Soupe aux légumes bretons
L’oignon et le poireau y figurent naturellement, mais ce sont les haricots blancs qui justifient surtout le qualificatif de “breton” de cette soupe copieuse.
Avec un peu de lard, des légumes… quelques herbes, les voilà transformés en plat unique, riche, équilibré et parfumé. Pour une, deux, quatre personnes et plus... Un régal !
Ingrédients pour 5 convives
300 G de haricots blancs secs
2 Oignons
2 Poireaux
2 Carottes
1 Branche de céleri
1 Bouquet garni
200 G de lard de poitrine demi-sel
200 G d’andouille de Guéméné
1 Bouquet de persil plat
Sel & poivre
Indications de préparation
Laisser tremper les haricots blancs pendant la nuit dans un saladier d’eau froide.
Les égoutter, jeter l’eau de trempage et placer les haricots dans une casserole, couvrir largement d’eau et porter à ébullition.
Laisser cuire doucement pendant 1 heure, puis égoutter les haricots.
Peler et
émincer les oignons.
Parer les poireaux puis les couper en tronçons réguliers en gardant le maximum de vert.
Peler les carottes et les couper en gros tronçons.
Parer et hacher la branche de céleri.
Réunir les haricots blancs, les carottes, les oignons et le céleri dans une marmite.
Ajouter le bouquet garni et verser 1,5 litre d’eau, saler modérément et poivrer.
Porter à ébullition et ajouter le lard en 1 seul morceau. Laisser cuire doucement pendant 1 h, ajouter les poireaux
puis poivrer à nouveau.
Poursuivre la cuisson pendant 1 heure.
Retirer le bouquet garni et le jeter.
Égoutter le lard et le débarrasser de sa couenne, puis tailler la chair en languettes ou en dés.
Par ailleurs, tailler l’andouille en rondelles et retirer la peau.
Répartir les rondelles dans des assiettes creuses bien chaudes, verser la soupe de légumes dessus puis ajouter le lard en garniture.
Ajouter du persil ciselé et servir aussitôt.
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Vendue prête à être
consommée, elle se mange froide tandis que l’andouillette, se poêle et se grille.
L'andouille de Guéméné-sur-Scorff, légèrement fumée, se reconnaît aux
anneaux concentriques des boyaux enfilés les uns sur les
autres... Elle est fumée à froid.
La réputation traditionnelle des andouilles du Faouët
est également justifiée.
Le haricot nous vient d’Amérique du Sud. Christophe Colomb le découvrit à Cuba, Jacques Cartier au Canada un demi-siècle plus tard.
Son nom semble bien dériver de l’aztèque ''ayacotl''. Le XVIe siècle le vit conquérir l’Europe, avec tant de succès que les Toscans furent surnommés ''mangafugioli'', mangeurs de haricots. Le Soissons français apparut au XVIIIe siècle et le premier flageolet en 1878, introduit par Chevrier, près d’Arpajon. L’Anglais William Robinson, chroniqueur horticole, observe en 1869 qu’en France on sert des haricots ''tous les jours en hiver, sous une forme ou une autre, dans tous les restaurants parisiens, du plus modeste au plus réputé''.
De coloris variés par la cosse et le grain, les haricots à écosser en demi sec peuvent se consommer frais, mi-secs ou secs.