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 Soupe aux légumes bretons 

 

 

 

 

 

 

 

L’oignon et le poireau y figurent naturellement, mais ce sont les haricots blancs qui justifient surtout le qualificatif de “breton” de cette soupe copieuse.

Rien ne remplace un potage, un bouillon ou une crème de légumes lorsqu’il fait frisquet !
Avec un peu de lard, des légumes… quelques herbes, les voilà transformés en plat unique, riche, équilibré et parfumé. Pour une, deux, quatre personnes et plus... Un régal !
 

 

 

 

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 5 convives

  • 300 G de haricots blancs secs

  • 2 Oignons

  • 2 Poireaux

  • 2 Carottes

  • 1 Branche de céleri

  • 1 Bouquet garni

  • 200 G de lard de poitrine demi-sel

  • 200 G d’andouille de Guéméné

  • 1 Bouquet de persil plat

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Laisser tremper les haricots blancs pendant la nuit dans un saladier d’eau froide.

  • Les égoutter, jeter l’eau de trempage et placer les haricots dans une casserole, couvrir largement d’eau et porter à ébullition.

  • Laisser cuire doucement pendant 1 heure, puis égoutter les haricots.

  • Peler et émincer les oignons.

  • Parer les poireaux puis les couper en tronçons réguliers en gardant le maximum de vert.

  • Peler les carottes et les couper en gros tronçons.

  • Parer et hacher la branche de céleri.

  • Réunir les haricots blancs, les carottes, les oignons et le céleri dans une marmite.
    Ajouter le bouquet garni et verser 1,5 litre d’eau, saler modérément et poivrer.

  • Porter à ébullition et ajouter le lard en 1 seul morceau. Laisser cuire doucement pendant 1 h, ajouter les poireaux puis poivrer à nouveau.

  • Poursuivre la cuisson pendant 1 heure.

  • Retirer le bouquet garni et le jeter.

  • Égoutter le lard et le débarrasser de sa couenne, puis tailler la chair en languettes ou en dés.

  • Par ailleurs, tailler l’andouille en rondelles et retirer la peau.

  • Répartir les rondelles dans des assiettes creuses bien chaudes, verser la soupe de légumes dessus puis ajouter le lard en garniture. 

  • Ajouter du persil ciselé et servir aussitôt.

 




 

 

 

 

 

 

 

 

Née par hasard, un jour de février 1905, par hasard...  L’éditeur Gautier s’apprête à lancer le premier numéro de La Semaine de Suzette. 100.000 ex. vont être distribués gratuitement. Fièvre du bouclage, 1 page reste vierge. La rédactrice en chef invente illico l’histoire brève d’une marquise de Grand Air confrontée aux gaffes de sa jeune bonne. Survient le dessinateur Pinchon qui livre un travail. On le sollicite. Il se prend au jeu et croque les personnages. Le succès est immédiat. Conçue pour ne pas durer, ce dessin s’offre un vrai destin.
Bécassine — de son vrai nom Annaïk Labornez, née à Clocher-les-Bécasses, près de Quimper — aurait 100 ans en l'année 2005.
Première femme héroïne de bande dessinée, la Poste a tiré à son effigie à 27 millions d’exemplaires…  Quelques militants bretons rejettent sa caricature de Bretonne idiote exploitée par les Parisiens, d’autres la récupèrent comme symbole de la Bretagne asservie!
À vrai dire, Bécassine s’en fiche, tout comme les protestations des féministes.
Elle ne supporte plus que les rumeurs de la marée…
Le secret de Bécassine essayer, dans l’humble obligation de son service, de transformer la bévue en Béatitude. Heureux les pauvres en esprit ?
Il lui fut rendu, au centuple: elle a piloté un avion et conduit un tramway, skié à Megève, rencontré Turcs et Américains, soigné des malades et fait de la Résistance !
Quelle femme s’est vu offrir à son époque, même vivant 100 ans, une vie aussi “émancipée”?

 

 

 

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L'andouille

 

 

Souvent confondue avec l’andouillette, l’andouille est toujours séchée, fumée et élaborée à partir de “chaudins” (gros intestins et côlon), de tête et de cœur de porc.
Vendue prête à être consommée, elle se mange froide tandis que l’andouillette, se poêle et se grille.
L'andouille de Guéméné-sur-Scorff, légèrement fumée, se reconnaît aux anneaux concentriques des boyaux enfilés les uns sur les autres... Elle est fumée à froid.
La réputation traditionnelle des andouilles du Faouët est également justifiée.
...

 


Le haricot

 

 

Le haricot nous vient d’Amérique du Sud. Christophe Colomb le découvrit à Cuba, Jacques Cartier au Canada un demi-siècle plus tard.

Son nom semble bien dériver de l’aztèque ''ayacotl''. Le XVIe siècle le vit conquérir l’Europe, avec tant de succès que les Toscans furent surnommés ''mangafugioli'', mangeurs de haricots. Le Soissons français apparut au XVIIIe siècle et le premier flageolet en 1878, introduit par Chevrier, près d’Arpajon. L’Anglais William Robinson, chroniqueur horticole, observe en 1869 qu’en France on sert des haricots ''tous les jours en hiver, sous une forme ou une autre, dans tous les restaurants parisiens, du plus modeste au plus réputé''.

De coloris variés par la cosse et le grain, les haricots à écosser en demi sec peuvent se consommer frais, mi-secs ou secs.