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  Boudin à la lyonnaise 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les bouchons sont, à l’origine, des auberges servant du vin hors des repas.
Ils se distinguaient par un bouchon de paille accroché à leur enseigne.
On y servait le mâchon, casse-croûte à base de cochonnailles arrosé de bon vin.
Les bouchons, part vivante du patrimoine lyonnais, sont aujourd’hui, des restaurants à l’atmosphère bon enfant qui conservent la tradition.
Souvent l'affaire des femmes en cuisine, ils sont devenus des repaires de fines gueules qui vérifient à chaque casse-croûte le patrimoine culinaire de la ville.
Les conversations chaudes sont rarement réformatrices, ces lieux sont plus propices aux tablées de copains qu’aux tête à tête romantique.
Lorsque les gars du matin ont fini d'en découdre avec le saint-Marcellin, une clientèle plus huppée entre alors dans les fragrances de cette cuisine sans âge.

Les Mères lyonnaises...
Surnom affectueux donné à Lyon, fin XIX
e, à plusieurs cuisinières qui s'installèrent à leur compte.
Françoise Foujolle fut l'une des premières à connaître la célébrité sous le nom de mère Filloux.
Après 10 ans passés au service d'un gourmet exigeant, elle épousa un débitant en vins, Louis Filloux, et ajouta aux plats de cochonnailles servis dans le bistrot de son mari quelques-unes des spécialités qu'elle cuisinait pour son ancien patron: potage velouté aux truffes, quenelles au gratin au beurre d'écrevisse, fond d'artichaut au foie gras, poularde demi-deuil...
De 1890 à 1925, son succès suscita de nombreuses émules: les mères Brigousse, Blanc, Niogret, Bigot, Brazier, Guy, Brijean, Pompon, Charles, etc... anciens Cordons bleus de maisons bourgeoises, qui ouvrirent de petits restaurants (bouchons) fréquentés par une clientèle fidèle. - 2005

 

 

 

 

 

 

 

 

   Escorter d'un vin rouge de gamay voire d'un bourgogne aligoté blanc pour changer...

 

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Ingrédients pour 4 convives

  • 400 g de boudin

  • 500 g d’oignons

  • 1 citron

  • 1 bouquet de persil

  • 500 g de pommes de terre à chair ferme

  • 100 g de beurre 

Indications de préparation

  • Peler les pommes de terre (Charlotte, BF 15...) puis les faire cuire à l’anglaise dans un grand volume d'eau bouillante salée à découvert.

  • Couper les oignons, puis les émincer.
    Les faire sauter au beurre jusqu’à ce qu’ils prennent un peu de couleur.
    Saler et poivrer.

  • Couper le boudin en tronçons puis les faire sauter au beurre dans une seconde poêle.
    Lorsque les oignons sont cuits, les arroser d’1 filet de citron.

  • Les verser dans un plat de service chaud.
    Poser les morceaux de boudin dessus.
    Décorer d’un bouquet de persil et servir accompagné de pommes de terre à l’anglaise, simplement beurrées et saupoudrées de persil haché.

  


 

 

 

 

 

 

 

 

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Le boudin noir

Fort ancienne, la préparation du boudin, nous vient sans doute d'un cuisinier de la Grèce antique.
Autrefois les agapes de fin d'année comportaient toujours du boudin noir et le sacrifice du "Monsieur", en décembre, s'accompagnait d'une boudinée conviviale...
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L'oignon

Originaire de l’Asie et de la Palestine, l’oignon est cultivé depuis + de 5000 ans.
Apprécié des Égyptiens et des Hébreux, surtout cru, il possédait, aux yeux des Grecs de grandes vertus thérapeutiques.
En Europe, depuis la fin du Moyen Âge, l’oignon est l’un des piliers de la cuisine et de l’alimentation.
À la fois légume et condiment, jaune, rouge ou blanc, il vient de la Côte-d’Or, du Vaucluse, du Finistère et du Nord. Mais la production française demeurant insuffisante, il est aussi importé des Pays-Bas, d’Espagne, d’Italie et même d’Égypte.