Caponata alla siciliana
Spécialité
sicilienne à base de légumes mijotés à l‘huile d’olive, agrémentés
de câpres, d’olives et de pignons de pin, parfois de filets
d‘anchois, toujours servie froide.
Il existe une autre version et bien d'autres variantes
locales.
On la sert en hors-d’œuvre, souvent complétée
par des rondelles d’œufs durs, une salade de petits poulpes, des
sardines à l‘huile ou des lamelles de poutargue, des rondelles de
citron et du persil haché.
Ingrédients pour 6 convives
2 Aubergines
2 Oignons
2 Branches de céleri
3 Poivrons rouges
3 Tomates
3 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à soupe de concentré de tomate
10 Cl de vin blanc
20 Olives vertes - hachées
50 g de câpres
4 Cuillères à soupe de vinaigre
50 g de pignons de pin
Indications de préparation
Laver et essuyer 2 aubergines.
Couper le pédoncule puis les tailler en très petits dés de 5 à 6 mm de côté.
Peler 2 oignons puis les détailler également en petits dés.
Effiler et tronçonner finement 2 branches de céleri.
Laver et essuyer 3 poivrons rouges.
En
retirer les graines et les cloisons.
Tailler leur chair en
petits dés comme pour les aubergines.
Peler et épépiner les 3 tomates charnues.
Les
concasser en petits dés très réguliers.
Chauffer 2 ou 3 cuillères à soupe d’huile d’olive pendant 2 min.
Ajouter les cubes de tomates, 1 cuillère à soupe de concentré de tomate, 10 cl de vin blanc sec et 20 olives vertes hachées.
Faire cuire sur feu assez vif pendant + 10
min.
Remuer à intervalles réguliers avec une cuillère en bois,
afin d’assurer une cuisson uniforme…
Saler, poivrer, ajouter 50 g de câpres, 4 cuillères à soupe de pignons de pin.
Rectifier l’assaisonnement.
Verser la caponata
dans un saladier puis la laisser refroidir avant de servir.
L’idéal étant de la préparer la veille et de la conserver au réfrigérateur...
Ce gros fruit violet, lustré, à la peau lisse,
pousse sur de hautes plantes rigides, ramifiées, aux branches
souvent épineuses, et aux grandes feuilles légèrement duveteuses.
Ses fleurs, violettes, ressemblent à celles de la pomme de terre et
naissent à l’aisselle des feuilles.
L’aubergine, parfois appelée mélongène, est
blanche ou ivoire dans sa forme immature et ressemble à des œufs.
Native d’Inde, la belle aubergine ''Solanum melongana'', inconnue
des Grecs et des Romains, elle n’est mentionnée pour la première
fois qu’au Ve siècle, dans les anciens écrits chinois.
Importée par les Arabes en Espagne, elle commença à être connue près
de la Méditerranée au XIIe siècle. Elle fut cultivée en Italie, dès
le XVe siècle. et n’atteignit la France qu’au XVe siècle. Elle resta
peu appréciée en dehors du Midi, jusque bien avant dans le XVIIIe
siècle.
Elle ne fut largement cultivée qu’à partir du XIXe siècle et ne fit
son apparition sur nos tables qu’à la fin du XXe siècle.
En dehors
des spécialités régionales, elle fut plutôt traitée comme une
curiosité, et les recettes sont peu nombreuses.
Sa carrière récente connaît aujourd'hui le même succès que le
poivron.
La pigne ou pignon, est la graine du pin parasol,
un arbre typique du pourtour méditerranéen qui pousse jusque dans
les régions atlantiques au nord de la Loire, pourvu qu’il ait la
tête au soleil, les pieds dans le sable et l’eau de la mer à
proximité.
Les grecs l'adoraient et le dédiaient au dieu de la Mer, Poséidon.
Il faut 3 ans au cône pour arriver à maturité. C’est au mois de juin
que ses écailles vont s’écarter, libérant les graines ailées,
petites graines oblongues.
Les pignons, débarrassées de leur coque dur