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 Profiteroles au foie gras 

 

 

 

 

 

 

 

L’on pourra aisément remplacer les petits choux par des brioches.

Dans cette éventualité, retirer les chapeaux, creuser légèrement les brioches, les farcir de foie gras, puis replacer les chapeaux avant de passer les brioches au four…

 

Le nom de ces délicieux petits choux vient du mot "profit", qui désignait les petites gratifications que recevaient les domestiques au dire de François Rabelais, dès le XVIe siècle.
Plus tard, il désignera, entres autres, les gâteaux que vendaient pour leur propre compte les garçons pâtissiers...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ingrédients pour 4 convives

Indications de préparation

  • Préchauffer le four à Th. 6.

  • Placer les petits choux sur la lèchefrite et les faire réchauffer durant 3 min, pas plus, car ils doivent rester bien tendres.

  • Couper les tranches de foie gras en 2.

  • Sortir les choux du four, puis les fourrer de foie gras.

  • Les enfourner à nouveau 1 min.

  • Servir dès la sortie du four, sur une salade de haricots verts frais, par exemple…

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Alsace, le pays du romantisme...
Chaleureuse et prospère, l'Alsace figure en bonne place au palmarès des plus belles régions de France. Si la beauté de ses paysages, la richesse de son patrimoine et de sa gastronomie sont légendaires, il est une qualité rare dont elle peut à juste titre s'enorgueillir: la diversité de ses régions. Cette belle province, de la plaine aux crêtes vosgiennes, et des vallons aux forêts rhénanes, déroule son vaste manteau de paysages changeants et accueillants. Il en est des pays d'Alsace comme d'une mosaïque aux multiples couleurs et paysages.
La région doit sa culture et sa langue régionale aux Alamans - À ne confondre en aucun cas avec les Allemands -, qui s'établirent dans la région en 378. L'Alsacien d'aujourd'hui est une langue alémanique.
C'est aussi une des régions les plus "étoilées" par les guides, qui valorisent au mieux... et galvaudent parfois son impressionnant répertoire gastronomique.
Parmi les recettes et plats traditionnels d'Alsace figurent notamment: la tarte à l'oignon (Ziwelküeche), le cervelas vinaigrette, les asperges accompagnées de 3 sauces, cette potée typique qu'est le Baeckeoffe, la tarte flambée ou plus exactement : Flamekuche ou Flammeküeche, maintenant connue de toute la France, naguère spécialité bas-rhinoise, la choucroute, le Schiffala ou Schiffele, les boulettes de porc et de veau Fleischschnackas.
Le gibier — le droit de la chasse est particulier dans la région — et les cochonnailles ont la part belle dans patrimoine gastronomique.
Le méridional Sundgau se fait une gloire de ses carpes frites. Le foie gras d'oie, qui est produit depuis le XVIIe siècle, est le plus souvent d'excellente qualité. Il est à noter que l'Alsace n'élève pas beaucoup plus d'oies que de porcs, dont elle fait pourtant une abondante consommation charcutière.
Du côté des desserts traditionnels : Kouglof, tarte au fromage blanc et grande variété de biscuits et petits gâteaux, appelé Bredalas - les spécialités de l'Avent -, ainsi que du pain d'épice.
L'ensemble est arrosé de vin d'Alsace blanc souvent secs ou secs tendres, parfois très riches en sucre résiduel, plus rarement de rouge ou de rosé. Il existe un type de vin d'Alsace pour chaque plat, le riesling pour la choucroute, le pinot blanc pour les tartes flambées par exemple. C'est bien entendu le Riesling , considéré comme le Roi des vins d'Alsace, qui s'accorde avec le plus de plats. Il y a également des bières brassées dans le Bas-Rhin et des eaux minérales régionales : Lisbeth, Carola, Wattwiller.

 

 

 

 

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La pâte à choux

 

La pâte à choux doit sa spécificité au fait qu'on réhydrate en ajoutant les œufs 1 à 1, une pâte préalablement desséchée, à base de farine passée au feu. Un goût neutre,  gonflant bien au four, bref un support idéal pour des fourrages à la crème pâtissière ou au beurre.

On doit son invention à Popelini, cuisinier de la reine Catherine de Médicis, au milieu du XVIe siècle, en 1540 si l'on veut être précis.
Popelini mit au point cette pâte dont il faisait déjà de petits choux pas très réguliers, qu'on appelait alors des "poupelins".
On les dressait à la cuillère sur une plaque allant au four et qu'on fourrait de gelée de fruits après cuisson.
Frit à l'huile, ces petits "poupelins" ont donné, plus tard, naissance aux "pets-de-nonne".
Le mode de préparation de cette pâte lui a longtemps donné le nom de "pâte à chaud", devenu pâte à choux plus tardivement - Rien à voir avec de petits choux donc...

Au XVIIIe siècle, Avice en modifia légèrement la recette. La pâte à choux contemporaine fut mise au point par, une fois de +, le grand Carème - ex apprenti d'Avice, comme par hasard.


C'est lui qui eut l'idée de fourrer de crème pâtissière ou de crème chantilly les petits choux afin d'en faire des croque-en-bouches. Précédemment, les croque-en-bouches étaient des fruits juste passés dans un caramel chaud.
Carême est également le créateur des profiteroles, mais là on s'égare...