Le béret basque
Baptisé ainsi par analogie, et
non sans humour, le “béret basque” fait partie des gâteaux appelés
“entremets d’imitation”, comme la bûche de Noël ou le fraisier.
Si
sa tradition n’est pas très ancienne, il est néanmoins fort bien
implanté localement!
Ingrédients pour 6 convives
1 génoise nature de 25 cm de Ø
Rhum
130 g de chocolat noir amer
80 g de beurre
70 g de sucre glace
1 sachet de sucre vanillé
1
Œufs
Pour le décor
Vermicelles en chocolat
Indications de préparation
Découper la génoise en 2 dans l’épaisseur, à l’aide d’un couteau-scie à large lame.
Retailler l’abaisse supérieure en biais sur tout le pourtour pour évoquer la forme d’un béret arrondi.
Imbiber légèrement la face intérieure de chaque abaisse avec un peu de rhum à l’aide d’un pinceau à pâtisserie – l’on pourra remplacer le rhum par du jus d’orange si le gâteau est destiné à des enfants.
Réserver les 2 abaisses.
Casser le chocolat en très petits morceaux et les mettre dans une casserole.
Placer cette casserole dans une autre casserole plus grande tenant de l’eau et faire fondre le chocolat au bain-marie en faisant chauffer.
Incorporer le beurre en petits morceaux puis mélanger pour obtenir une préparation lisse et homogène.
Ajouter enfin le sucre glace et le sucre vanillé, ainsi que l’œuf et travailler toujours le mélange au bain-marie en le surveillant afin de ne pas laisser bouillir l’eau.
Retirer la crème au chocolat du bain-marie et la laisser tiédir.
En utiliser la moitié pour tartiner copieusement l’abaisse de génoise du dessous.
Mettre en place l’abaisse supérieure, puis recouvrir entièrement le gâteau du reste de crème au chocolat.
Parsemer le dessus de vermicelles en chocolat. Servir froid.
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La génoise, à l'instar du biscuit de Savoie, est
certainement apparue pendant la Renaissance sous l’influence des
cuisiniers italiens de Catherine de Médicis.
Les 2 préparations ne diffèrent, que par le fait, que les œufs sont
battus entiers dans la génoise, tandis que blancs et jaunes sont
battus séparément dans le biscuit de Savoie.
Néanmoins, la génoise en tant que telle date du
XIXe siècle.
Elle tire son nom de sa proximité avec une autre recette, le pain de
Gênes, crée par Fauvel - chef pâtissier chez "Chiboust", un des
grands noms de l'époque en 1855.
Un autre jeune chef pâtissier de la même maison, Auguste Jullien,
par ailleurs inventeur du Saint-Honoré, adapte ce pain en en
retirant les amandes. La pâte à génoise était née.
La pâte à génoise entre dans la composition de
nombreux desserts, plus ou moins élaborés, tel le moka par ex.
D'une grande légèreté, elle sert souvent à mettre en valeur les
mousses ou crèmes dont on la fourre...
Le ''chocolat'' que les Espagnols rapportèrent du
continent américain vers la fin des années 1500, pénétra en France
plus tard, par l’intermédiaire de 2 infantes d’Espagne: Anne
d’Autriche, épouse de Louis XIII, et Marie-Thérèse, épouse de Louis
XIV.
Ces 2 reines furent de grandes ''chocolâtres'' et le goût pour
le cacao se répandit à travers la cour, puis dans tout le pays.
C’est sous le règne de Louis XIV que l’on découvrira le moyen
d’évaporer et démouler le chocolat pour en faire la friandise que
nous connaissons.
La première chocolaterie française est née à Bayonne, où une
corporation d’artisans chocolatiers exista dès 1761.
La ville
exportait du chocolat vers l’Espagne et Paris. Son calendrier
commercial de 1822 cite plus de 20 maisons de luxe. Quant à la
première chocolaterie industrielle, elle vit le jour en France, en
1770, avec les Chocolats et Thés Pelletier et Co.
C’est à un Suisse, le Docteur Peter, que l’on doit l’invention du chocolat au lait en 1878. À partir de 1850, l’industrie du chocolat se développa dans le monde entier.