Daurades à la luzienne
Saint-Jean-de-Luz, un port actif et une ville animée où les recettes de poissons sont nombreuses et variées…
Si la daurade royale se pêche surtout en Méditerranée et dans le golfe de Gascogne, la daurade rose et la daurade grise, réputées un peu moins fines que la première, sont des poissons de la Manche et de l'Atlantique.
La baie de saint Jean de Luz s'ouvre sur l'océan avec en
fond de toile les contreforts des Pyrénées. |
Déguster avec un irouléguy blanc
Ingrédients pour 4 convives
Recette réalisable avec des truites.
4 Daurades de ± 300 g chacune - vidées et parées
3 Poivrons rouges
1 Piment
1 Gousse d’ail
3 Cuillères à soupe d’huile d’olive
2 Cuillères à soupe de câpres
Sel & poivre noir
Indications de préparation
Laver les 4 daurades puis les éponger, les saler et les poivrer.
Peler les poivrons après les avoir passés quelques minutes dans le four très chaud
afin de faire gonfler la peau, les épépiner, puis tailler la pulpe en petits dés.
Hacher finement le piment et l’ail.
Chauffer un peu d’huile d’olive dans une poêle, ajouter les poivrons, l’ail et le piment.
Faire sauter le mélange vivement, puis baisser le feu et laisser mijoter de 10 à 12 min.
Retirer la poêle du feu, ajouter les câpres rincées et égouttées, saler et poivrer. Réserver.
Badigeonner largement les daurades d’huile.
Chauffer de l’huile dans une grande poêle sur feu moyen.
Placer les 2 poissons et les cuire en comptant de 5 à 6 min de chaque côté.
Les retirer de la poêle, les tenir au chaud et cuire les 2 autres daurades de la même façon.
Réchauffer la sauce et servir les poissons entourés de cette sauce sur 4 assiettes de service bien chaudes.
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Daurade ou Dorade un poisson téléostéen
marin au corps comprimé latéralement, aux mâchoires très puissantes
armées de fortes dents, dont les écailles ont des reflets dorés ou
argentés.
3 espèces :
• la Royale, la meilleure.
• La grise et rose, moins chères mais avec beaucoup de déchets.
• Celle d’élevage dite ''portion'', plus grasse.
La daurade royale, rose ou grise, ces excellents poissons se
font malheureusement de plus en plus rares, surtout les 2 premières
variétés.
Si l’on a la chance de trouver une vraie daurade royale de belle
taille, préparer la recette avec 1 seul poisson, en le laissant
cuire un peu plus longtemps au four.
Demander alors, au poissonnier, d'écailler le poisson, car les
écailles de grosses daurades sautent partout lorsqu'on les retire.
Le piment d'Espelette ou Ezpeletako biperra
en basque, est un piment cultivé au Pays basque dans le département
des Pyrénées-Atlantiques. Il tire son nom de la commune d'Espelette.
Introduit au Pays basque au XVIe ou au XVIIe
siècle. La plante est d'abord utilisée en médecine puis très vite
comme condiment et conservateur des viandes et du jambon.
En 1650, on commence à planter des piments à Espelette. Des graines
sont sélectionnées donnant naissance à la variété Gorria,
connue aujourd'hui sous l'appellation "piment d'Espelette".
À l'échelle de
Scoville, le piment d'Espelette a une valeur de 4, il
n'est donc pas plus fort que le poivre. En revanche, il est beaucoup
plus parfumé car il est resté longtemps à sécher au soleil.
Il est utilisé depuis 5 siècles à la place du poivre dans toute la
cuisine basque.
Avec son arôme fruité, tomate, poivron et foin sec, sa belle couleur
rouge brique, le piment tient la vedette, le dernier week-end
d’octobre à Espelette, et ce depuis 1965.
L'on retrouvera ainsi la variété Gorria en corde fraîche ou
corde sèche, en poudre ou en purée, en gelée ou dans des
chocolats...
Il est dommage que son prix ne soit plus populaire.
Il est acquis que consommer
du poisson 2 fois par semaine en alternant gras et maigre est bon
pour notre santé. L'Agence française de sécurité sanitaire des
aliments (Afssa) le confirme mais elle a émis ultérieurement un avis
resté étonnamment discret, invitant à se méfier des poissons
prédateurs. Arrivant en fin de chaîne alimentaire, ils sont
susceptibles de contenir en excès un composé toxique pour le système
nerveux, le méthylmercure. L'Afssa recommande désormais aux enfants
de - de 30 mois et aux femmes désirant un enfant, enceintes ou
allaitant, de ne plus manger d'espadon, de marlin et de siki (de la
famille des requins).
Les autres prédateurs : anguille, daurade, empereur, grenadier,
raie, mulet ou rouget-barbet, roussette, saumonette, sabre,
baudroie, sardine, sébaste, émissole et thon, sont à limiter à 60 g
par semaine pour les jeunes enfants et 150 g pour les femmes citées
ci-dessus, en plus de leur consommation habituelle de poisson non
prédateur.
En attendant de retrouver une mer plus propre...