Croquettes de boudin blanc
Pour une dégustation originale lors d’une Cocktail-party hivernale…
Ingrédients
6 boudins blancs
1 litre d’huile d’arachide pour la friture
Panure
2 Œufs
100 g de farine
200 g de chapelure
Crème à la moutarde
300 g de crème fleurette
1/2 botte de ciboulette - ciselée
2 cuillères à soupe de moutarde à l’ancienne
1/2 citron
Sel fin & poivre blanc... bien sur !
Indications de préparation
Préparer la crème
moutarde.
Mélanger la crème fraîche avec la moutarde et la ciboulette
ciselée.
Saler, poivrer.
Ajouter 2 traits de citron.
Réserver au frais.
Préparation. Tailler
le boudin blanc en cubes.
Passer les cubes dans la farine, puis dans l’œuf battu puis enfin
dans la chapelure.
Les frire dans
l’huile bien chaude.
La température de l’huile sera constante au environ de 180°c.
Les laisser bien dorer.
Retirer puis égoutter sur du papier absorbant.
Saler, poivrer.
Disposer sur des assiettes.
Piquer chaque
croquette à l’aide d’une pique en bois.
Servir accompagner de la crème à la moutarde.
Déguster tiède.
L’origine du boudin blanc remonte au Moyen Âge,
lorsqu'il était de tradition de débuter le réveillon de Noël par de
la bouillie de lait, servie chaude.
Dans son ouvrage, ''la Maîtresse de maison'', la baronne de Staffe
relate, en 1892, l’idée d’un cuisinier du cardinal de Mazarin,
auquel appartenait autrefois le comté de Rethel, de présenter cette
bouillie sous boyau, afin de simplifier le service, et d’apporter
aussi quelques changements radicaux à la recette traditionnelle de
la bouillie.
Ainsi est né le ''boudin blanc de Rethel'' : 17 cm de long, 120 g,
une préparation cuite qui se présente sous la forme d’une pâte très
claire, composée de viande de porc uniquement, de lait, d’œufs et
d’un assaisonnement, unis dans un boyau de porc.
Le boudin blanc de Rethel bénéficie d’une Inscription géographique protégée (IGP), qui interdit toute velléité de le fabriquer ailleurs...
Dès l’antiquité, le goût piquant et parfumé de la
moutarde fut prisé. Le + souvent, les graines étaient concassées et
mélangées à du moût de raisin pour donner du ''mustums ardens''
(moût à la saveur ardente), terme à l’origine du mot ''moutarde''.
Au Moyen Âge, en Europe, on en faisait une forte consommation, son
prix étant peu élevé. Son usage était surtout réservé à
l’accompagnement des venaisons et de la charcuterie. Au XIIIe
siècle la ville de Dijon devient une référence pour son
savoir-faire. La ''moutarde de Dijon'' était d’abord sèche, se
présentant sous forme de tablettes à délayer dans du vinaigre. On
trouvait également des moutardes de pâte, mélange de sénevé,
cannelle, miel et vinaigre.
En 1390, la fabrication de la moutarde fut règlementée : elle devait
être faite de "bonne graine et compétent vinaigre", sans autre
"liant".
Louis XI aimait tellement la moutarde de Dijon qu’il avait découvert
à la Cour des grands Ducs de Bourgogne, qu’il ne se déplaçait jamais
sans un pot de ce précieux condiment.
Au XVe siècle, de petites fabriques s’implantent dans la région
dijonnaise et inventent de nouvelles saveurs.
La corporation des vinaigriers-moutardiers naquit à la fin du XVIe
siècle à Orléans.
Le XVIIIe siècle voit apparaître des moutardes aux
câpres, aux anchois ou au champagne, tandis que naissent de plus
grandes entreprises. Après avoir été commercialisée dans des
tonneaux par des marchands ambulants, la moutarde est dorénavant
vendue en pots.
Aujourd’hui, il existe une infinie variété de
goûts: moutarde de Meaux au broyage grossier qui laisse apparaître
les graines, moutarde à l’estragon, au miel, aux fines herbes, au
vin, sucrée...
La moutarde est assez facile à préparer chez soi, il suffit
d’écraser les graines de sénevé dans un mortier et de les mélanger
avec du vinaigre et du sel. Le reste n'est que question de dosage...