Soupe de moules à l'orange
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Ingrédients pour 4 convives
3 litres de moules
1 orange - non traitée
2 blancs de poireau
Eau
2 gros oignons
2 gousses d’ail
Quelques brins de coriandre
1 petite feuille de laurier
4 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 étoile de badiane
Sel & Poivre moulu
Indications de préparation
Brosser ou gratter au couteau les moules sous
l'eau courante et retirer le byssus.
Les égoutter
soigneusement.
Les
déposer dans un faitout, couvrir et les laisser s’ouvrir sur
feu vif.
Éliminer
les coquilles, réserver la chair des moules dans un saladier.
Recueillir
le jus, et le filtrer.
Prélever
la moitié du zeste de l’orange.
Le couper en un petit morceau
en fins filaments pour le décor.
Presser
l’orange afin d’en extraire le jus, et le réserver.
Nettoyer
les poireaux, les émincer finement.
Peler
les oignons et l’ail, les hacher finement.
Mettre
l’huile d’olive à chauffer dans une cocotte en fonte, ajouter
tous les légumes, le laurier, le zeste d’orange et l’étoile
de badiane.
Saler et poivrer. Laisser étuver 10 min.
Ajouter
de l’eau au jus des moules afin d’obtenir 1 litre de liquide
en tout.
Le
verser dans la cocotte sur les légumes.
Laisser cuire 20 min.
Retirer
le zeste d’orange, le laurier et l’étoile de badiane.
Ajouter
les 3/4 des moules et mixer finement.
Réchauffer
sur feu doux.
Ajouter le reste des moules et le jus d’orange, mélanger.
Décorer de zestes d’orange et de feuilles de coriandre. Servir
chaud ou froid.
Le genre Citrus est riche de plus de 160 espèces aux origines obscures mais qui dérivent probablement de sélections issues d’un ancêtre commun.
Ce sont des arbres à feuillage lustré et
persistant, parfois épineux, surtout à l’aisselle des feuilles.
Celles-ci exsudent une huile parfumée, caractéristique de cette
famille. Les fruits contiennent parfois des pépins. Ces fruits sont
des baies particulières que les botanistes appellent des ''hespérides''.
Les agrumes sont originaires de Chine et du sud-est de l’Asie, où
certaines espèces sont cultivées depuis la préhistoire. Leur aire de
répartition s’est lentement étendue à l’Inde, à l’Arabie et aux pays
méditerranéens. Les Grecs ne semblaient connaître aucun agrume. Les
Romains utilisaient le cédrat Citrus medica comme plante à
parfum et médicinale. Ils le mentionnent en Palestine au Ier
siècle
ap. J.-C., mais il y était probablement arrivé des siècles
auparavant. Des cédratiers, plantés à grande échelle en Italie aux
IIe et IIIe siècles, devinrent très populaires, surtout du côté de
Naples.
L'orange AMÉRE, la ''bigarade'', atteignit l’Europe par l’intermédiaire des Arabes au IXe siècle. On sait qu’elle poussait en Sicile vers l’an 1000, et qu’elle était cultivée à Séville en Espagne par les Maures au XIIe siècle. On dit que saint Dominique planta un oranger à Rome en 1200.
L’orange DOUCE n’atteignit l’Europe par le Portugal qu’à la Renaissance. Repérée en Inde en 1330, elle fut plantée pour la première fois en France en 1421. On l’appelait jadis ''pomme d’orenge''. Rapportée de Chine par des marchands génois ou portugais au cours du XVe siècle, elle fut longtemps un fruit d’une grande rareté, que l’on réservait au tables princières ou que l’on offrait en cadeau. Un oranger, planté à Lisbonne en 1548, engendra la plupart des orangers d’Europe - il vécut jusqu’en 1823. Ces nouveaux fruits se répandirent rapidement à travers toutes les régions chaudes de l’Europe et, bien au-delà grâce aux voyageurs des XVe et XVIe siècles. Christophe Colomb sema sans doute des pépins le long de sa route, car des agrumes poussaient aux Açores en 1494 et aux Antilles en 1557. En 1587 des vergers étaient plantés en Amérique du Sud et à Cuba.
De nos jours, tous les pays chauds, jusqu’aux
tropiques, produisent des agrumes. Ils sont cultivés commercialement
en Californie, en Floride. Importée aujourd’hui du Maroc, d’Israël,
des États-Unis ou d’Afrique du Sud, disponible toute l’année,
l'orange est le fruit le plus consommé en France, après la... pomme.
- 2008
1235, un marin Irlandais, Patrick Walton, fait naufrage sur la côte de Charente. À la nage il gagne le rivage de l’Aiguillon. Dans le but d’attraper quelques oiseaux sauvages, il plante dans l’eau des pieux, reliés par des branchages.
Ce furent des moules qui se fixèrent sur les branches.
Bouchot : ''Bout choat''
en gaélique, faisceaux de branchages.
Elles furent Jugées nettement meilleures que celles ramassées dans
les rochers. La Mytiliculture était née !