Glace au caramel
et aux noisettes
Déguster
avec... un verre d'eau fraîche.
Ingrédients pour 8 convives
100 G de nougat aux noisettes
100 G de noisettes - décortiquées
4 à 6 Noisettes émincées
1 Œuf
4 Jaunes d’œufs
150 G de sucre en poudre
50 Cl de lait
25 Cl de crème fraîche
1/2 Gousse de vanille
Indications de préparation
Faire griller les noisettes entières à sec. Les frotter ensuite dans un linge pour en retirer la peau, puis les piler ou les hacher.
Ouvrir la gousse de vanille en 2 dans sa longueur et en gratter la pulpe.
Mélanger l’œuf, les 4 jaunes d’œufs, la moitié du sucre en poudre et la pulpe de vanille.
Battre le mélange au fouet, au bain-marie, jusqu’à ce qu’il soit bien lisse.
Porter à ébullition le lait additionné de la crème fraîche et du reste de sucre et fondre le nougat cassé en morceaux dans le mélange.
Sans cesser de fouetter, incorporer, au bain-marie, cette préparation au nougat au mélange précédent à base d’œufs.
Ajouter les noisettes pilées. Laisser refroidir.
Faires prendre la crème froide dans une sorbetière, pendant ± 30 min.
Façonner des boules de glace. Les répartir dans des coupes individuelles.
Les napper d’un caramel blond réa1isé avec 125 g de sucre en morceaux et 10 cl d’eau. Parsemer au final de noisettes émincées !
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Grâce à une tradition très ancienne, au XIe siècle, les siciliens furent les premiers européens à faire des glaces.
Pendant ce temps, au Moyen Âge, en Andalousie les
Arabes améliorent la recette, connue depuis l’Antiquité par les
Romains, en remplaçant le miel par le sucre. À l’instar de certaines
villes de Sicile, à Grenade et Séville une corporation a pour tâche
de conserver et de vendre de la glace pilée descendue à dos de mule
depuis la Sierra Nevada. Sirops et sorbets se préparent à base de
fruits, d'herbes, d'épices et de fleurs...
Introduites en France par le florentin Francesco
Procopio en 1660, qui en fit goûter aux sujets de Louis XIV, les
glaces connurent aussitôt un grand succès.
Au fil des ans, elles
s’enrichirent de lait, de crème, d’œufs, et se diversifièrent,
depuis les ''fromages glacés'' qui firent fureur à la fin du XVIIIe
siècle, jusqu’aux ''bombes glacées'' et aux ''biscuits glacés'' que
le Tout-Paris venait déguster au café Tortini, boulevard des
Italiens, sous le Second Empire...
Le noisetier est un arbuste buissonnant typique des bois et des forêts. Ses tiges foncées portent des feuilles arrondies et velues d’où pendent, au printemps, de magnifiques chatons mâles jaunes. Les minuscules fleurs femelles, rouge carmin, avec des styles apparents qui font penser à des tentacules d’oursins, s’ouvrent au cours des journées chaudes. Les fruits du noisetier commun, ou coudrier, ''Corylus avellana'', et du noisetier de Byzance, ''Corylus colurna'', sont appelés noisettes ou avelines, ils sont entourés d’un involucre charnu à la base, alors que ceux du noisetier de Lombardie, ont un involucre qui les enveloppe complètement.
Les noisetiers sont pollinisés uniquement par le vent, aussi les espèces se croisent souvent entre elles. Le coudrier sauvage est spontané en France depuis la fin des glaciations alors que le noisetier de Lombardie a été importé de Grèce par les Romains. Le noisetier américain, ''Corylus americana'', aux feuilles en cœur, donnant des noisettes plus petites à la coque épaisse, est arrivé en Europe vers 1798.
Toutes les espèces ont été croisées au XIXe siècle pour aboutir à nos variétés actuelles, et aucune ne se reproduit plus, désormais, fidèlement.