Galette basque au citron
Cette délicieuse pâtisserie fondante délicatement parfumée est la version la plus simple du “gâteau basque” qui connaît tant d’interprétations…
Ingrédients pour 8 convives
420 G de farine
250 G de beurre
2 Citrons
300 G de sucre en poudre
2 Œufs
4 Jaunes d’œufs
Rhum
Sel fin
Indications de préparation
Beurrer grassement un moule à
manqué de 22 cm de Ø.
Beurrer également un disque de papier sulfurisé préalablement découpé selon le Ø du fond du moule.
Le poser dans le moule
- côté beurré vers l’extérieur. Réserver.
Par ailleurs, râper très
finement le zeste des citrons après les avoir lavés et essuyés.
Verser la farine sur le plan de
travail ou dans une grande terrine.
Faire une fontaine au milieu.
Ajouter le sucre en poudre, 1/2
cuillère à café rase de sel fin, les œufs entiers et 3
jaunes. Mélanger.
Faire à nouveau une fontaine et
ajouter le beurre coupé en parcelles ainsi que le zeste de
citron et le rhum.
Incorporer progressivement les
ingrédients, puis pétrir le tout à la main jusqu’à ce
que la pâte devienne homogène et souple, mais toujours
collante.
Déposer la pâte dans le moule
et l’étaler en 1 seule grosse galette.
Battre le dernier jaune d’œuf
avec un peu de sel et d’eau, puis badigeonner le dessus de
la galette avec cette dorure.
Tracer des croisillons avec les dents d’une fourchette.
Faire cuire dans le four à 190°c
pendant ± 45 min.
Le démouler sur une grille et la
laisser refroidir.
L'on
peut facilement conserver ce gâteau
pendant 2 ou 3 jours, bien emballé dans du papier
d’aluminium.
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Le genre Citrus est riche de plus de 160 espèces aux origines
obscures mais qui dérivent probablement de sélections issues d’un
ancêtre commun. Ce sont des arbres à feuillage lustré et persistant,
parfois épineux, surtout à l’aisselle des
feuilles. Celles-ci exsudent une huile parfumée, caractéristique de
cette famille. Les fruits contiennent parfois des pépins. Ces fruits
sont des baies particulières que les botanistes appellent des
hespérides.
Les agrumes sont originaires de
Chine et du sud-est de l’Asie, où certaines espèces sont cultivées
depuis la préhistoire. Leur aire de répartition s’est lentement
étendue à l’Inde, à l’Arabie et aux pays méditerranéens.
Les Grecs ne semblaient connaître aucun agrume.
Les
Romains utilisaient le cédrat ''Citrus medica'' comme
plante à parfum et médicinale. Ils le mentionnent en Palestine au
Ier siècle ap. J.-C., mais il y était probablement arrivé des
siècles auparavant. Des cédratiers, plantés à grande échelle en
Italie aux IIe et IIIe siècles, devinrent très populaires, surtout
du côté de Naples.
Originaire de l’Inde ou de la Malaisie, le citron fut introduit en
Assyrie. Au travers de conquêtes, il passa en Grèce : ''pomme
médique'', puis à Rome ou on l’employait comme condiment et comme
médicament. Le citron atteignit l’Égypte et la Palestine au Xe
siècle. Les Croisés rapportèrent le citron de Palestine avec
d’autres agrumes. Au milieu du XVe siècle, il était cultivé à Gênes.
Sa culture se développa surtout en Espagne, en Afrique du Nord et en
Italie, pour des raisons climatiques. Au temps de la ''Reconquista'',
le ''limûm'' devient limon. L'Angleterre en fera le ''lemon'' dont
nous en tireront la ''limonade''.
En France jusqu’au XVIIIe siècle, les écoliers donnaient traditionnellement des citrons à leurs maîtres, à la fin de l’année scolaire : ''offrande du Lendit''. Ces nouveaux fruits se répandirent rapidement à travers toutes les régions chaudes de l’Europe et, bien au-delà grâce aux voyageurs des XVe et XVIe siècles. Christophe Colomb sema sans doute des pépins le long de sa route, car des agrumes poussaient aux Açores en 1494 et aux Antilles en 1557. En 1587 des vergers étaient plantés en Amérique du Sud et à Cuba.
De nos jours, tous les pays chauds, jusqu’aux tropiques, produisent des agrumes. ils sont cultivés commercialement en Californie, en Floride.
L'origine du mot est confuse. Il pourrait
provenir d'une abréviation du vieux mot normand "rumbullion" ou "rombollion"
voire "rond-bouillon", qui pourrait désigner soit des alcools
distillés à partir de cidre ou de poiré, soit les festivités qui
suivaient les meilleures prises faites par les pirates...
Le rhum est une eau-de-vie produite par fermentation puis
distillation de la canne à sucre.
Consommé blanc ou vieilli en fût, En fut, il prend une coloration
ambrée + ou - foncée.
Mais surtout, il peut être agricole ou dit industriel, et nommé
traditionnel.
2 procédés fondamentalement différents sont utilisés. L'alcool de
canne est obtenu soit à partir:
- d'un jus naturel ou "vesou" issu du broyage de la canne à sucre
qui donne le rhum agricole aussi appelé rhum z'habitant (AOC en
Martinique).
- ou de mélasse - résidu de sucrerie - qui donne le rhum dit
industriel, appelé rhum de sucrerie ou encore rhum traditionnel.
Issu de 2 produits distincts, rhum agricole et rhum industriel sont
donc assez différents.
Pour mémoire : Le rhum dit industriel appelé traditionnel, produit
par les îles marquées par la tradition anglaise, est antérieur au
rhum agricole produit exclusivement en Guadeloupe, la Réunion, Haïti
et Martinique.