Gratin basque de chou
Variante locale du hachis Parmentier où le chou remplacerait la pomme de terre, ce plat nécessiter un assaisonnement bien relevé.
Ingrédients pour 5 convives
1 petit chou blanc
1 oignons
200 g de restes de viande : pot-au-feu, ragoût ou volaille
1 cuillère à soupe de graisse d’oie
3 cuillères de purée de tomates
Purée de piments
3 cuillères à soupe de chapelure
Huile d’olive
Sel & poivre
Indications de préparation
Parer
le chou en supprimant le trognon et les côtes dures.
Le couper en quartiers, puis l’émincer grossièrement.
Remplir une grande marmite d’eau et porter à ébullition, saler et ajouter le chou émincé, le faire blanchir pendant 5 min, puis l’égoutter dans une passoire.
Peler et émincer finement les oignons.
Couper les restes de viande en petits dés.
Chauffer la moitié de la graisse d’oie dans un poêlon et
ajouter les oignons.
Les faire revenir en remuant jusqu’à ce qu’ils soient
dorés.
Ajouter la viande et mélanger, saler, poivrer, ajouter
la purée de tomates et 1/2 cuillère à café de purée de
piments.
Laisser mijoter cette préparation pendant ± 10 min, puis
retirer le poêlon du feu.
Graisser un plat à gratin puis étaler la moitié du chou
bien égoutté, recouvrir de farce à la viande, puis du
reste de chou.
Poudrer de chapelure et arroser d’ 1 filet d’huile
d’olive.
Placer dans le four chaud à 180°c - Th 6 et laisser
cuire de 15 à 20 min jusqu’à ce que le dessus soit doré
et que le jus grésille.
Servir chaud, directement dans le plat de cuisson.
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Le chou, est un légume primitif dont les ancêtres croissent toujours à l’état sauvage sur les côtes de l’Europe occidentale et méridionale.
Une légende grecque assure que le chou jaillit
des larmes d’un prince de Thrace châtié par Bacchus pour avoir
détruit des vignes. L’auteur latin Caton affirme de son côté que
consommer du chou macéré dans le vinaigre, peu avant ou après des
agapes, permet d’échapper à la ''gueule de bois''...
C’est en vivant de chou et d’eau claire, dit-on, que Diogène
atteignit les 90 ans. Il aurait déclaré un jour à un jeune
courtisan:
''Si tu vivais de chou, tu n’aurais pas à flatter les
puissants''. À quoi l’insolent répondit : ''Si tu flattais
les puissants, tu n’aurais pas à vivre de chou''.
Le piment d'Espelette ou Ezpeletako biperra
en basque, est un piment cultivé au Pays basque dans le département
des Pyrénées-Atlantiques. Il tire son nom de la commune d'Espelette.
Introduit au Pays basque au XVIe ou au XVIIe
siècle. La plante est d'abord utilisée en médecine puis très vite
comme condiment et conservateur des viandes et du jambon.
En 1650, on commence à planter des piments à Espelette. Des graines
sont sélectionnées donnant naissance à la variété Gorria,
connue aujourd'hui sous l'appellation "piment d'Espelette".
À l'échelle de
Scoville, le piment d'Espelette a une valeur de 4, il
n'est donc pas plus fort que le poivre. En revanche, il est beaucoup
plus parfumé car il est resté longtemps à sécher au soleil.
Il est utilisé depuis 5 siècles à la place du poivre dans toute la
cuisine basque.
Avec son arôme fruité, tomate, poivron et foin sec, sa belle couleur
rouge brique, le piment tient la vedette, le dernier week-end
d’octobre à Espelette, et ce depuis 1965.
L'on retrouvera ainsi la variété Gorria en corde fraîche ou
corde sèche, en poudre ou en purée, en gelée ou dans des
chocolats...
Il est dommage que son prix ne soit plus populaire.