Rôti de lotte au lard
Un vrai coup de foudre à partager.
Déguster
avec un Champagne brut ou encore
un bourgogne aligoté...
Ingrédients pour 5 convives
1 queue de lotte de ± 1,5 kg
12 tranches fines de lard fumé
1 beau cœur de chou vert
2 gousses d'ail
1 petit bouquet de thym frais
100 g de beurre
4 cuillères à soupe d'huile d'olive
300 g de marrons cuits au naturel - en bocal
Sel & Poivre moulu
Indications de préparation
Retirer l'arête centrale de la lotte.
Placer les 2 filets de poisson
dans un plat creux, les arroser d’huile d'olive.
Ajouter le thym frais, saler et poivrer.
Mélanger afin de bien imprégner la chair du poisson.
Couvrir d'un film alimentaire et laisser mariner pendant au
moins 1 heure.
Égoutter les filets de poisson
puis les réunir et les entourer avec les fines tranches de
lard.
Ficeler l'ensemble afin de former un rôti.
Préchauffer le four Th 7 -
210°c, enfourner le rôti de lotte pendant 45 min.
Arroser régulièrement en cours de cuisson.
Laisser reposer 5 min dans le four éteint avant de servir.
Fendre le chou en 4,
plonger les quartiers dans l'eau bouillante salée pendant 10
min, les égoutter et les rafraîchir, puis les découper en
lanières.
Peler et presser l'ail, le faire fondre dans 60 g de beurre,
ajouter le chou, saler, poivrer, couvrir et laisser mijoter ±
10 min.
Égoutter les marrons, puis les faire réchauffer doucement dans
le beurre restant.
Servir le rôti découpé en tranches épaisses et déguster bien chaud avec le chou vert étuvé et des marrons…
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''Crapaud des mers'' à Arcachon et aux Sablesd’Olonne, ''diable des mers'' à Noirmoutier ou encore ''grenouille pécheresse'', la baudroie devient queue de lotte une fois étêtée et dépouillée.
Sa tête démesurée représente en effet près de la moitié de son poids et ressemble à celle d’un crapaud qui serait doté de dents pointues. Elle est si laide que les pêcheurs, aussi pour des raisons de coût de transport, la coupe avant de déposer le poisson sur un lit de glace.
La lotte ou lote, est un poisson téléostéen d’eau douce au corps allongé (70 cm) et à la peau grise marbrée de jaune. La Lotte de mer ou lotte se nomme également baudroie.
Ne nous arrêtons pas à son aspect extérieur inquiétant et dégustons ce poisson merveilleux. La chair sans aucune arrête est très ferme et goûteuse.
Originaire des régions méditerranéennes, le
châtaignier était recherché par les Romains comme source de
nourriture et de bois. Ils entreprirent de l’acclimater dans les
Cévennes, mais on a produit des châtaignes dans la plupart des pays
du sud de l’Europe où elles représentaient un aliment important pour
nourrir les paysans plusieurs mois par an.
Les premières réelles cultures de châtaigniers sont apparues en
France au XIIIe siècle.
C’est en s’inspirant des techniques de
greffages du Proche Orient, que les ardéchois ont commencé à
exploiter la culture de la châtaigne dans leurs forêts. Séchées “à
la clède”, au-dessus d’un feu sans flammes, les châtaignes pouvaient
se conserver toute l’année et palier ainsi aux carences alimentaires
fréquentes à l’époque. Ce fait d’histoire vaut au châtaigner son
surnom “d’arbre à pain”.
L’Espagne en a exporté en abondance. On dit que celles de Madère
sont les plus grosses. Plus au nord de l’Europe. Le châtaignier s’il
peut atteindre une taille impressionnante, ne fructifie bien
qu’après les étés chauds, il est donc plutôt planté pour son bois.
Châtaignes et marrons, 2 noms pour le même fruit. "Châtaignes"
désigne un fruit plus petit. Variété de châtaigne cultivée et
améliorée — le châtaignier pousse à l’état sauvage — le "marron est
aisément reconnaissable : sa bogue hérissée d’épines, sans
cloisonnement intérieur, ne renferme qu’1 seul lobe, bien régulier
et toujours bombé, alors que la
châtaigne sauvage en contient plusieurs, serrés les uns contre les
autres et souvent aplatis sur une face, iI demeure ainsi plus
présentable après l’épluchage.
Éviter de confondre avec les fruits
du marronnier — les marrons d’Inde — qui
jonchent le sol à l’automne, amers et non comestibles, pour tout
dire très toxiques ...