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Artichauts farcis au lard 

 

 

 

 

 

cuisinière - ja6

Cette recette de très belle présentation, se prépare avec de gros artichauts bretons camus...

 

 

 

 

 

 

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Ingrédients pour 4 convives

  • 6 gros artichauts

  • 4 échalotes

  • 230 g de lard de poitrine fumé

  • 200 g de jambon cuit

  • 50 g de beurre

  • Persil

  • Sel & Poivre 

Indications de préparation

  • Faire bouillir plusieurs litres d’eau salée dans une grande marmite.

  • Pendant ce temps, couper les tiges des artichauts, ainsi que les feuilles aux 2/3 de leur hauteur.
    Bien les laver.
    Les plonger dans l’eau bouillante et laisser cuire 40 min.

artichaut - ja6

  • Dans une autre casserole, mettre le lard et recouvrir d’eau.
    Porter à ébullition.
    Laisser frémir 5 min et l’égoutter.

  • Égoutter les artichauts.
    Évider 4 artichauts en retirant les feuilles du centre à la main et le foin avec un petit couteau à bout rond.
    Retirer les feuilles des 2 autres et couper les fonds en petits cubes.

  • Dans une poêle, fondre 30 g de beurre, faire revenir les échalotes hachées, puis ajouter le lard coupé en petits dés.

bacon - ja6

  • Lorsque ces 2 ingrédients sont dorés, ajouter le jambon coupé de la même manière, les cubes de fonds d’artichauts et le persil haché finement.
    Saler et poivrer.

  • Remplir les artichauts évidés avec cette préparation puis les placer dans un plat de terre allant au four beurré.
    Enfourner.

  • CUISSON à four chaud, Th 6 - 180°c, pendant ± 20 min.
    Si les feuilles commencent à roussir, poser 1 feuille de papier aluminium dessus.
    Servir tout de suite.





 

 

 

 

 

 

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!".
Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...

  Briton, Britannus, Britton, Breton...

 

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L'artichaut

D'abord remède, il fut réputé guérir de la mélancolie...
Cette fleur comestible, originaire de Sicile est populaire depuis longtemps dans le Midi. L'artichaut devint à la mode et fit son entrée officielle dans la cuisine à l’époque de la Renaissance, sous l’influence italienne. Il est dit que Catherine de Médicis faillit mourir d’une indigestion d’artichauts, dont elle raffolait ! Elle en imposa la mode à la cour et bientôt la France s'engoua...

Cultivé en France depuis le XVIe siècle, il s’est particulièrement bien adapté en Bretagne.
La Bretagne produit les beaux et gros artichauts ronds, le Midi fournit les violets, plus petits et plus fins, dont certains si tendres qu’on peut les manger crus. C’est un légume d’été que l’on trouve sur tous les marchés à partir du mois de mai.



L'échalote

Née sans doute du croisement de l’ail et de l’oignon, de saveur moins âcre que le premier et plus subtile que le second, l'échalote fut ramenée du Proche-Orient par les croisés.

Au XIIe siècle on parlait ''d’escaluigne'', altération du latin ascolonia cepa, ail d’Ascalon, d’après le nom d’une vielle ville de Palestine, dont l’échalote est originaire. Elle était bien connue des Carolingiens.

Rose ou grise, elle reste un condiment traditionnel de la cuisine française, accompagnant salades et viandes grillées, relevant sauces et marinades.