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 Tarte aux fraises de
         Plougastel
 

 

 

 

 

 

 

 

Paroisse bretonne primitive fondée vers le VIe siècle, Plougastel "la paroisse du château" doit sans doute son nom à "l'oppidum" de Roc'h Nivelen. Jadis, son bourg chef-lieu, était appelé en breton "Gwikastell", nom que porta aussi une famille noble de la paroisse.
Nichée dans la rade de Brest, entre l’Aulne et l’Elorn, Plougastel-Daoulas est une presqu’île au charme authentique. Ses 160 hameaux, ses petits ports, ses traditions, ses chapelles et ses paysages composent un cadre à découvrir absolument.
" Sur terre comme sur mer ", est la devise des Plougastels qui ont su marier l’agriculture aux ressources de la mer. De nombreux petits ports jalonnent la côte : le Tinduff est aujourd’hui le dernier en activité,
La culture de la fraise, introduite à la fin du XVIIIe siècle, a fait sa renommée et reste toujours présente. La culture des primeurs est également essentielle.
La tomate a quelque peu détrôné sa rouge compagne...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ingrédients pour 4 convives

  • 300 g de pâte sablée

  • 750 g de fraises
    Flan

  • 80 g de sucre en poudre 

  • 2 Œufs

  • 10 cl de lait

  • 1 Pincée de vanille naturelle en poudre

Indications de préparation

  • Préparation du flan : Battre les 2 œufs dans un récipient avec le sucre en poudre et la pincée de vanille.
    Ajouter le lait.  

  • Préparation de la tarte : étaler la pâte sur une planche à pâtisserie légèrement farinée.  

  • Beurrer soigneusement le plat à tarte et disposer la pâte.
    Piquer le fond avec une fourchette.

  • CUISSON à four chaud, Th 6, pendant 10 min.

  • Verser le flan sur la pâte précuite et remettre au four

  • CUISSON à four chaud, Th 6, pendant environ 10 min, jusqu’à ce que le mélange prenne la consistance d’un flan.

  • En attendant, laver et égoutter les fraises, puis les équeuter. Les répartir uniformément sur le flan.

  • Utiliser le restant des fraises pour confectionner un coulis. 

  • Écraser les fraises dans une casserole. Ajouter 50 g de sucre en poudre et mettre sur feu doux jusqu’à léger frémissement.
    Passer le mélange au chinois - passoire fine.

  • Laisser tremper 2 feuilles de gélatine alimentaire pendant 5 min.
    Laisser cuire 1 min et badigeonner la tarte à l’aide d’un pinceau.
    Laisser refroidir et servir.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La fraise

 

 

Si la fraise sauvage ''Fragaria vesca'', qui pousse dans nos bois existe depuis toujours, la fraise que nous consommons aujourd’hui est récente.

La fraise des bois d’Europe, ''Fragaria vesca'', ressemble à une fraise pour jardin miniature.
À l’origine, c’était une plante sauvage qui donnait de nombreux stolons et peu de fruits. Dès le Moyen Age, on commença à la cultiver en repiquant des stolons dans les jardins. Ses petits fruits parfumés étaient très appréciés. Cétait encore une plante sauvage qui donnait de nombreux stolons et peu de fruits.

Au XVIe siècle, en Europe continentale surtout, on appréciait une autre espèce de fraise, ''Fragaria elatior'', très parfumée, qui produisait peu de stolons. Au XVIIe siècle, on utilisa la fraise des bois pour ses vertus médicinales. Linné, le père de la nomenclature botanique moderne, affirmait avoir guéri sa goutte par une cure de petites fraises... À Versailles, La Quintinie en cultiva en abondance dans des serres et sous châssis, pour Louis XIV qui en raffolait.

L’espèce ''F.semperflorens'', que l’on appelle aussi fraise des 4 saisons ou fraise des Alpes, fut découverte vers 1760 dans les Alpes. Elle se distingue des autres fraisiers sauvages par l’absence de stolons. Elle donne des petits fruits jaunes ou rouges à la chair extrêmement savoureuse.

On doit l’amélioration du fraisier à petits fruits aux Anglais, qui le connaissent depuis le XIIIe siècle et qui eurent l’idée de le pailler pour augmenter sa production. Ils donnèrent d’ailleurs aux fraises le nom de ''strawberry'' : baie de paille.

En 1714, Amédée-François Frézier - Officier - rapporte à Plougastel du Chili, 5 pieds d’un fruit ''Fragaria chiloensis'', lui rappelant le goût de nos fraises, mais plus gros et de couleur plus pâle. L’idée de marier les 2 variétés réussie.

Couleur, saveur et belle taille enfin réunies. L'hybridation avec le ''Fragaria virginia'' (cité pour la première fois dans le Massachusetts en 1621) revient au naturaliste français Antoine-Nicolas Duchesnes.
La culture de la fraise s'est surtout développée à partir du XIXe siècle.