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 Tarte à la rhubarbe d'Alsace 

 

 

 

 

Pour la tarte à la rhubarbe, le jaune d’œuf permet de “stabiliser” le jus exprimé par la rhubarbe et donc que la pâte ne  s’amollisse. L’on pourra remplacer l’œuf par 3 cuillères à soupe de semoule de blé.

 

 

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 6 convives

  • 200 G de farine tamisée

  • 100 G de beurre

  • 25 G de sucre semoule

  • 1 Jaune d’œuf

  • 1 Kg de rhubarbe

  • 250 G de Cassonade - sucre roux - Sel

  • 1/2 Pot de confiture d’abricots - Facultatif

Indications de préparation

  • Préparer la pâte, comme une pâte brisée, avec la farine, 100 g de beurre en morceaux et ramolli, le jaune d’œuf, une pincée de sel et juste assez d’eau - 2 cuillères à soupe - afin d'amalgamer la pâte. Rouler en boule et laisser reposer 2 h sous un linge au frais.

  • Effiler la rhubarbe, couper en tronçons de 2 cm de long, égoutter.

  • Verser dans un plat creux allant au four, ajouter les 250 g de cassonade et 3 cuillères à soupe d’eau. Mélanger jusqu’à ce que le sucre soit fondu.

  • CUISSON  à four chaud, 240°, durée 10 min. Laisser refroidir

  • Beurrer la tourtière, aplatir la pâte sur une épaisseur de 2 à 3 mm.

  • Piquer la pâte avec une fourchette. Garnir avec la rhubarbe. Couvrir d’aluminium et enfourner à four chaud.

  • CUISSON  à four chaud, 200°c pendant ± 25 min.

  • Démouler la tarte, laisser tiédir.

  • FACULTATIVEMENT : Mixer la confiture d’abricots. Napper le dessus de la tarte...


ou décorer de fraises, selon la saison...







 

 

 

 

 

L'Alsace, le pays du romantisme...

Chaleureuse et prospère, l'Alsace figure en bonne place au palmarès des plus belles régions de France. Si la beauté de ses paysages, la richesse de son patrimoine et de sa gastronomie sont légendaires, il est une qualité rare dont elle peut à juste titre s'enorgueillir: la diversité de ses régions. Cette belle province, de la plaine aux crêtes vosgiennes, et des vallons aux forêts rhénanes, déroule son vaste manteau de paysages changeants et accueillants. Il en est des pays d'Alsace comme d'une mosaïque aux multiples couleurs et paysages.
La région doit sa culture et sa langue régionale aux Alamans - À ne confondre en aucun cas avec les Allemands -, qui s'établirent dans la région en 378. L'Alsacien d'aujourd'hui est une langue alémanique.
C'est aussi une des régions les plus "étoilées" par les guides, qui valorisent au mieux... et galvaudent parfois son impressionnant répertoire gastronomique.
Parmi les recettes et plats traditionnels d'Alsace figurent notamment: la tarte à l'oignon (Ziwelküeche), le cervelas vinaigrette, les asperges accompagnées de 3 sauces, cette potée typique qu'est le Baeckeoffe, la tarte flambée ou plus exactement : Flamekuche ou Flammeküeche, maintenant connue de toute la France, naguère spécialité bas-rhinoise, la choucroute, le Schiffala ou Schiffele, les boulettes de porc et de veau Fleischschnackas.
Le gibier — le droit de la chasse est particulier dans la région — et les cochonnailles ont la part belle dans patrimoine gastronomique.
Le méridional Sundgau se fait une gloire de ses carpes frites. Le foie gras d'oie, qui est produit depuis le XVIIe siècle, est le plus souvent d'excellente qualité. Il est à noter que l'Alsace n'élève pas beaucoup plus d'oies que de porcs, dont elle fait pourtant une abondante consommation charcutière.
Du côté des desserts traditionnels : Kouglof, tarte au fromage blanc et grande variété de biscuits et petits gâteaux, appelé Bredalas - les spécialités de l'Avent -, ainsi que du pain d'épice.
L'ensemble est arrosé de vin d'Alsace blanc souvent secs ou secs tendres, parfois très riches en sucre résiduel, plus rarement de rouge ou de rosé. Il existe un type de vin d'Alsace pour chaque plat, le riesling pour la choucroute, le pinot blanc pour les tartes flambées par exemple. C'est bien entendu le Riesling , considéré comme le Roi des vins d'Alsace, qui s'accorde avec le plus de plats. Il y a également des bières brassées dans le Bas-Rhin et des eaux minérales régionales : Lisbeth, Carola, Wattwiller.

 

 

 

 

 

 

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La rhubarbe

 


Diverses espèces du genre Rheum étaient cultivées en Chine voilà + de 4000 ans à des fins médicinales, la racine étant un puissant laxatif.

Pline l’Ancien, de son côté, mentionne cette grande vivace cultivée par des Barbares sur les rives du fleuve Rha - autrement dit par des Tartares sur les bords de la Volga. Il semble que ce soit Marco Polo qui l’ait apportée à l’Occident, et pendant des siècles la rhubarbe a été importée de Chine via la Russie et la Turquie, ou par Shanghai et Singapour. Les marchands du XVIe siècle faisaient grand cas de ses vertus contre les maladies vénériennes.

C’est seulement vers 1800 que l’on mit en vente sur les marchés anglais des tiges de rhubarbe. À l’époque, en Pennsylvanie, la communauté
hollandaise savait déjà en faire des tartes et des beignets.

De nos jours, on ne consomme que le pétiole des feuilles, car le limbe, dans diverses conditions, peut se révéler toxique. Vivace vigoureuse et virtuellement indestructible, multipliée de préférence par division, la rhubarbe se plaît en climat frais; où ses tiges se récoltent de mai aux premières gelées.

Bien qu’elle habite le potager et soit techniquement un légume, elle est souvent servie en dessert, son acidité appelant le
sucre. Son port élégant en fait aujourd’hui une plante d'ornement...

 


Le sucre roux

 

 


Cassonade

 

Le sucre du sanskrit ''sarkara'', trouve son origine en Asie (Chine, Inde, Perse). Dès le IIIe siècle av.JC, la canne à sucre était connue dans la vallée de l'Indus, où elle poussait à l'état sauvage. Diffusée dans un premier temps par les Perses et les Arabes jusqu'au Bassin méditerranéen. Les Grecs et les Romains désignaient alors le sucre sous les noms de ''sel indien'' ou ''miel d'Asie''.
 


Vergeoise

 

La canne à sucre a été introduite, par les explorateurs et colonisateurs originaires de la péninsule Ibérique, aux Açores, à Madère, au Cap-Vert, puis aux Antilles et en Amérique continentale. La cassonade : Sucre brut de canne (raffiné 1 fois). Le sucre roux est extrait du sirop restant après extraction du sucre blanc. Le produit obtenu est une masse de fins cristaux, enrobés d'une pellicule de sirop coloré au goût de mélasse.
Le sucre de betterave représentant environ 45 % de la production mondiale de saccharose. Produit depuis la seconde moitié du XVIIIe siècle (le procédé de solidification fut mis au point par le chimiste allemand Andreas Margraff en 1747). Napoléon Ier, lors du Blocus continental, en fit accélérer la production...

 Nota :

  • La vergeoise : Sucre de betterave fabriqué avec des sirops de qualité inférieure additionnés d’un colorant.

  •  La mélasse de betterave à sucre ayant un goût prononcé, on n'en extrait généralement pas (sauf pour la vergeoise!) de sucre roux...