Cake de la Baltique
Tiède, lors d'un apéro
dinatoire ou froid, en mode casse-croûte nomade, c'est un classique
incontournable qui défie les tendances.
Adapté pour le repas en plein air et complice du déjeuner sur
l'herbe, le cake sait se réinventer !
Ingrédients pour 6 convives
3 œufs
150 g de farine
1 sachet de levure chimique
8 cl d’huile de tournesol
12,5 cl de lait entier
100 g d’emmenthal ou gruyère - râpé
150 g de saumon fumé
50 g de harengs marinés
1 cuillère à café de raifort - râpé
2 pincées de poivre
1 branche d'aneth
Indications de préparation
Préchauffer le four à 180°c - Th 6.
Dans un saladier, fouetter les 3 œufs, la farine et la
levure.
Incorporer progressivement l'huile et le lait chauffé
préalablement, l’aneth ciselé et le poivre.
Ajouter le gruyère râpé.
Mélanger.
Découper en lamelles le saumon et les harengs préalablement égouttés, ajouter le raifort et incorporer l’ensemble à la pâte.
Verser le tout dans un moule non graissé et mettre au
four pendant 45 min.
Le cake va légèrement gonfler.
Attendre 15 min au moins, avant de démouler.
Laisser refroidir le cake sur une grille.
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Poisson téléostéen clupéiforme, long de 20 à 30 cm, au dos bleu-vert et au ventre argenté, vivant par bancs, que l’on pêche sur toutes les côtes européennes de l’Atlantique. Microphage, il se nourrit de plancton. Pour frayer il se rapproche des côtes, et pénètre même dans les estuaires. C’est à ce moment-là, en automne, qu’il est le plus savoureux mais aussi le plus gras. Le hareng saur est un hareng salé, séché et fumé.
Pêché dès les temps préhistoriques, le hareng est
conservé par ''saurissage''.
Salé (hareng pec), fumé (hareng saur) ou désormais en conserve, il
se cuisine également frais en papillote ou au four, accompagné de
sauces douces à base de crème ou de légumes comme les choux, les
poireaux ou encore les pommes de terre.
Pour la cuisson en papillote le hareng ''vide'', c'est à dire pêché
à la fin de l'hiver, après le frai est préférable. Dépourvu d'œufs
ou de laitance, il a surtout une chair plus maigre.
Le radis noir, version hivernale et cultivée du raifort, à chair blanche et à saveur piquante, le choisir toujours ferme, lisse et sans taches. Aux gros ''rond d’hiver'' et ''noir de Paris'', long de 25 cm, préférer le ''violet de Gournay'', à peau violacée et à saveur plus douce.
Le raifort, originaire
d'Europe orientale, est surnommé ''moutarde des Allemands'' ou
''moutarde des capucins''.
Cette plante crucifère originaire d’Europe orientale est dotée d’une
racine longue et charnue, que l’on emploie comme condiment.
Râpée, elle se sert traditionnellement avec des viandes bouillies,
du hareng et du saumon fumé ou encore des pommes de terre...
Une flaveur âcre, brûlante, piquante, voisine de la moutarde.
Son usage remonte à l'antiquité, Hippocrate l'employait contre
l'hydropisie.