Salt cod cakes
Galettes de morue salée
Ingrédients pour 16 petites galettes
450 g de morue salée
6 pommes de terre moyennes - épluchées
2 Œufs
± 1/3 de tasse de lait ou de crème fraîche fleurette
6 brins de persil - ciselés
Poivre à volonté
Farine pour saupoudrer
Mélange de beurre et d’huile pour la friture
Indications de préparation
Dessaler la morue
Dessalage de la morue ou “stockfisch”
La
morue ne doit jamais bouillir, cela rend le poisson
élastique et caoutchouteux.
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La découper en morceaux, en enlevant les arêtes et la peau.
Faire bouillir les pommes de terre jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Les égoutter et les sécher soigneusement, les écraser chaudes en purée.
Mélanger les pommes de terre avec les morceaux de morue (éviter d'utiliser un robot sinon le mélange sera pâteux) il devrait y avoir la même quantité de morue que de pommes de terre.
Ajouter les œufs, le persil et le lait ou la crème et poivrer.
Couvrir et mettre au réfrigérateur.
Avec le mélange, former des boulettes, les saupoudrer de farine et les aplatir en petites galettes de 7 à 8 cm de Ø.
Chauffer la graisse dans une grande poêle et cuire les galettes quelques minutes de chaque côté, en les retournant une fois, jusqu’à ce qu’elles soient légèrement dorées.
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1 livre = 500 g |
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1 cuillère à soupe = ± 15 à 20 g d’ingrédient sec = ± 1,5 cl d’ingrédient liquide
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La
tasse comme unité de mesure est toujours moins connue en
Europe qu’aux États-Unis... |
La pomme de terre nous vient des Andes
péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous
le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude...
Les écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée
d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande -
version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès
d’immigrés venus d'Ulster.
Sur le continent, on raconte plutôt que ce sont les marins de
Pizarre qui en firent don, en 1534, à un couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit
quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les
feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour
nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et
dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir
les animaux.
C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et pharmacien
militaire, vit en elle une parade contre la famine, pendant sa
captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en portant à la
boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans la plaine des
sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents de terre afin
de cultiver expérimentalement la pomme de terre. Faisant
ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de terre,
laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin d’encourager
le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme de terre
devint une denrée de base en France. Une réussite ! Parmentier n’en
tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux: Légion d’honneur,
un titre de Baron et une charge d'Inspecteur général de la santé.
À la fin du XVIIIe siècle, elle
constitue la principale production agricole de l’Allemagne, où elle
fait son apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a
été introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à
l’apparition du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la
famine et le départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre
1845 et 1850.
Aujourd’hui, c’est surtout la 4e grande culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.