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 Brochettes de Saint-Jacques
      et lard fumé
 

     BBQ ou Cheminée

 

 

 

 

 

 

 

 

Une simplicité de façade pour un accord magique...  la belle et la bête.

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dans les verres, un muscadet ou un blanc de Cassis, pour les plus fortunés, un meursault-montrachet sera parfait...



Si l’on utilise des brochettes en bois, les laisser tremper dans de l’eau la nuit précédente, afin d’éviter qu’elles ne noircissent lors de la cuisson…


 






Ingrédients pour 4 convives

  • 16 coquilles Saint-Jacques

  • 16 fines tranches de lard de poitrine fumée (± 150 g)

  • 5 cuillères à soupe d'huile d'olive.

  • 1 cuillère à café de poudre de thym ou mieux, de thym frais émietté - voire de romarin

  • Sel & Poivre blanc frais moulu

  • 20 feuilles de laurier

Indications de préparation

  • Ouvrir les coquilles en glissant une lame de couteau entre les 2 valves.
    Détacher la noix et retirer la petite poche noire.

  • Laver puis éponger les noix de Saint-Jacques.
    Enlever le petit muscle et la membrane qui attache le corail au corps si cela n'a pas été fait...
    Bien les essuyer avec du papier absorbant.
    Les saupoudrer de thym et d’un peu de poivre frais moulu.

  • Verser l'huile dans un saladier, ajouter le thym, le sel et le poivre et laisser mariner les Saint-Jacques ± 1 h.

  • Entourer chacune d’elles d’ 1 tranche de poitrine fumée.

  • Les "embrochetter" ensuite sur les brochettes, groupées par 4 et séparées chaque fois d’une feuille de laurier.

  • Laisser égoutter les brochettes sur un papier absorbant.

  • Glisser les brochettes sous le gril du four ou sur le barbecue à braises pas trop vives.
    Temps de cuisson : 8 min.
    Hauteur du gril  à 8 cm des braises.

  • Les retourner très souvent afin qu’elles cuisent uniformément.
    En fin de cuisson, le lard devra être bien doré.

  • Servir ces brochettes brûlantes.
    Elles se consomment telles qu’elles, sans sauce d’accompagnement.

Servir éventuellement avec une fondue de poireau assaisonnée d'un soupçon de noix de muscade râpée et pour la présentation, quelques quartiers de citron.

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

La brochette est un produit plébiscité.
Celle-ci a très nettement une connotation festive et "vacances".
On consomme des brochettes généralement à l'extérieur et en été.
Retrouver cette ambiance à l'intérieur et en hiver est généralement apprécié, à condition de rappeler le contexte à travers le décor mais surtout l'atmosphère.
Au niveau du décor, l'on recherche la convivialité, la petite fête, alors il doit être chaud, simple et rustique.
La présence d'un bar à cocktails serait appréciée.
Le vin peut être "au tonneau", mais la présentation des brochettes doit être esthétique : présentation en ligne, en épis, en volutes et jeu de couleurs...

La plupart des brochettes peuvent être réaliser, au four position gril, en appartement.

Pour un repas composé spécifiquement de brochettes, l'idéal reste de présenter une grande variété de brochettes avec une taille telle, que l'on puisse raisonnablement en consommer 5 ou 6 pour pendant l'ensemble du repas.

Il ne s'agit plus de proposer les grosses brochettes des restaurants grecs ou les mini-brochettes des Japonais.
Le repas entier peut être présenté sous forme de brochettes:
Entrée, plat principal et dessert.
Le plat principal sera choisi parmi des brochettes de viande rouge, d'abats, de poisson, de fruits de mer (crus ou cuits), de merguez, de saucisses, de volaille, avec des légumes embrochés.
À côté de ces brochettes, on souhaite  une grande variété de salades et surtout des sauces et condiments en libre service.
L'objectif est de pouvoir combiner facilement différentes saveurs, de réaliser des mariages de goûts connus ou surprenants.
À la rigueur, on admet les légumes chauds tel que le riz ou les pommes de terre, mais les frites sont définitivement rejetées dans ce thème.

 

 ja6 - BBQ

 

 

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Saint-Jacques

 

 

Encore appelé "pèlerine" ou "peigne", ce gros coquillage bivalve, la coquille St Jacques servait dès le Moyen Âge d’emblème aux pèlerins allant à Saint-Jacques-de-Compostelle, qui la fixaient à leur manteau et à leur chapeau.
C'est au début du IXe siècle qu'un ermite guidé par une étrange étoile, découvrit dans cette cité de Galice - terre celte - les reliques de l'apôtre Jacques. D’où ses différents noms.
Elle vit de façon sédentaire sur les fonds sableux et herbeux, à une profondeur moyenne de 70 m, se déplace par petits bonds et peut vivre une bonne vingtaine d'années.
En Europe elle vit dans le nord de l'Atlantique et la Méditerranée. On la trouve dans le Pas de Calais, en Normandie, en Bretagne, en Écosse, en Irlande, en Italie ou en Angleterre.

Très appréciée pour sa chair, très riche en fer. Les Français mangent aussi sa glande génitale, appelée corail en gastronomie.
Elle est tellement appréciée qu'elle se raréfie, et sa pêche est de plus en plus règlementée. En France, elle n'est autorisée, que du 1er octobre au 15 mai par arrêté ministériel.
Dans l'industrie alimentaire, les termes Saint-Jacques et noix de Saint-Jacques peuvent être utilisés pour désigner les noix d'autres pectinidés : pétoncles pêchés au Canada et en Nouvelle-Angleterre (Placopecten magellanicus ou Chlamys islandica), en Australie, au Chili (Pétoncle chilien), au Pérou, pétoncles pêchés ou élevés en Asie (Chine/Japon) (Patinopecten Yessoensis), de la région d'Hokkaido,...
Ceci est tout-à-fait légal, les besoins de l'industrie, en particulier en petites noix, dépassant de loin les apports français voire même européens. Le nom latin et l'origine sont obligatoirement indiqués dans la liste d'ingrédients. Il convient de bien vérifier la mention "Pecten maximus".
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Vins de Cassis

 

 Première AOC reconnue en Provence... depuis 1936.
Les premières traces écrites du vignoble de Cassis apparaissent au XIIe siècle. 

D'une superficie en production de 200 ha, aujourd'hui, l’aire de production est constituée de la seule commune de Cassis.
Les cépages principaux utilisés: • Pour l'élaboration des vins blancs sont la marsanne (60 %), la clairette, et en secondaires, l'ugni blanc, le sauvignon blanc, le bourboulenc ou doucillon, et le pascal blanc.
• Pour les rouges et les rosés, sont assemblés: grenache, carignan, mourvèdre, cinsault et barbaroux.

- Les vins blancs représentent la production principale et sont commercialisés après 1 an d’élevage.
Vins secs, ronds, à arôme complexe avec des notes florales (tilleul), fruitées (coing), balsamiques (résine), ils se marient parfaitement avec les fruits de mer ou la soupe de poisson. Ces vins sont aptes à vieillir. Il est noté que la bouillabaisse peut être accompagnée de "vin de Cassis-sur-Mer".
- Les vins rosés sont tout en finesse et fruité grâce au cinsault, cépage dominant.
- Les rouges restent marginaux. Le grenache leur confère un caractère généreux, parfois tannique.