Salade "méchouia"
En langue arabe, méchouia signifie
"grillée".
Cette salade
tunisienne, typique du Cap Bon et du reste du pays, est un héritage
culinaire des Arabo-Andalous, installés en Tunisie après la chute du
royaume de Grenade en 1492.
Ces derniers apportèrent avec eux, tomate, piment et poivron.
Ces plantes originaires du Nouveau Monde, ont “révolutionné” les préparations
traditionnelles.
Avant l’arrivée des Arabo-Andalous, la cuisine
tunisienne était essentiellement jaune, à partir de ce moment-là, elle
va se modifier et se colorer de rouge.
Ingrédients pour 4 convives
2 Kg de piments doux verts
500 g de tomates
4 Œufs
3 gousses d’ail
1 boite de thon à l’huile
25 g d’olives noires - dénoyautées
25 g d’olives vertes - dénoyautées
10 cl d’huile d’olive
1 cuillère à café de carvi
Sel
Décoration
Paprika - facultatif
Huile d’olive - facultatif
Indications de préparation
Griller,
à 200°c, sur un film en aluminium les piments doux et les tomates
pendant 10 min.
Laisser
égoutter les tomates dans une passoire.
Éplucher avec les doigts la
peau des piments.
Fendre
les piments en 2 dans le sens de la longueur pour les épépiner.
Éplucher
et épépiner les tomates.
Couper
les piments.
À
l’aide d’un pilon, piler les tomates et les piments.
Éplucher
les gousses d’ail et les hacher.
Les ajouter au mélange de tomates
et poivrons.
Assaisonner la salade "méchouia" avec l’huile d’olive, le carvi et 1
petite cuillère à café de sel.
Cuire
les œufs, dans l’eau salée, ± 12 min.
Les écaler puis les
couper en rondelles.
À l’aide de 2 cuillères confectionner des quenelles de salade.
Les dresser dans 4 assiettes, puis ajouter le thon émietté, les olives vertes et noires émincées, les rondelles d’œufs.
Décorer en saupoudrant de paprika et ajouter un filet d’huile d’olive. Déguster frais.
Ici, une présentation plus familiale sans thon mais agrémentée de raisins secs...
Depuis Carthage, fondée par quelques
colons phéniciens en 814 av. J.-C, Berbères, Arabes, Juifs,
Turcs, Maltais, Italiens... ont forgé une tradition
gastronomique qui reflète ces multiples héritages culturels
successifs. Celle-ci dépend aussi du climat régional et de
la géographie du pays, par voie de conséquence de ses
produits locaux.
Bien sur, la cuisine des villes sera
plus sophistiquée et plus diversifiée que celle des
campagnes, notamment en matière de pâtisserie. |
Les oliviers cultivés sont noueux et tordus.
Leurs feuilles foncées et longues sont argentées au-dessous, Les
espèces sauvages, au port buissonnant, sont épineuses avec des
feuilles plus arrondies. Leurs fleurs blanches, discrètes, parfois
parfumées, donnent des drupes vertes virant au brun noirâtre, ou
parfois blanc ivoire, en mûrissant. Elle renferme chacune 1 seul
noyau.
Des oliviers poussent à l’état sauvage au Moyen-Orient, mais ces
arbres sont cultivés depuis des temps immémoriaux.
L’olive était l’un des fruits promis au peuple juif sur la terre de
Canaan.
D’après Homère, Cécrops, fondateur d’Athènes,
rapporta en Grèce des olives vertes qui devinrent source de
richesse. L’olive atteignit l’Italie en 571 av. J.-C. les Phocéens
l'importèrent à la même époque jusqu’en Provence.
De nos jours, les olives sont toujours produites dans ces régions
méditerranéennes, mais elles sont aussi cultivées en Californie,
Australie et en Chine...
Plante herbacée annuelle ou bisannuelle de 30 à
60 cm de h. originaire des prairies calcaires d’Europe centrale et du
Nord.
Toute la plante a une flaveur musquée et anisée chaude et âcre.
Les
jeunes feuilles fraîches et les pousses sont utilisées comme
condiment, hachées dans des salades. Elles servent également
d'éléments de décoration.
Les racines sont consommées, comme légume,
en soupe, en purée, sautées ou frites, comme les pommes chips.
Les fruits constituent l'épice ou condiment.
Ils sont utilisés,
entiers ou moulus, comme ceux du cumin, pour aromatiser des viandes
(mouton, porc), des volailles (oie, canard), des poissons, des
crustacés, des légumes (choux, pommes de terre), des salades,
certains fromages (Gouda, Munster).
Le croquant de cette "graine"
contraste avec le moelleux du fromage et le goût, piquant et fort du
munster, est adouci par cette épice.
Dans l'Europe de l'Est et en
Alsace, on trouve souvent des pains au carvi. Il parfume également
les pâtisseries et le thé.
Utilisé pour assaisonner et garnir un grand
nombre de plats, ''le paprika'' est une poudre faite de poivrons
rouges moulus. Les poivrons (ou piments doux) nécessitent d’être
moulus en plusieurs fois pour obtenir la bonne texture. Le parfum du
paprika peut être doux, relevé jusqu’à très piquant, et sa couleur
aller d’un rouge orangé brillant au rouge sang.
On trouve du paprika
d'Espagne, d'Amérique du Sud, de Californie, mais celui de Hongrie
est de qualité supérieure. La cuisine hongroise utilise couramment
cette épice depuis plus d' 1 siècle. D'ailleurs le paprika qualifie
à la fois le piment doux de Hongrie qui sert à fabriquer le
condiment, et le condiment lui-même.
On ne connaît pas précisément
l'origine du paprika.
Il est possible que Christophe Colomb l’ait ramené d’Amérique, car
le poivron fit son apparition en Espagne dès la fin du Moyen Âge. On
le trouva ensuite en Italie, puis chez les Turcs qui
l'introduisirent dans les Balkans au XVIe siècle. On pense qu’il fut
cultivé en Hongrie par des jardiniers bulgares qui étaient nombreux
à s’y rendre.
La première mention de l’usage du paprika rouge
date de 1748. Certains prétendent que le paprika en poudre est
précisément une invention hongroise, sans que l’on en ait l'absolue
certitude !