Logo

 

 Pomme Arly 

 

 

 

 

 

 

 

L'Arly se forme en aval de Megève au confluent des eaux de 2 torrents : le ruisseau du Planay et le ruisseau du Glapet, qui prennent leur source tous les 2 sur le versant nord du Mont Joly et des Aiguilles Croches, en amont du Plan Joux, pour se jeter dans l'Isère.
Les gorges de l'Arly, très encaissées et sombres, sont célèbres pour leur route, la RN 212, qui est fermée aussi souvent qu'elle est ouverte, pour des problèmes d'éboulement ! Une route de déviation empruntée jadis par les calèches, mais malcommode, passe par le versant nord des gorges au travers des hameaux des Rafforts et de la commune d'Héry-sur-Ugine. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 4/8 convives

Indications de préparation

  • Laver les pommes de terre, les envelopper individuellement dans des 4 feuilles d’aluminium ménager.

  • Les cuire au four ( ± 40 min).

La chair à saucisse, mélange composé de 75 % de maigre de porc dénervé et de 25 % de gras de porc hachés menu et salés est vendue au poids. Elle peut, selon le cas, être excellente ou banale. On a toujours intérêt à l'agrémenter, selon goût, d'aromates divers : truffe, épices, pistaches, poivre vert, etc…
On peut surtout la préparer soi-même en utilisant de l'échine de porc et du lard passés au hachoir. Tous les restes de volaille ou de viande : maigre de veau, bœuf bouilli, dinde ou poulet, voire gibier…  permettent de lui donner une saveur plus personnelle et relevée.


  • Malaxer la chair à saucisse avec le jaune d’œuf et la moitié de la ciboulette hachée. Saler, poivrer.

  • Couper en 2 les pommes de terre, retirer la chair, l’écraser, lui ajouter le beurre, la crème et le reste de ciboulette hachée. Saler, poivrer et malaxer.

  • Remplir les pommes de terre évidées avec la chair à saucisse.

  • Mettre au four 10 min.

  • Ensuite, ajouter la pulpe de pommes de terre.

  • Napper de sauce Mornay.

  • Gratiner au four 5 min.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La pomme de terre

 

La pomme de terre nous vient des Andes péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude... Les écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande - version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès d’immigrés venus d'Ulster. Sur le continent, on raconte plutôt que ce sont les marins de Pizarre qui en firent don, en 1534, a un couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir les animaux. C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et pharmacien militaire, vit en elle une parade contre la famine pendant sa captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en portant à la boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans la plaine des sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents de terre afin de cultiver expérimentalement la pomme de terre. Faisant ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de terre, laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin d’encourager le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme de terre devint une denrée de base en France. Une réussite ! Parmentier n’en tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux: Légion d’honneur, 1 titre de Baron et une charge d'inspecteur général de la santé.

À la fin du XVIIIe siècle, elle constitue la principale production agricole de l’Allemagne, où elle fait son apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a été introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à l’apparition du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la famine et le départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre 1845 et 1850.

Aujourd’hui, c’est surtout la quatrième grande culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.