Charlotte nantaise
Une entrée magistrale, cette charlotte !
Pour cette cuisine de fête
escorter d’un Saumur-champigny…
Ingrédients
1 Kg de carottes - pas trop grosses
150 g de chair à saucisse
1 Tranche de jambon de Paris
150 gde veau
Pain rassis
1 Verre de lait
2 Œufs
1/2 Verre de vin blanc - très fruité – 10 cl
Beurre
1 Pincée de fécule
1 Verre de bouillon – 20 cl
Sel & poivre
Indications de préparation
Peler soigneusement les
carottes, couper les plus grosses en 2 dans le sens de la longueur
et supprimer leur cœur. Les faire cuire pendant 45 min à l’eau
bouillante salée.
|
Préparer la farce
pendant cette cuisson : mélanger la chair à saucisse avec le
jambon et le veau haché, ajouter une grosse poignée de pain
rassis bien imbibée de lait et un peu pressée, les œufs
entiers, du sel, du poivre, le persil haché dont l'on aura
quelques bouquets entiers et un peu de vin blanc.
Beurrer généreusement
un moule à charlotte et garnir son fond et ses côtés de
carottes coupées en longueur et en pointe pour le fond, en bâtonnets
et en rondelles pour les côtés. La partie bombée des carottes
sera tournée vers l’intérieur du moule,
Placer une partie de la
farce dans le moule, disposer une couche de carottes sur cette
couche de farce puis le reste de la farce sur la couche de
carottes que l'on parsèmera de noisettes de beurre et recouvrir
d‘un disque de papier beurré.
Cuire au four à 190°c
pendant 45 ± min.
Peu avant la fin de la cuisson, préparer une petite sauce en liant à la fécule le bouillon chaud faire bouillir pendant quelques instants dans une petite casserole en fouettant.
Goûter et rectifier l’assaisonnement.
Démouler sur un plat de service, verser le
bouillon lié au pied de la charlotte, décorer de petits bouquets
de persil et servir.
Longtemps considérée comme une plante médicinale, la carotte ne commence à apparaître qu'au XVIIIe siècle avec la “carotte orange de hollande”...
Naturellement sans gluten, elle allège et évite les grumeaux.
Pâtisserie et sauces lui doivent beaucoup...
La charlotte, à l'origine était inspirée des
entremets sucrés anglais.
Apparue à la fin du XVIIIe siècle, peut-être en hommage à la femme
du roi d’Angleterre Georges III ?
Elle était faite d’une épaisse marmelade de fruits parfumée au
citron et à la cannelle, versée dans un moule à haut bord
évasé, tapissé de tranches de pain de mie beurrée, servi
avec une crème anglaise... bien sur!