Merlu sauce noisette
Plat typique de Madrid, le merlu à la sauce noisette peut être dégusté dans de nombreux restaurants de la capitale espagnole.
Il se
compose de darnes farinées que l’on poêle en compagnie d’ail et de
noisettes, que l’on fait ensuite mijoter dans du fumet de poissons.
Si les noisettes destinées à agrémenter la sauce sont un peu sèches,
leur peau ne se soulèvera que difficilement lorsqu'on les mondera.
Il est alors nécessaire de l’éliminer en la grattant avec la pointe
d’un petit couteau.
Dans le fumet, le temps de cuisson des darnes de merlu dépendra de
leur épaisseur. À la fin de la préparation l’on obtiendra une sauce
assez liquide. L’on pourra, bien sûr, l’épaissir en la saupoudrant d’ 1
pincée de farine…
Ingrédients pour 4 convives
600 g de merlu
12 noisettes
50 cl de fumet de poissons
4 Gousses d’ail
4 ou 5 Tiges de ciboulette
1 Bouquet de persil frais
150 g de farine
10 cl d’huile d’olive
Sel & Poivre
Indications de préparation
Monder les noisettes dans une casserole d’eau bouillante, puis les éplucher et les couper en 2.
Détailler le merlu en darnes, saler et poivrer.
Éplucher l’ail puis le couper en rondelles.
Verser la farine dans une assiette.
Passer les darnes de merlu dedans, jusqu’à ce qu’elles soient bien enrobées.
Chauffer un fond d’huile d’olive dans une
sauteuse.
Verser l’ail et les noisettes mondées dans l’huile
chaude et les laisser dorer 5 min.
Écarter ensuite ail et noisettes sur les côtés.
Dans la même huile, faire dorer les darnes de merlu environ 5 min sur chaque face.
Mouiller avec le fumet de poissons.
Mélanger
et laisser cuire sur feu assez vif.
Lorsque le poisson est bien cuit, saupoudrer
de persil et de la ciboulette hachés.
Servir chaud.
La pêche du
merlu au filet maillant sur les côtes françaises de
l'Atlantique Pendant les premiers mois, ses
rendements, bien supérieurs à ceux du chalut, lui ont attiré
un grand nombre d'artisans dans presque tous les ports du
golfe de Gascogne. Cette évolution rapide a provoqué des
réactions diverses dans le monde de la pêche, en particulier
de violentes critiques de la part des tenants des techniques
traditionnelles. Les 2 arguments invoqués le +
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Poisson gadiforme des eaux profondes (genre
Merluccius), très répandu dans l’Atlantique, souvent vendu sous le
nom de colin ou
lieu noir.
Le merlu figure parmi les poissons les plus cuisinés sur les côtes
atlantiques. Son corps allongé et cylindrique, au dos gris à reflets
dorés et au ventre blanc atteint entre 30 cm et 1,10 m de longueur.
Il est doté d’une grande bouche aux dents pointues (dépourvue de
barbillons), de 2 nageoires dorsales et d’une nageoire anale. Sa
chair comporte peu d’arêtes, assez faciles à retirer.
En hiver les merlus se regroupent le long des côtes pour dévorer les
bancs de sardines. Familiers des hauts-fonds durant la journée, se
nourrir. Ils se gavent tellement de poissons bleus qu’ils sont
rapidement alourdis et ralentis dans leur course. Les pêcheurs
peuvent alors les capturer facilement.
Le merlu espagnol le plus réputé est pêché à l’hameçon, près du Pays
Basque. Mais son prix est si élevé qu’il régale seulement les
clients des restaurants de prestige.
Le noisetier est un arbuste buissonnant typique des bois et des forêts. Ses tiges foncées portent des feuilles arrondies et velues d’où pendent, au printemps, de magnifiques chatons mâles jaunes. Les minuscules fleurs femelles, rouge carmin, avec des styles apparents qui font penser à des tentacules d’oursins, s’ouvrent au cours des journées chaudes. Les fruits du noisetier commun, ou coudrier, ''Corylus avellana'', et du noisetier de Byzance, ''Corylus colurna'', sont appelés noisettes ou avelines, ils sont entourés d’un involucre charnu à la base, alors que ceux du noisetier de Lombardie, ont un involucre qui les enveloppe complètement.
Les noisetiers sont pollinisés uniquement par le vent, aussi les espèces se croisent souvent entre elles. Le coudrier sauvage est spontané en France depuis la fin des glaciations alors que le noisetier de Lombardie a été importé de Grèce par les Romains. Le noisetier américain, ''Corylus americana'', aux feuilles en cœur, donnant des noisettes plus petites à la coque épaisse, est arrivé en Europe vers 1798.
Toutes les espèces ont été croisées au XIXe siècle pour aboutir à nos variétés actuelles, et aucune ne se reproduit plus, désormais, fidèlement.