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 Côte de bœuf au gros sel
        à la moelle et au beurre rouge

        Poêle, BBQ ou Cheminée

 

 

 

 

 

Spécialité de Guyenne avec, en accompagnement quelques pommes de terre entières dans leur peau cuites en papillote au four, servies avec de la crème fraîche...
Éviter d'oublier de sortir la viande du réfrigérateur plusieurs heures avant la cuisson et de la laisser se détendre 15 min après cuisson – torchon plié ou papier aluminium conserveront sa chaleur…  

 

 

 

 

 

 

 

 

   Un Margaux ou un Saint-Estèphe conviendront très bien.

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Ingrédients pour 8 convives

  • Côtes de bœuf de 1,1 Kg

  • 180 g de moelle de bœuf

  • 3 échalotes

  • 180 g de beurre ½ sel

  • 25 cl de vin rouge : Margaux

  • 1 cuillère de gros sel de mer

  • Sel fin & Poivre

Indications de préparation

  • Saler régulièrement les côtes de bœuf sur les 2 faces avec le gros sel.
    Presser légèrement afin de faire adhérer les grains de gros sel.

  • Placer les 2 côtes dans une poêle à griller chaude ou mieux, cuire au gril.
    Cuire 15 min sur chaque face.

  • Réserver au chaud, entre 2 assiettes creuses.

 

Cuisson au barbecue ou au gril en cheminée

De bonnes braises très rougeoyantes, de façon que la viande soit saisie. Il ne devra pas y avoir de flammes, cela aurait l'inconvénient de brûler la viande et de lui donner un goût amer.

côte de bœuf

Mettre la viande à cuire sur feu très vif.
Cuire chaque côté 5 min. puis ± 4 autres min. sur les 2 faces, sur une braise descendante pour que la viande soit bleue et chaude à l'intérieur.
Prolonger cette dernière partie de la cuisson si on l'aime à point.
Attention, une viande trop cuite durcit !
Les précautionneux auront le soin de garnir le devant de la cheminée de papier aluminium pour le protéger des projections grasses...
Hauteur entre le gril et la braise: 10 cm.
Rapprocher le gril en fin de cuisson à 5 cm.

Ne pas oublier de passer un coup de pinceau humecté d'huile d'olive sur le gril avant de déposer la viande, ce afin d'éviter qu'elle n'attache...
Laisser la viande se détendre ± 10 min après cuisson, au chaud, au coin de l'âtre entre 2 assiettes creuses.

 

 

  • Préparation du beurre rouge
    Pendant la cuisson des côtes, préparer le beurre rouge :
    Peler et hacher finement les échalotes et les mettre dans une casserole avec le vin rouge.
    Laisser bouillir sur feu vif jusqu’à l’obtention de 3 à 4 cuillères de liquide.
    Incorporer sur feu très doux le beurre par petits morceaux en remuant au fouet.
    Saler, poivrer et réserver au bain-marie.

os à moelle - ja6

  • Préparation de la moelle.
    D'autre part, trancher la moelle en rondelles épaisses avec un couteau dont l’on plongera la lame dans l'eau bouillante à chaque tranche.

  • Faire bouillir ces rondelles pendant 2 min à l'eau bouillante salée. Les égoutter aussitôt.

Si il s'agit d'os à moelle, plonger les os dans une casserole d'eau chaude, que l'on montera à ébullition. Cuire ces os pendant 15 min. Les sortir de l'eau, récupérer la moelle dans une assiette creuse. La couper en tronçons de ± 1 cm

  • Les faire ensuite sauter très rapidement dans une poêle sans matière grasse.

  • Saler légèrement, poivrer.

  • Réalisation du plat
    Afin d'avoir de jolie tranches, se débarrasser d'abord de l'os, en commençant par le haut de la vertèbre, puis en suivant ses contours.
    L'on obtiendra ainsi une sorte de rôti, qu'il ne reste plus qu'à couper en tranches épaisses.
    Disposer la moelle dessus.

  • Présenter le beurre rouge à part.

Haricots verts frais, tomates grillées ou pommes de terre sous la cendre complèteront le service.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qualité des viandes


On détermine la maturation des viandes et leur tendreté en mesurant leurs propriétés électriques.

Comment être certain que la viande que l’on se prépare à cuire sera bonne ?
les cuisiniers ont leurs méthodes. Par ex., ils examinent le "persillé" : lorsqu’ils voient dans le morceau des infiltrations grasses, ils supposent que la viande aura du goût, en raison des molécules odorantes présentes dans les graisses et que cette viande aura une bonne texture, grâce au "fondant" apporté par le gras.

Pour voir si la viande est tendre, ils savent aussi la pincer entre les doigts : si la texture approche celle du beurre, la viande a des chances d’être tendre. D’autres font glisser le pouce dessus, afin de sentir le "grain" (la rugosité serait de mauvais aloi). Méthodes artisanales, subjectives, que l’on aimerait maîtriser.

Au Centre INRA de Clermont-Ferrand-Theix, Jacques Lepetit, Sylvie Clerjon et Jean-Louis Damez ont montré que les propriétés électriques des viandes fournissent des informations objectives sur l’état de maturation des viandes, élément essentiel de la résistance mécanique des viandes, dénommée tendreté.
Au cœur du travail, la notion d’impédance électrique : pour la viande comme pour n’importe quel matériau, l’impédance électrique décrit la façon dont un objet, placé entre 2 électrodes, permet le passage d’un courant électrique alternatif. Cette impédance se compose de 2 parties : d’une part, la résistance électrique, qui mesure la dissipation de l’énergie sous la forme de chaleur ; d’autre part, la capacité, qui mesure la quantité d’énergie stockée.
Dans la viande, cette composante capacitive est notable, parce que la viande se comporte comme un condensateur : les liquides intra et extracellulaire, qui contiennent des ions, sont conducteurs, mais les mouvements de ces charges électriques sont gênés par les membranes biologiques isolantes.
Les chercheurs de l’INRA ont tiré profit des variations de l’impédance selon la direction du courant (parallèle ou perpendiculaire aux fibres musculaires). On conçoit la cause de la différence : la viande est un matériau anisotrope, parce qu’elle est constituée de fibres musculaires, qui sont des cellules allongées contenant un réseau de protéines, de l’eau et tout ce qui fait vivre ces cellules. Ces fibres musculaires sont limitées par leur membrane et gainé par un tissus fibreux contenant du collagène (lequel donne la gélatine, après une longue cuisson dans l’eau). Elles sont réunies en faisceaux par d’autres tissus faits de collagène et des graisses et sont incluses dans la structure.

Tendreté et électricité
Comment évolue la tendreté de la viande de bœuf  ?
L’état de santé de l’animal est important, mais la maturation après l’abattage est crucial : c’est un processus lent, et surtout de durée très variable selon les animaux.
En France la viande bovine est généralement commercialisée après 1 à 2 semaines de stockage, alors que l’optimum de maturation n’est pas toujours atteint : le consommateur paye cher une viande qui n’est pas toujours tendre.
Comment le satisfaire tout en minimisant les frais de stockage ?
Des méthodes de laboratoire, physique ou biochimique, permettent déjà de connaître cet état de maturation, mais ces méthodes ne sont pas exploitables en site industriel.
Les chercheurs ont donc mis au point des méthodes de mesure rapides et non destructives, adaptées aux contraintes industrielles.
Ils ont découvert une relation entre les propriétés électriques et mécaniques de la viande en cours de maturation : pendant la maturation, l’impédance diminue proportionnellement à la résistance mécanique.
Pourquoi ? Parce que le muscle évolue au cours de sa maturation : d’une part, les membranes cellulaires se détériorent progressivement, ce qui réduit leur capacité électrique ; d’autre part, l’espace extracellulaire évolue, ce qui change sa résistance électrique.
Toutefois, la relation découverte entre impédance électrique et résistance mécanique n’est pas exploitable pour le contrôle de l’état de maturation, car le rapport entre impédance électrique et résistance mécanique varie d’un muscle à l’autre.
Cul-de-sac technologique ?
Pas tout à fait : très récemment, les chercheurs de Theix ont montré, que l’anisotropie électrique, c’est-à-dire la différence entre les impédances électriques mesurées parallèlement et perpendiculairement aux fibres musculaires, est directement relié à la résistance mécanique, indépendamment du muscle et de l’animal.
Cette relation résulte d’un même mécanisme biochimique qui dégrade les membranes et le réseau des protéines dans les fibres musculaires.

Un bonheur ne vient jamais seul, et les chercheurs ont fait un nouveau pas avec le passage aux hyperfréquences : lorsque l’on envoie une onde électromagnétique de fréquence comprise entre 300 mégahertz et 20 gigahertz, polarisée linéairement (la direction du champ électrique est fixe), on peut également mesurer l’anisotropie diélectrique de la viande. Comme pour les fréquences comprises entre 1 et 10 kilohertz, l’anisotropie des réactions aux hyperfréquences diminue au cours de la maturation.
De surcroît, avec les  hyperfréquences, il n’est plus nécessaire de planter des électrodes dans la viande pour enregistrer son impédance (ce qui risque de propager des micro-organismes) : on mesure la maturation de la viande sans contact, à l’aide d’antennes.
Des capteurs hyperfréquences révèleront-ils bientôt la maturation des viandes ?
Quand cela sera , les bouchers sauront, mieux qu’au toucher, déterminer la tendreté de leur produit. - 2010 -






 

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L'échalote

Née sans doute du croisement de l’ail et de l’oignon, de saveur moins âcre que le premier et plus subtile que le second, l'échalote fut ramenée du Proche-Orient par les croisés.

Au XIIe siècle on parlait ''d’escaluigne'', altération du latin ascolonia cepa, ail d’Ascalon, d’après le nom d’une vielle ville de Palestine, dont l’échalote est originaire. Elle était bien connue des Carolingiens.

Rose ou grise, elle reste un condiment traditionnel de la cuisine française, accompagnant salades et viandes grillées, relevant sauces et marinades.