Cake Gascon
Tiède, lors d'un apéro dinatoire ou froid, en mode casse-croûte
nomade, c'est un classique incontournable qui défie les tendances.
Adapté pour le repas en plein air et complice du déjeuner sur l'herbe,
le cake sait se réinventer !
Ici, un cake savoureux pour un
brunch de mars…
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Ingrédients
3 œufs
150 g de farine
1 sachet de levure chimique alsacienne
10 cl d’huile de tournesol
12,5 cl de lait entier
100 g d’emmenthal - râpé
200 de lardons fumés
80 g de pruneaux d’Agen ou 50 g de pruneaux coupés avec 50 g de noisettes concassées...
1 pincée de sel
2 pincées de poivre
Indications de préparation
Dans un
saladier, mélanger au fouet les 3 œufs, la farine, le
sel, le poivre, et la levure.
Incorporer progressivement l’huile et le lait
préalablement chauffé.
Ajouter l’emmenthal râpé.
Mélanger.
Rissoler les lardons, 5 min, sans matière grasse.
Couper les pruneaux en morceaux, puis les mélanger aux lardons.
Verser
l’ensemble dans un moule à cake non graissé.
Enfourner.
CUISSON à
four chaud, Th 6 - 180°c, pendant 45 min.
Le cake va légèrement gonfler.
Attendre 15 min au moins, avant de démouler.
Laisser refroidir le cake sur une grille.
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Selon le "Trésor de la langue
française", un cake est un "gâteau à base de farine, d'œufs,
de beurre et de sucre, et contenant des raisins de Corinthe
et des fruits confits". |
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Il
y a 2000 ans ou presque, Virgile célébrait déjà le pruneau et ses
vertus. Il ne s'agis pas encore, pourtant, de notre pruneau
"national".
Celui-ci attendit, pour apparaître, le Moyen Âge. Ce sont les
moines de l'abbaye de Clairac, près d'Agen, qui, au cours d'une
année de surproduction, auraient constaté que le séchage au soleil
des prunes permettait de les conserver toute l'année...
Tunnels d’air chaud ou étuves ont désormais
remplacé la traditionnelle méthode de dessiccation. Au cours de
cette opération, le fruit perd une grande partie de sa teneur en
eau, plus de 3 kilos de prunes sont nécessaires pour l'obtention d'1
kg de pruneaux...
Une fois séchée, la prune conserve toute sa
richesse.
Rouges ou violacées, les prunes d’Ente, variété du prunus domestica,
dites aussi “prunes-dattes” ou “robe de sergent”, seuls les pruneaux
issus de la prune d'Ente à droit à l'appellation "pruneau d'Agen".
L'Agenais ne détient pas le monopole du pruneau célèbre. Il y eut
jadis, à Tours, la prune sainte-Catherine, avec laquelle on
confectionnait de fameux pruneaux fourrés. Il y eut les prunes de
Brignole, qui jouèrent un petit rôle dans l'Histoire et furent
surnommées'' prunes de Monsieur'', par allusion à un de leurs grands
amateurs, Gaston, frère de Louis XIII. Et il y a encore, à Vitteaux,
en pays Auxois, des pruneaux blonds...
Originaire de la vallée de l’Emme, dans le canton de l’Oberland bernois, l’emmental a été introduit en France au siècle dernier.
Il est souvent confondu avec le beaufort, le
comté ou le gruyère. Né dans la vallée de l’Emme, canton de
Berne -Tal, signifie ''vallée'' en allemand, l’emmental ou
emmentaler suisse est la célèbre pâte cuite reconnaissable
à ses trous parfois très gros, affinée jusqu’à 1 an en cave fraîche.
Délicatement aromatique avec une légère saveur de noix,
cette grosse meule à talon convexe pèse jusqu’à 100 kg et porte le
mot Switzerland estampillé en rouge ainsi qu’une plaque
label. L’emmenthal savoyard, introduit en Haute-Savoie au milieu du
XIXe siècle par des Suisses alémaniques immigrés, reste
très voisin d’aspect et de saveur de son illustre cousin.
Éviter de confondre ces 2 produits avec certaines pâles imitations d’emmenthal français, sorte de gruyère à gros trous affiné 2 mois en cave chaude, fabriqués en Franche-Comté, en Bretagne, en Bourgogne et dans le Doubs. L'emmenthal français ''grand cru'' bénéficie d'un label rouge assurant que le fromage a bénéficié, quand même, d'un minimum de 10 semaines d'affinage ...