors des yeux très avertis pour en identifier
les fruits, surgissant minuscules après floraison remarquablement
éphémère...
Les premières poires cultivées furent
sélectionnées dès l’époque préhistorique à partir d’arbres sauvages
originaires d’Asie Mineure. Bien connue des Grecs et des Phéniciens,
les Romains eux, cultivaient des variétés améliorées, et
l’appréciaient crue, cuite ou séchée au soleil. Il en faisait déjà
une boisson fermentée. Au temps de Caton, il existait au moins 6
variétés de poires différentes. Pline en mentionne 41, Palladius
56...
En Italie médiévale, une liste destinée au grand-duc de
Toscane, Cosme III en cite 209. La Quintinie, jardinier de Louis
XIV, a dénombré 500 variétés de poires, mais a surtout privilégié la
poire à cuire ''Catillac'' pour le Potager du roi. La création de la
plupart de nos variétés modernes fut surtout l’œuvre de quelques
arboriculteurs passionnés français et belges de la fin du XVIIIe
siècle.
La levure chimique est composé principalement de bicarbonate de sodium et d'acide tartrique, se présentant sous forme de poudre blanche et servant à faire gonfler pains et pâtisseries.
Contrairement à la levure de boulanger, qui agit
par la fermentation de micro-organismes vivants, la levure chimique
fait seulement intervenir des réactions chimiques de type
acide/base. Tant que la poudre reste sèche, celle-ci reste inerte.
Humidifiée, l’acide réagit avec le bicarbonate de sodium, un
dégagement de dioxyde de carbone se produit, ce qui fait gonfler la
pâte. Il faudra alors la cuire sans tarder.
La levure chimique est aussi appelée "poudre à pâte", de l'anglais
baking powder, par nos cousins Québécois.
En général, 1 sachet de levure chimique contient 10 g de poudre.