Tarte au Kiwis et au chocolat
Original, économique, très visuel et excellent.
Ingrédients pour 6 convives
3 kiwis + 1 kiwi en purée
300 G de pâte sablée
125 G de chocolat noir
50 G de beurre
2 Œufs (blancs et jaunes séparés)
1 Blanc d’œuf
10 Cl de crème fraîche liquide
1/2 Cuillère à café de sucre en poudre
Indications de préparation
Mettre
le four à chauffer à 180°c.
Étaler
la pâte à tarte et garnir 6 moules à tartelettes.
Piquer
le fond à l’aide d’une fourchette, et remplir de haricots
secs.
Mettre
à cuire 15 min, puis retirer les haricots secs et prolonger la
cuisson de 10 min. Sortir du four, et laisser refroidir.
Préparer
la mousse au chocolat. Mettre le chocolat, la pulpe de kiwi et le
beurre dans un saladier en pyrex et poser dans une casserole
d’eau frémissante afin de faire fondre le mélange. Hors du
feu, ajouter le jaunes d’œufs au chocolat fondu tout en
fouettant.
Dans
un saladier glacé. fouetter la crème liquide jusqu’à ce
qu’elle ait la consistance d’une crème chantilly. Réserver
au froid.
Dans
un récipient, monter tous les blancs d’œufs en neige. Ajouter
le sucre puis battre afin d'obtenir un mélange lisse.
À
l’aide d’une spatule. incorporer délicatement les blancs d’œufs
et la crème fouettée au chocolat refroidi.
Verser
la préparation dans les fonds de tartelettes.
Pelez
les kiwis et les couper en petits dés.
Répartir
sur les 6 tartelettes et mettre au moins 1 h au froid afin que la
mousse prenne.
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Des quelque 30 espèces du genre
''Actinidia'', aux baies plus ou moins comestibles, le kiwi est la
plus connue.
Il pousse sur une plante grimpante, volubile, à feuillage caduc,
proche des camélias. Ses grandes feuilles en forme de cœur ont la
face inférieure duveteuse et ses tiges sont couvertes d’une pilosité
douce.
Ses fleurs, blanchâtres et parfumées, ressemblent à de petites roses
avortées.
Les fruits bruns et duveteux, à la peau fine et ferme, ont une pulpe
verte, délicieuse, pleine de petites graines noires groupées autour
du centre. Le kiwi est originaire de Chine où il est appelé
yang-tao.
Introduit en Nouvelle-Zélande vers 1910 et il
prit ensuite le nom commercial de kiwi.
Les ''Actinidia'' furent d’abord importés en Europe sous le nom de
"groseille de Chine" ou de "souris végétale", pour leur aspect
décoratif plus que pour leurs fruits.
Depuis les années 60, il est cultivé dans le sud de la France, mais
il réussit bien aussi sous des climats plus septentrionaux.
Le ''chocolat'' que les Espagnols rapportèrent du
continent américain vers la fin des années 1500, pénétra en France
plus tard, par l’intermédiaire de 2 infantes d’Espagne : Anne
d’Autriche, épouse de Louis XIII, et Marie-Thérèse, épouse de Louis
XIV. Ces 2 reines furent de grandes ''chocolâtres'' et le goût pour
le cacao se répandit à travers la cour, puis dans tout le pays.
C’est sous le règne de Louis XIV que l’on découvrira le moyen
d’évaporer et démouler le chocolat pour en faire la friandise que
nous connaissons.
La première chocolaterie française est née à Bayonne, où une
corporation d’artisans chocolatiers exista dès 1761. La ville
exportait du chocolat vers l’Espagne et Paris. Son calendrier
commercial de 1822 cite plus de 20 maisons de luxe. Quant à la
première chocolaterie industrielle, elle vit le jour en France, en
1770, avec les ''Chocolats et Thés Pelletier et Co''.
C’est à un Suisse, le Docteur Peter, que l’on doit l’invention du
chocolat au lait en 1878. À partir de 1850, l’industrie du chocolat
se développa dans le monde entier.